-On se parle donc dans 4 heures!
C'est ainsi que se termina ma conversation
avec Madame Gazon, épouse tonitruante de Monsieur Gazon duquel j'avais retenu
les services pour ameublir, à l'aide d'une machine habituellement conçue pour aérer
la pelouse, le "top soil" durci de mon futur jardin sauvage que je
souhaitais a-b-s-o-l-u-m-e-n-t semer ce week-end.
Madame Gazon, m'ayant promis qu'elle me
téléphonerait "à la première heure" samedi matin pour me confirmer si
son époux avait pu louer ladite machine au centre de location qui ouvre ses
portes à 7h, c'est à 8h30 que j'appris que l'aérateur était déjà parti avec un
client plus matinal que Monsieur Gazon.
La bonne nouvelle, c'était qu'il y avait de bonnes chances pour qu'à son
retour, 4 heures plus tard, la machine puisse venir faire le boulot chez-moi.
Les heures passèrent et l'appel attendu de 12h30 ne vint pas. Optimiste, je me dis que Monsieur Gazon avait peut-être loupé la machine une seconde fois et qu'il aurait sûrement plus de chance un peu plus tard dans la journée.
Lorsque 17h00 sonna le glas de
l'ameublissement de mon terrain, mon optimisme s'évapora, comme mon projet de
cocher sur ma liste "ensemencer le terrain".
Déterminée, je me mis à chercher une
solution, pas trop éreintante, pour ameublir cette terre compactée et pouvoir
être en mesure de semer avant lundi.
Quelque chose d'assez lourd, mais pas trop. Un truc qui gratterait le sol durci sans le
labourer. Et voilà que je trouvai la
solution derrière la remise de Grande-Sœur et Bôf Adoré.
C'est ainsi qu'après 2 heures d'aller-retour
dans tous les sens, et la promesse de mollets d'enfer, j'ai un bel espace de
3800 pieds carrés qui sera ensemencé demain matin … à la "première heure"!