mercredi 11 juillet 2018

D'un Saint à l'autre ...

Saint-Sauveur est maintenant loin; j’y ai laissé de charmants voisins, une multitude de petits copains à fourrure, une poignée de bons amis, une sympathique collaboration avec So Fine, une maison vaste et lumineuse ainsi qu’un grand jardin sauvage.  Mais aussi la promiscuité urbaine et ses murmures incessants, les responsabilités inhérentes à un immeuble locatif et la solitude d’une exilée.

De retour en terre natale, sans toutefois être tout à fait atterrie, je reprends lentement ma place.  Celle de la sœur de son frérot, de la cousine, de l’amie, de l’ex-collègue de travail, de la connaissance dont on se souvient vaguement ou clairement et de la fille d’Annette qui avait une ferme dans le rang 4, renommé depuis chemin Vézina.

Arrivée pile à l’heure de l’éclosion de hordes de maringouins sanguinaires et de non moins voraces mouches noires, je ne peux que qualifier ce sens du timing d’aucun « bon sang » … Pourtant, Blandine et moi nous y sommes faites, ce qui ne nous a pas empêchées d’égayer notre vocabulaire d’un flot de nouveaux mots et grommellements que je ne répéterai pas ici.

Néanmoins, la campagne est belle à Saint-Maurice deDalquier.  Ses champs vallonnés bordés de forêts mixtes, ses fleurs sauvages au parfum entêtant, le vol acrobatique des oiseaux dont plusieurs hirondelles, les fameux Jardins St-Maurice et la présence de la rivière Harricana qui coule inlassablement sous le pont couvertEmery-Sicard, brossent un tableau des plus séduisants. 

Nos marches quotidiennes nous mènent, Blandine et moi, dans le champ jadis cultivé, derrière notre maison de location.  La laisse ni le harnais ne sont dorénavant nécessaires et ma Princesse de Kuujjuaq s’en donne à cœur joie, dévalant et remontant les collines à fond de train, bifurquant vers la forêt, pourchassant parfois un oiseau téméraire, mais revenant toujours vers moi en quête de mon approbation ou d’une brève caresse.

Il ne me reste plus qu’à trouver « la » maison parfaite où Côté Jardin pourra renaître en accueillant d’autres amis poilus qui, pourtant, ne nous feront jamais oublier nos chers Milou, Jazz, Ti-Léo, Snoopy, Delphine, Maggie, Théo, Dartagnan, Shilo et tous ceux qui sont venus égayer nos vies durant les 3 dernières années.


De Saint-Sauveur à Saint-Maurice, la vie suit tranquillement son cours et me fait la promesse de tenir les siennes.











3 commentaires:

Unknown a dit…

ho wow sally, c'est tellement drôle car de Saint-sauveur, hier , nos pensées volaient vers vous...on se disait encore : quel vide que le départ de sally la fée:) .....et en vous lisant , je constate que vous transpirez le bonheur tranquille...la paix retrouvée ;)...
ti-léo vous manque c'est certain et il ne retrouvera jamais une fée telle que vous, mais lui aussi doit apprendre a découvrir et à atterrir doucement vers d'autres lieux hihihihhi, nous allons bien sally et comme vous ici du côté de Saint-sauveur...nous vivons notre été accompagnés de mouches noires qui perturbent avoue le nos sorties à l'extérieur lolll, mais bon il fait si beau ! ...alors je pensais à vous , c'est bon signe ...c'est que la fée veille sur petit léo et que ma décision le concerant sera la bonne ...:) la fée sally me le confirme ....bon été à vous sally et blandine ..du bonheur ...écrivez nous encore xxx

Unknown a dit…

ah oui et aussi Sally , je voulais ajouter quand vous lisant ce matin à 6h00 en présence de toute la famille, nous avons versés une larme en vous lisant , vous écrivez si bien .c'est magique de vous lire , on avait l'impression d'être tout près ..:) merciiiiii
chantale ronald et ti léo qui dort paisiblement sur moi en écoutant votre histoire xxxx

Sally Fée a dit…

@chantale beaudin,

Votre témoignage me touche beaucoup Chantale; malgré mon bonheur abitibien, mes petits amis poilus me manquent énormément.

Bonne journée à vous trois

xxx