mercredi 27 février 2008

lundi 25 février 2008

Adieu procrastination...

Ce matin j’ai fait la compilation de ma première commande de l’année. J’ai ensuite réservé les quelques 250 mètres de tissus qui seront nécessaires à la production. Selon ma grille Excel (j’adore…) Sylvie travaillera près de 48 heures à la confection, ce qui exclue la coupe, la finition et l’expédition, qui à elles trois demanderont presque autant de temps. Ce sera donc un total de 86 vêtements qui se retrouveront dans une boutique de Chicoutimi dans quelques semaines.

Contre toute attente, ma cliente n’a passé aucun commentaire sur le coût des tissus (elle a même choisi les plus chers !). Comme quoi, un look, ça n’a pas de prix !

Un des modèles qui sera taillé dans deux magnifiques tricots dénichés récemment, est une robe que j’aime beaucoup. Ma préférée, la Mona. Sa principale qualité est qu’elle flatte la silhouette des femmes, peu importe leur morphologie. J’aime la fluidité dans le mouvement, les coupes féminines, un peu sexy. Je désire que les femmes se trouvent belles, élégantes et ce, qu’elles habillent du 7 ou du 17 ; qu’elles aient 20 ou 60 ans. Ma cliente de Chicoutimi a compris elle aussi: elle a commandé pas moins de 50 robes Mona en 6 tailles et en autant de teintes.

Je prédis que l’été prochain, au Lac St-Jean, bien des têtes se retourneront …

« Votre vie n’a rien d’ordinaire…
Ne passez pas inaperçu… »

Lambertrand

dimanche 24 février 2008

Fée-lonne...

Il y avait longtemps que cette vieille et indésirable amie ne m’avait rendu visite. Et elle s’incruste. J’ai tout essayé, ou presque, pour la déloger, lui montrer la porte. Peine perdue… elle n’en fait qu’à sa tête, ou plutôt, à la mienne…

Voilà plus d’une semaine qu’elle est là, bien installée. Sa présence me vide de mon énergie : « Out » lecture, composition, travail devant l’écran. J’ai l’impression que mon cerveau n’est qu’une masse molle et inutile. Que sa seule fonction est de me rappeler, à chaque pulsation, que mon crâne veut exploser…

La migraine… compagne des années passées qui s’inscrivait régulièrement à mon calendrier. Elle se nourrit de stress, de fatigue. Elle s’en gave littéralement. Pourtant, depuis plus d’un an, j’avais cru l’avoir semée. J’avais baissé la garde. J’ai eu tort ! Ralentissement du marché, changement prochain de nid… il n’en fallait pas plus pour entrebâiller la porte et que cette copine des mauvais jours se faufile et vienne me casser les pieds.

Mais j’ai bien l’intention d’avoir le dernier «maux ». Dans les mois à venir, je serai aux aguets ; parce que je sais que tout finit par s’arranger et que chaque renouveau apporte son lot de bonheur…

samedi 23 février 2008

jeudi 21 février 2008

mardi 19 février 2008

dimanche 17 février 2008

"L'amour...

... c'est lorsque la différence ne sépare plus..."
Jacques de Bourbon Busset

vendredi 15 février 2008

Tournée fée-conde...

Partie tôt ce matin, je n’avais osé me faire d’illusion sur cette tournée des fournisseurs. J’avais encore sur le coeur ma déception de la semaine dernière alors que je n’avais absolument rien trouvé à Longueuil. Le temps de passer prendre Sylvie, ma fidèle couturière qui avait accepté de m’accompagner, nous prenions la route. Il neigeait, la chaussée n’était pas adaptée à mes vieux pneus d’hiver de l’an passé, puis il y avait ce vent qui nous bousculait… N’eut été l’urgence de dénicher de quoi transformer mes idées en comptes à recevoir, j’aurais tout simplement annulé mes rendez-vous à Montréal.

Je déteste conduire dans cette ville ; tout va trop vite. Il y a trop de trafic, de sorties, de mastodontes à côtoyer. Ainsi, j’avais convenu avec Sylvie qu’elle prendrait le volant à la sortie vers d'Iberville. J’ai l’habitude d’y arrêter juste avant d’entrer dans Montréal sauf que ce matin, j’ai passé tout droit. Je m’en suis aperçue alors qu’on s’apprêtait à entrer dans Montréal. Zut ! J’ai serré les dents … et le volant, mon navigateur tenant fébrilement notre itinéraire de «Map Quest» entre ses mains, prête à me diriger.

