Cela faisait 9
mois que j’avais quitté Saint-Sauveur, mon ex-collègue et amie Bénédicte, une
poignée de gentils voisins, mes inoubliables petits pensionnaires à 4 pattes, transportant
un bagage de presque dix ans de souvenirs, les uns à chérir, les autres à égarer
quelque part dans le Parc La Vérendrye, et je n’avais toujours pas trouvé de
maison.
Ayant patienté dans la petite habitation louée à l’entrée de
mon village natal, juste en face des magnifiques Jardins St-Maurice, j’avais enchaîné
la visite de propriétés. Prix
exorbitants, travaux urgents, localisation peu enviable, je finis néanmoins par
jeter mon dévolu sur l’une d’elles, laquelle, sans être charmante, était du
moins inspirante. Arrivée au second rang
de ceux qui la convoitaient, j’appris à 6
minutes de la fin de la clause de 72 heures, que les premiers avaient réussi l’exploit
de trouver le financement.
Le doute s’immisça et je commençai à croire que jamais je n’arriverais
à dénicher une maison qui saurait répondre à mes désirs et mes attentes. Puis, en février dernier, je tombai sur une
annonce parue sur un des réseaux sociaux. Quelques acheteurs potentiels s’étant déjà
manifestés, je craignis un déjà-vu, mais le vendeur m’assura qu’aucune promesse
n’avait été scellée. Par conséquent, un jour
neigeux de février 2019, je visitai une 19e
maison.
À peine avais-je franchi la porte que je sus que ma quête
était terminée : la campagne près
de la ville, spacieuse, minutieusement entretenue depuis les cinquante
dernières années et abordable, j’avais enfin trouvé « la » maison
parfaite.
Cela fait précisément 2
mois aujourd’hui que Blandine, Coco-le-chat et moi déménagions nos pénates dans
notre nouvelle demeure. Et nous l’aimons
chaque jour d’avantage.
La patience vient à bout de tout…
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