lundi 28 juin 2010

Coeurs de pierre ...

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Au gré de mes promenades dans la cour et dans le jardin du château Marouatte, j'ai découvert d'étranges personnages, de curieuses parures et un très vieil hommage..
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vendredi 25 juin 2010

Merci François ...

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... pour ce moment Fée-rique où, dans la cour du château Marouatte, je reçus un étonnant colis adressé à mon nom.
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Merci François pour l'émotion que me causa la découverte de ce fabuleux cadeau de bienvenue en territoire français, doublé d'un exemplaire pour notre amie Fitzsou.
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Merci François ...
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dimanche 20 juin 2010

Tours guidées ...

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Dès que le soleil se mit à briller sur la Dordogne, après quatre jours d'un ciel nuageux, c'est autour de cette table que la tribu se regroupa pour partager les soupers cuisinés par l'une ou l'autre des familles.

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Un des corps principaux du château: en bas, la cuisine. Au milieu, une salle de bain. En haut à gauche, ma chambre et à droite, la salle de bain que je partageais avec John et Jane.
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Cette tour abrite un magnifique escalier qui mène à deux suites et, tout en bas, à la salle de jeux. Elle est reliée par un corridor à l'autre corps du château. À l'extrême gauche, une tour qui semble désaffectée.
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La tour des adolescents, vue de l'extérieur de l'enceinte.
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La même tour vue de la cour intérieure, à laquelle est attaché un mur qui rejoint ...
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... une autre tour inhabitée et, cela en a tout l'air, inhabitable.

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À gauche, en bas, c'est la bibliothèque et sur les deux étages, quelques unes des nombreuses chambres.
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C'est par cette porte très étroite (reliée jadis à un pont-levis) qu'on accède à l'enceinte intérieure.
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Cette entrée voûtée donne accès au jardin et aux deux corps de bâtiment du château.
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Un corridor (au centre au-dessus de l'entrée voûtée) relie les deux corps principaux de Marouatte; à gauche celui qui abrite la cuisine, la salle à manger, la bibliothèque et une demi-douzaine de chambres. À droite, le grand salon et les suites.
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Autre vue de la partie qui accueille le grand salon et les deux suites.


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À gauche du mur d'enceinte intérieur, le quartier des adolescents.
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Chaque matin, lorsque j'ouvrais la fenêtre de ma chambre, c'est ce panorama qui m'accueillait. Cette tour, c'était celle qu'occupait la petite famille de Philip, un des neveu de Grande-Soeur et Bôf-Adoré.
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Au bout du jardin, un aperçu de la piscine qui fut fort populaire.
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L'intérieur du château Marouatte, son jardin et même sa cour extérieure recèlent d'innombrables trésors.
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Si vous êtes bien sages, je vous en dévoilerai une partie lors d'un prochain épisode billet...
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vendredi 18 juin 2010

Terrain de jeux ...


La sélection des photos pour mon prochain billet relatant mon séjour au Château Marouatte est chose faite. Hier, en début de soirée, lorsque ma dernière cliente fut partie, je me fis la promesse que dès le lendemain, j’allais me consacrer à la rédaction du texte pour lequel un titre n’était pas encore trouvé.

Mais voilà que ce matin dame Nature m’interpella en me dévoilant, à l’ombre, ses 24 C. Il n’en fallait pas plus pour que je déroule mon tapis de yoga sur la terrasse et que, le nez à l’est, je salue le soleil longuement.

C’est aussi sur la terrasse que je pris mon temps pour savourer mon petit déjeuner, les yeux plongés dans un nouveau roman qui raconte l’histoire de meurtres perpétrés par un assassin qui mord ses victimes après le crime. Gulp….

Il m’en fallait davantage pour me couper l’appétit et c’est en flagrant délit de gloutonnerie que me surprit une cliente que je n’attendais pas. C’est elle qui m’apprit que ce temps magnifique ne se répéterait pas demain et que les prochains jours s’annonçaient plus gris que bleus.

Hum… allais-je passer des heures devant mon écran à trouver les mots pour vous décrire cette première journée au château? Pour vous raconter la mésaventure de James? Celle de Christ?

N’allais-je pas plutôt profiter de cette chaude journée estivale pour jouer dehors?

Dans la piscine peut-être?




Ou m’amuser dans la terre de l’ancien potager?
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Pour partir à la chasse aux trésors sur le terrain de Grande-Sœur et Bôf-Adoré?




