vendredi 19 mai 2017

En mode vacances ...

Quand le soleil est chaud et le trèfle moelleux,


 qu'on peut courir à perdre haleine, juste pour le plaisir,



qu'on a le bonheur de faire la connaissance d'un nouveau compagnon,


avec lequel on se lie d'amitié,


que le jardin se décline dans les tons de rose tendre, d'azur ou d'or flamboyant,




alors, on ne peut que se sentir heureux d'être en vacances Côté Jardin!



Les amis de Blandine:  Jazz (Coton de Tuléar) et Milou (Caniche).


mardi 16 mai 2017

Paris, jour 11 ...


Mon voyage étant sur le point de se terminer, il me restait toutefois une dernière visite à effectuer.  Celle d’un château.  J’en dénichai un pas trop loin et, encore une fois, c’est en métro que je m’y rendis.

Loin de la magie du Château Marouatte où j’eus le privilège de séjourner en 2010, en compagnie de Grande-Sœur, Bôf-Adoré et leur famille britannique, le Château de Vincennes me dévoila un grand pan de son histoire par le concert d’une visite d’environ 90 minutes, menée de main de maître par une guide érudite … ou dotée d’une excellente mémoire.













C’est dans le donjon, où régnait un froid de canard qui contrastait avec la chaleur écrasante de la cour, que nous avons passé la plus grande partie de la visite.  Pour celles et ceux que cela intéresse, voici un lien qui vous permettra d’assister à une visite guidée d’un peu plus de 5 minutes. 










Saviez-vous que les murs et plafonds de certains châteaux étaient lambrissés? Cela permettait de couper l’humidité et de les isoler du froid.  Ceux du Château de Vincennes l’étaient, mais les lambris ont pratiquement tous disparus.  Sur les photos du plafond, vous pourrez apercevoir des tiges dépassant des pierres qui servaient à retenir les planches de bois.



Contrairement à la croyance populaire, le donjon n’était pas seulement qu’une prison.  Le site Wikipédia  nous apprend ceci (Patrick, c’est aussi pour toi …):

« Le donjon est la tour la plus haute d'un château fort au Moyen Âge, destinée à servir à la fois de point d'observation, de poste de tir et de dernier refuge si le reste de la fortification vient à être prise par un ennemi. Cette tour, ou ce bâtiment fortifié, sert aussi en général de résidence au seigneur du château ».

J’appris également que les prisonniers détenus au Château de Vincennes, étaient plutôt bien traités :  de la viande ou du poisson était servi à chaque repas et le souverain fournissait du bois pour alimenter l’âtre de leur cachot.  Reconnaissants, certains prisonniers décorèrent leur cellule et d’autres pièces du donjon de fort jolies peintures dont il ne reste malheureusement que peu de traces.  Toutefois, des graffitis et gravures, parfois très anciens, subsistent encore.



Notre guide nous invita ensuite à la suivre à l’intérieur de la Sainte-Chapelle, dont les travaux débutèrent en l’an 1241 pour se terminer en 1248.  Cette église aux lignes épurées avait pour but d’accueillir les « saintes reliques » qu’avait acquises Louis IX, communément appelé Saint-Louis, à partir de 1239.  Subissant des travaux de rénovation, la Sainte-Chapelle devrait retrouver sa splendeur au courant de l’automne 2017.








Mardi, 16 mai 2017

C’est demain que prendra fin mon séjour dans la Ville Lumière;  le temps de terminer mes récits, de boucler ma valise et de laisser l’appartement en ordre, il sera temps de me diriger vers l’aéroport Charles-de-Gaulle pour l’embarquement qui est prévu à 11h15, heure de Paris.

Ce sera avec un grand bonheur que je retrouverai ma langue, mon jardin et ma belle Blandine.  Merci de tout cœur à Ghilaine qui eut l’extrême gentillesse de veiller sur mon amie canine pendant mes vacances, m’offrant ainsi la tranquillité d’esprit.

Comme si ce n’était pas assez, j’ai été conviée à un souper de filles, chez-moi, par Ghilaine qui sera aux fourneaux.  Pour ajouter au plaisir, notre amie Sylvie, l'Ange Voyageuse, sera présente.  N’est-ce pas une formidable façon de terminer en beauté cette parenthèse parisienne?

 Home, Sweet Home…

Paris, jour 9 ...


Dame nature s’étant mise en mode estival, le temps était parfait pour une autre balade.  C’est sur le Jardin des plantes que je jetai, cette fois-ci, mon dévolu.

Le métro me permit de me rendre en 20 minutes à peine dans le plus ancien quartier de la ville, le 5earrondissement.  Situé sur la rive gauche, au bord de la Seine, il recouvre la plus grande partie du quartier latin, construit par les Romains sous l’Antiquité.

Le Jardin des Plantes fut créé en 1635 (ou 1626) et ouvert en 1640.  Il ne compte pas moins de 500 mètres d’allées, 15,000 végétaux et ce sont 8 millions de visiteurs qui le fréquentent chaque année.  Il est le cœur historique du Musée national d’Histoire naturelle et, dans les nombreux bâtiments, il héberge l’essentiel des collections naturalistes du Musée. Ce lieu est à la fois musée, jardin botanique et zoologique, centre de recherche et université.

Descendue à la station Jussieu, j’aperçus immédiatement les panneaux m’indiquant la direction à prendre pour accéder au Jardin des Plantes.




Dès les grilles franchies, grâce à la végétation abondante et aux arbres impressionnants, le bruit de la circulation s’estompa et ce furent les oiseaux qui prirent la relève.








Au fil des sentiers et des allées, je découvris de majestueux arbres, dont un immense Ginkgo biloba  (appelé aussi « arbre aux quarante écus ») planté vers 1811.








Un peu plus loin, les Grandes serres du Jardin des plantes, datant approximativement de 1830 et rénovées de 2005 à 2010, sont classées «Monument historique ».  Arrivée sur l’Esplanade Milne Edwards, je poursuivis mon flânage tout en ayant une pensée pour ma mère qui aurait sans aucun doute adoré découvrir la multitude de plantes, d’arbustes et d’arbres.















À proximité du Zoo du Jardin des plantes, le bruit ambiant haussa d’un cran sous l’excitation de petits bipèdes suppliant leurs parents d’acheter le « tiquet » leur permettant d’aller voir de plus près les étranges bêtes confinées dans leur enceinte.  Je battis retraite vers une zone moins turbulente où je fis la rencontre d’amis indigènes, dont un me chanta une très jolie sérénade.













Comblée par ces quelques heures de découvertes dans un cadre aussi charmant, je pris le chemin du retour, non sans avoir fait mes adieux à quelques-uns de mes hôtes.





NOTE:  Pour mieux voir les détails, "double-cliquez" sur les photos!