J’avoue que ça s’est relativement bien passé. Nous avions un premier rendez-vous à 11h00 chez un fournisseur de longue date qui avait déménagé ses pénates dans de nouveaux locaux dans un parc industriel quelque part près de la 40 ouest. Nous avons cru louper la sortie, demandé notre chemin, fait demi-tour pour se rendre compte que la première fois nous étions au bon endroit. Nous sommes finalement arrivées à l’heure au rendez-vous. Ça commençait plutôt bien malgré le détour…

La salle d’échantillons semblait avoir été conçue pour impressionner ! Une pièce immense avec un plafond démesurément haut. Une dizaine de petites alcôves accueillaient les «cartes de couleurs» (cartons sur lesquels sont collés des carrés de tissus et qui indiquent les informations techniques).

Première alcôve. -Rien ! Me suis-je dit, déçue… avant de tomber sur un magnifique tissu extensible, offert dans quatre teintes plus belles les unes que les autres. Wow… Un peu cher cependant… Mais bon…

Deuxième alcôve. Un coup de cœur : Un faux cuir étampé époustouflant. Pas moins de sept couleurs disponibles. Une cliente me réclamait depuis des mois (OK…des années) un de mes modèles de manteau créé en 2000 qui eut un succès monstre… (tellement qu’il fut copié par un fabricant de manteaux de «cuir» type «ranch»). Belle trouvaille, cool !

Je continuai à passer en revue les cartes mais rien ne ressemblait à ce que je cherchais. Ce n’est qu’à la dernière alcôve que je tombai sur deux magnifiques tissus… Le premier serait parfait pour un modèle de robe de soirée qu’on me commande année après année. Récemment, on m’a demandé des teintes pastel, du ivoire et du noir… Incroyable… toutes étaient disponibles.

Le second était un autre tricot fin, très beau, dans de belles couleurs et un peu moins cher que le premier … Idéal pour deux autres modèles classiques qu’on me réclamait. Là, j’ai commencé à douter. Et si je rêvais ? Je voulu m’en assurer… je pinçai Sylvie. Son cri me confirma que non, je ne rêvais pas… Ouf !

J’arrivais à peine à y croire… habituellement, lorsque je craque pour des tissus, ils ne se font plus ou ils sont en rupture de stock, ou encore il ne reste que les couleurs invendables comme le petit jaune pas beau ou le aqua improbable… Cette fois-ci, que de jolies teintes, à des prix relativement raisonnables et… en inventaire ! C’était presque louche…

Nous avons donc repris la route, moi le cœur léger et Sylvie se frottant le bras. Cette fois ci, une destination toute simple : rue St-Laurent. Chez un autre fournisseur, je trouvai un tissu qui allait être parfait pour une nouvelle chemise d’homme… Bon prix, look intéressant. Quelque chose de frais, de déjà froissé et un inventaire relativement rassurant … à la condition que mes clients ne tardent pas trop à me confirmer leurs commandes.

Il nous restait un dernier arrêt à faire sur Chabanel, ancienne destination mode, qui est devenue un désert désolant… Édifice décrépit, 4e étage crasseux. Ce fournisseur était un revendeur où j’aimais bien aller fouiner. Les prix étaient très bas, mais il me fallait acheter les tissus sur le champ au risque de les voir disparus la fois suivante. J’eu un choc… le local était presque vide. Il ne restait que quelques rouleaux éparpillés ici et là… C’est le propriétaire «sorry-I-dont-understand-french» qui était là au lieu du sympathique Wayne avec qui je faisais affaires habituellement. « Anyway », je lui achetai un rouleau de jolie laine bouillie vert olive… pour moi ! J’adore le vert et je n’ai pu résister. Je la transformerai en manteau demi-saison, en jeté ou en jupe… bref, les mites n’auront pas le temps d’y goûter.

C’est donc vers 14h30 et sous un soleil radieux qui semblait vouloir célébrer notre victoire sur la rareté des matières premières, que nous avons repris la route en direction de la 10.

Ce fut une journée bien remplie… Un petit périple en bonne compagnie. Pas trop de détours, pas trop de circulation. De magnifiques trouvailles qui laissent supposer de belles commandes. De quoi me redonner la motivation qui me manquait en début d’année.

Sans contredit, ce fut une tournée des plus fécondes…

PS : pour me faire pardonner, j’ai invité Sylvie à casser la croûte un peu après Montréal… je n’ai pas manqué la sortie cette fois-ci…

jeudi 14 février 2008

mercredi 13 février 2008

mardi 12 février 2008

Mocheté...

