lundi 15 mai 2017

Paris, jour 8 ...


Vendredi le 12 mai, Météo Média Paris prédisant un risque d’orage en après-midi, je jugeai préférable de ne pas aller de l’avant avec mon projet d’une excursion en Batobus sur la Seine.  Par conséquent, je décidai qu’il était temps d’aller explorer le Jardin du Luxembourg, le seul « incontournable » qui me tenait vraiment à cœur.

Le trajet à pied étant trop long, j’empruntai la ligne 4 du métro à partir de Simplon, à 2 pas de l’appartement et, trente minutes et 14 stations plus loin, je descendis à la station Odéon qui est à quelques coins de rue du Jardin du Luxembourg lequel est situé sur la rue de Vaugirard dans le très joli 6e arrondissement, nommé Quartier Latin et Saint-Germain-des-Prés.



Comme il se devait, beaucoup de visiteurs s’étaient approprié cet immense espace de 25 hectares qui fut acquis par Marie de Médicis (1573-1642) en 1612 et ouvert au public en 1778.   Grâce à l’étendue du jardin, on pouvait y circuler librement, sans se sentir bousculé.






Avec beaucoup de bonheur, je découvris des sentiers, des promenades, des fontaines et une végétation luxuriante où il faisait bon déambuler tranquillement, courir ou casser la croute entre amis.








Histoire de prolonger ma visite, je décidai de m’offrir mon premier goûter typiquement parisien qui, ma foi, me semblait plutôt prometteur.  C’est ainsi que je choisis une crêpe au sucre, imaginant un liquide épais et ambré s’échappant de la pâte.  Après 2 bouchées, je constatai que c’était littéralement une « crêpe au sucre », blanc, raffiné et granulé …


Mon goûter à peine terminé, le ciel qui s’était rapidement assombri se mit à déverser sur nos têtes des trombes d’eau, faisant fuir les promeneurs.  Seuls quelques romantiques choisirent de rester et de profiter d’une intimité retrouvée.


De retour au Carrefour de l’Odéon et la pluie ayant cessé, je trouvai qu’il était trop tôt pour retourner à l’appartement.   M’avançant pour prendre des photos de l’endroit, j’aperçus tout au bout de la rue Mazarine en face, la silhouette d’un dôme qui m’intrigua.  Ne risquant pas de m’égarer puisque la rue dessinait une rassurante ligne droite, je décidai d’aller voir de plus près ce que je crus être une église.





Au bout de la rue, au pied de l’enceinte que surplombait le mystérieux dôme, je franchis une porte cochère et débouchai dans la cour de ce qui s’avéra être le splendide Institut de France.  L’institut, installé dans l’ancien Collège des Quatre-Nations, fut fondé entre 1662 et 1688 par le cardinal Jules Raymond Mazarin.  La Seine étant à deux pas, je poursuivis mon exploration et décidai de suivre la foule qui se dirigeait sur un pont que je découvris être celui des Arts.







Finalement, c’est juste de l’autre côté de la rue, au bout du Pont des arts, que j’eus la plus grande surprise depuis mon arrivée à Paris :  sans même savoir où je mettais les pieds (et n’ayant pas consulté de plan comme il se doit) je me retrouvai catapultée dans l’enceinte du magistral Palais du Louvre, situé dans le 1er arrondissement.  Son éblouissante architecture me laissa pantoise et, j’avoue, assez émue.  Je tentai d’imaginer le nombre d’artisans et d’ouvriers qu’il fallut, au fil des siècles, pour mener à bien un tel chantier qui débuta en 1190 pour se terminer en 1993.




Fuyant les centaines de visiteurs qui faisaient la queue aux guichets du Musée du Louvre, sous l’œil vigilant de gardes lourdement armés, je poursuivis tout droit où se profilaient d’autres attraits parisiens qui étaient à portée de pas.  Au passage, je saluai Mona Lisa qui, en retour, me gratifia de son célèbre et bienveillant sourire.  D’abord l’Arc du Carrousel, puis le Jardin du Carrousel et la Grande Roue de la Place de la Concorde dans laquelle j’aurais adoré monter (ça, c’était avant de lire les commentaires plutôt négatifs…).









La fatigue se faisant sentir après cette longue balade et commençant à en avoir ras-le-bol des bains de foule…


… je décidai qu’il était temps d’y mettre fin et je profitai de la proximité de la station de métro Concorde, près du Jardin des Tuileries, pour l’emprunter. Mais, auparavant, pour mon amie Fitzsou, j’immortalisai la célèbre Tour Eiffel qui pointait à l’horizon.



C’est 30 minutes plus tard que je poussai la porte du « 2e milieu » en même temps qu’un soupir de soulagement et de satisfaction!

NOTE :  Je dois féliciter Paris pour l’excellente signalisation de son réseau de transport; les déplacements en métro sont grandement facilités, particulièrement pour les touristes ayant la fâcheuse tendance à s’égarer!


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