Ou jouer à vider des boites puis à les remplir?
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À moins que je ne préfère le jeu de «cache-cache» derrière la clôture?
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Bon, c'est décidé! Aujourd'hui, je vais jouer dehors.
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Wow! Mon jardin est un incroyable terrain de jeux!

mercredi 16 juin 2010

Couper court ...


Je mentirais en affirmant que c’est pour lui que je me rendis dans ce lieu où je n’avais mis les pieds qu’une seule fois auparavant.

Ce n’est pas lui que j’avais désiré, avec qui j’avais imaginé le meilleur sans le pire. Mais le hasard, à moins que ce ne soit son cousin, le destin, en avait décidé autrement.

Car c’est sur lui que je posai les yeux dès mon arrivée et sa silhouette, s’harmonisant à la mienne, que je remarquai tout de suite. C’est lui et non son vis-à-vis qui, dès le début, sembla fait pour moi.

Depuis, j’apprends à le connaître et, peu à peu, je sens que nous nous apprivoisons. Je sais que, bien avant la fin de l’été, je ne pourrai plus me passer de lui, car déjà il fait partie de mon paysage…

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Malgré que Monsieur-à-tout-faire m’ait recommandé la marque Toro, c’est le coupe-herbe Black & Decker qui retint mon choix. Même prix, aussi léger et le mien peut se transformer en coupe-bordure.
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Il a décidément tout pour me plaire ...
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mardi 15 juin 2010

Saint-Vivien, enfin ...

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C’est pour le moins exaltée que je bouclai mes valises samedi matin le 29 mai. C’était le jour «J», celui où le conte de Fée allait devenir réalité. Après avoir dit au revoir à nos hôtes du Moulin du Pont à Lisle, nous prîmes à gauche au bout de la rue en direction de Brantôme.
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Ne pouvant nous pointer avant 16h00 au Château Marouatte, nous fîmes quelques boutiques et galeries d’art. Il n’en fallait pas plus pour me creuser l’appétit et c’est au Nid des thés qu’on arriva à colmater ce gouffre petit creux. Puis, l’heure du marché sonna et c’est une douzaine de sacs de victuailles qu’il fallu caser dans le coffre de la voiture, sur la banquette arrière et sur la petite Sauveuroise qui disparut sous les pieds de céleri et les barquettes de fraises.
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17h00 : Si la voiture passa sans anicroche les premières portes de la fortification qui ceinture le château, il fallut escamoter les miroirs des portières pour passer la seconde et ainsi l’amener près de la cuisine afin de la délester de ses provisions.
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Une dernière virée à Lisle permit à Bôf-Adoré de récupérer les caisses de vin et la bière achetées la veille et que les propriétaires du Moulin du Pont avaient gentiment accepté de garder au frais dans leur cave.



Je n’avais pas encore terminé de laver le troisième sac de laitue en feuilles que «la visite» se mit à arriver. D’abord par groupes de quatre, puis le rythme s’intensifia jusqu’à compter vingt-cinq Anglais heureux d’être arrivés à bon port. Pendant que Grande-Sœur guidait chaque famille jusqu’à ses quartiers, je commençai la préparation d’une gigantesque salade en vue de notre premier souper tribal.


Mon séjour en France fut l’occasion d’une multitude de «premières fois». Ce soir-là, l’une d’entre elles fut d’employer la langue de Shakespeare devant vingt-sept paires d’oreilles attentives que mon accent ne sembla pas trop heurter.

Pas étonnant que deux heures et plusieurs coupes de vin plus tard, je n’aie eu qu’une envie : regagner ma chambre. Dans son décor d’une autre époque, je ne défis pas ma valise, me contentant de la déposer sur une chaise près de mon lit, avant de me glisser sous les draps.






Soudain, au milieu de la nuit, je fus brusquement tirée de mon sommeil : les battants de ma fenêtre venaient de s’ouvrir et de heurter les volets intérieurs et ma porte que je croyais verrouillée, claqua à son tour en s’ouvrant à toute volée. Les yeux écarquillés, je me redressai et tendis l’oreille. Comme dans les films d’épouvante, les gémissements du vent s’amplifièrent en s’engouffrant dans les corridors sinueux du château. Je mis les pieds par terre et, à tâtons, j’atteignis la fenêtre que je réussis à fermer malgré la bise qui soufflait à l’extérieur. Dans le noir total, je me dirigeai ensuite vers la porte et c’est à ce moment-là que je sentis …

…rien. Je ne sentis absolument rien du tout : pas de présence malveillante ou réconfortante, pas de fantôme, ni de revenant, pas même le plus petit spectre. Je compris alors que les rumeurs étaient exactes et mes craintes, fondées …
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Marouatte n’était même pas un château hanté…
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