Mon voyage étant sur le point de se terminer, il me restait
toutefois une dernière visite à effectuer.
Celle d’un château. J’en dénichai
un pas trop loin et, encore une fois, c’est en métro que je m’y rendis.
Loin de la magie du Château Marouatte où j’eus le privilège de séjourner en 2010, en compagnie de
Grande-Sœur, Bôf-Adoré et leur famille britannique, le Château de Vincennes me dévoila un grand pan de son histoire par
le concert d’une visite d’environ 90 minutes, menée de main de maître par une
guide érudite … ou dotée d’une excellente mémoire.
C’est dans le donjon,
où régnait un froid de canard qui contrastait avec la chaleur écrasante de la
cour, que nous avons passé la plus grande partie de la visite. Pour celles et ceux que cela intéresse, voici
un lien qui vous permettra d’assister à une visite guidée d’un peu plus de 5 minutes.
Saviez-vous que les murs et plafonds de certains châteaux
étaient lambrissés? Cela permettait de
couper l’humidité et de les isoler du froid.
Ceux du Château de Vincennes l’étaient, mais les lambris ont
pratiquement tous disparus. Sur les
photos du plafond, vous pourrez apercevoir des tiges dépassant des pierres qui
servaient à retenir les planches de bois.
Contrairement à la croyance populaire, le donjon n’était pas
seulement qu’une prison. Le site
Wikipédia nous apprend ceci (Patrick,
c’est aussi pour toi …):
« Le donjon est la tour la plus haute d'un château
fort au Moyen Âge, destinée à servir à la fois de point d'observation, de poste
de tir et de dernier refuge si le reste de la fortification vient à être prise
par un ennemi. Cette tour, ou ce bâtiment fortifié, sert aussi en général de
résidence au seigneur du château ».
J’appris également que les prisonniers détenus au Château de
Vincennes, étaient plutôt bien traités :
de la viande ou du poisson était servi à chaque repas et le souverain
fournissait du bois pour alimenter l’âtre de leur cachot. Reconnaissants, certains prisonniers
décorèrent leur cellule et d’autres pièces du donjon de fort jolies peintures
dont il ne reste malheureusement que peu de traces. Toutefois, des graffitis et gravures, parfois
très anciens, subsistent encore.
Notre guide nous invita ensuite à la suivre à l’intérieur de
la Sainte-Chapelle, dont les travaux
débutèrent en l’an 1241 pour se terminer en 1248. Cette église aux lignes épurées avait pour
but d’accueillir les « saintes reliques » qu’avait acquises Louis IX, communément
appelé Saint-Louis, à partir de
1239. Subissant des travaux de
rénovation, la Sainte-Chapelle devrait retrouver sa splendeur au courant de l’automne
2017.
Mardi, 16 mai 2017
C’est demain que prendra fin mon séjour dans la Ville
Lumière; le temps de terminer mes récits,
de boucler ma valise et de laisser l’appartement en ordre, il sera temps de me
diriger vers l’aéroport Charles-de-Gaulle pour l’embarquement qui est prévu à
11h15, heure de Paris.
Ce sera avec un grand bonheur que je retrouverai ma langue, mon
jardin et ma belle Blandine. Merci de
tout cœur à Ghilaine qui eut l’extrême gentillesse de veiller sur mon
amie canine pendant mes vacances, m’offrant ainsi la tranquillité d’esprit.
Comme si ce n’était pas assez, j’ai été conviée à un souper
de filles, chez-moi, par Ghilaine qui sera aux fourneaux. Pour ajouter au plaisir, notre amie Sylvie, l'Ange Voyageuse, sera présente. N’est-ce pas
une formidable façon de terminer en beauté cette parenthèse parisienne?
Home, Sweet Home…
3 commentaires:
Drôle de penser qu'au moment où je lis tes mots tu es déjà en vol depuis quelques heures...
Nous t'attends impatiemment, ma Bonne-Fee-Voyageuse-toi-même xoxoxo
Bon retour à la Maison :-)
xx
@ Anonyme: Par delà les nuages, j'ai également eu une pensée pour celles qui m'attendaient au bercail! xxx
@ Merci mon ami le Scarabée! Plus que jamais, ce fut un plaisir de retrouver mon nid... xxx
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