Vendredi le 12 mai, Météo Média Paris prédisant un risque
d’orage en après-midi, je jugeai préférable de ne pas aller de l’avant avec mon
projet d’une excursion en Batobus
sur la Seine. Par conséquent, je décidai qu’il était temps
d’aller explorer le Jardin du Luxembourg,
le seul « incontournable » qui me tenait vraiment à cœur.
Le trajet à pied étant trop long, j’empruntai la ligne 4 du
métro à partir de Simplon, à 2 pas de l’appartement et, trente minutes et 14
stations plus loin, je descendis à la station Odéon qui est à quelques coins de rue du Jardin du Luxembourg lequel est situé
sur la rue de Vaugirard dans le très
joli 6e arrondissement, nommé Quartier Latin et Saint-Germain-des-Prés.
Comme il se devait, beaucoup de visiteurs s’étaient
approprié cet immense espace de 25 hectares qui fut acquis par Marie de Médicis (1573-1642) en 1612 et
ouvert au public en 1778. Grâce à l’étendue du jardin, on pouvait y
circuler librement, sans se sentir bousculé.
Avec beaucoup de bonheur, je découvris des sentiers, des
promenades, des fontaines et une végétation luxuriante où il faisait bon déambuler
tranquillement, courir ou casser la croute entre amis.
Histoire de prolonger ma visite, je décidai de m’offrir mon
premier goûter typiquement parisien qui, ma foi, me semblait plutôt
prometteur. C’est ainsi que je choisis une
crêpe au sucre, imaginant un liquide épais et ambré s’échappant de la
pâte. Après 2 bouchées, je constatai que
c’était littéralement une « crêpe au sucre », blanc, raffiné et granulé …
Mon goûter à peine terminé, le ciel qui s’était rapidement assombri
se mit à déverser sur nos têtes des trombes d’eau, faisant fuir les promeneurs. Seuls quelques romantiques choisirent de
rester et de profiter d’une intimité retrouvée.
De retour au Carrefour de l’Odéon et la pluie ayant cessé, je trouvai qu’il était trop tôt pour
retourner à l’appartement. M’avançant pour prendre des photos de
l’endroit, j’aperçus tout au bout de la rue Mazarine en face, la silhouette d’un dôme qui m’intrigua. Ne risquant pas de m’égarer puisque la rue
dessinait une rassurante ligne droite, je décidai d’aller voir de plus près ce
que je crus être une église.
Au bout de la rue, au pied de l’enceinte que surplombait le
mystérieux dôme, je franchis une porte cochère et débouchai dans la cour de ce
qui s’avéra être le splendide Institut de France. L’institut, installé dans l’ancien Collège des Quatre-Nations, fut fondé entre 1662 et
1688 par le cardinal Jules Raymond Mazarin. La Seine étant à deux pas, je poursuivis mon exploration et décidai
de suivre la foule qui se dirigeait sur un pont que je découvris être celui des Arts.
Finalement, c’est juste de l’autre côté de la rue, au bout
du Pont des arts, que j’eus la plus grande surprise depuis mon arrivée à Paris : sans même savoir où je mettais les pieds (et
n’ayant pas consulté de plan comme il se doit) je me retrouvai
catapultée dans l’enceinte du magistral Palais du Louvre, situé dans le 1er arrondissement. Son éblouissante
architecture me laissa pantoise et, j’avoue, assez émue. Je tentai d’imaginer le nombre d’artisans et
d’ouvriers qu’il fallut, au fil des siècles, pour mener à bien un tel chantier
qui débuta en 1190 pour se terminer en 1993.
Fuyant les centaines de visiteurs qui faisaient la queue aux
guichets du Musée du Louvre, sous
l’œil vigilant de gardes lourdement armés, je poursuivis tout droit où se
profilaient d’autres attraits parisiens qui étaient à portée de pas. Au passage, je saluai Mona Lisa qui, en
retour, me gratifia de son célèbre et bienveillant sourire. D’abord l’Arc du Carrousel, puis le Jardin du Carrousel et la Grande Roue de la Place de la Concorde dans laquelle j’aurais adoré monter (ça, c’était avant
de lire les commentaires plutôt négatifs…).
La fatigue se faisant sentir après cette longue balade et
commençant à en avoir ras-le-bol des bains de foule…
… je décidai qu’il était temps d’y mettre fin et je profitai
de la proximité de la station de métro Concorde, près du Jardin des Tuileries, pour l’emprunter. Mais, auparavant, pour mon
amie Fitzsou, j’immortalisai la
célèbre Tour Eiffel qui pointait à l’horizon.
C’est 30 minutes plus tard que je poussai la porte du
« 2e milieu » en même temps qu’un soupir de soulagement et
de satisfaction!
NOTE : Je dois
féliciter Paris pour l’excellente signalisation de son réseau de transport; les
déplacements en métro sont grandement facilités, particulièrement pour les
touristes ayant la fâcheuse tendance à s’égarer!
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