J’ai dû choper ça entre Sherbrooke et Rimouski, vendredi soir. Un trajet de six belles heures, si j’exclue l’attente à Ste-Foy. Un environnement idéal pour ça… autobus bondé, promiscuité, toux grasses et expectorations qui ponctuaient les kilomètres! Ouache… En route pour un tout petit « séjour-découverte », je ne me doutais pas que mon système immunitaire allait me laisser tomber aussi lâchement…

Samedi matin. Relativement en forme si ce n’est que je n’avais pas fermé l’œil de la nuit (ça m’arrive lorsque je dors ailleurs que dans mon lit). La journée fut des plus agréables. J’ai joué à la touriste, pris quelques photos sur le bord du fleuve (il faisait très froid). Nous avons également visité un ranch à St-Fabien
http://www.ranchcr.qc.ca/ où j’ai eu la joie d’admirer un poulain né le jour même. On rebroussa ensuite chemin en arrêtant ici et là pour prendre des clichés, pour admirer la beauté des paysages de ce magnifique coin de pays.

Samedi soir. J’étais un peu fatiguée. Mais je mis ça sur le dos de ma nuit blanche de la veille. Je pris en main la direction du souper et on s’est installés au salon devant un film et une pizza maison (végé, bien sûr). Les assiettes n’étaient pas aussitôt déposées sur le comptoir de la cuisine dans l’attente d’être lavées par mon hôte, après mon départ… (j’allais tout de même pas faire la vaisselle après avoir fait le souper !!!), que je décidai de m’allonger sur le divan, en ramenant sur moi une doudou. J’ai un vague souvenir des 5 premières minutes du film. Après ? J’ai dormi. Je ne me suis levée que pour aller me recoucher. La nuit ne fut cependant pas meilleure que la précédente. Je devais être au terminus pour 7h50 le lendemain matin et je craignais que les 2 réveils et mon cellulaire ne sonnent pas et me fassent manquer l’autobus.

Dimanche matin, très tôt, beaucoup trop tôt… je me suis levée avec un mal de gorge. Fatiguée. Je n’avais envie que d’une chose… être chez-moi. Mais il y avait, entre le terminus et mon lit, 6 heures de route plus les incontournables 2 heures d’attente à Sainte-Foy, sans compter la demi-heure entre Sherbrooke et mon village. Mais, je finis par arriver, après avoir sommeillé durant une grande partie du trajet (sauf la dernière demi-heure, évidemment).

Dimanche soir. Cool. Mon mal de gorge avait presque disparu. Je me suis couchée relativement tôt, avec un bouquin. Rien de mieux pour se remettre en forme.

Lundi matin. Pfff…
-Je l’ai échappé belle… Me suis-je dit naïvement.

Erreur…

Ce matin, au réveil, j’étais un peu poquée mais rien de bien étonnant : Une autre nuit presque blanche (ça, c’est une autre histoire…).

Plus tard, juste un peu avant midi. Horreur : Frissons, mal de tête, la gorge qui gratte, les yeux qui brûlent, des quintes de toux aussi brèves que subites. Rien qu’une sieste n’a pu faire passer, malheureusement. Comme si ce n’était pas assez, mon cerveau s’est peu à peu rempli d’une brume opaque, tandis que la chair de poule envahissait mes avant-bras et mon dos, par vagues.

J’abdique… je vais aller me faire couler un bain chaud et je passerai le reste de la soirée à végéter devant la télé en ingurgitant des litres et des litres d’eau…

Misère… quelle mocheté, la grippe…

lundi 11 février 2008

Rencontre...

Musée Empress of Ireland, Rimouski

jeudi 7 février 2008

mercredi 6 février 2008

Touchée...


J'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui font preuve d'humilité. Qui admettent leurs erreurs. Les petites comme les autres, les grosses, les immenses. Celles qu'on pourrait presque qualifier d'impardonnables. Qui les regrettent, sans les justifier.

Ça m'émeut plus que je ne saurais le dire, cette confiance, cette vulnérabilité qu'on m'offre, comme le plus précieux des cadeaux. Alors que je ne peux que les écouter se raconter. Ce courage qu'il leur faut pour s'ouvrir, se mettre à nu, pour déposer sur la table leurs mensonges, leur lâcheté de jadis. Et risquer d'être jugés. De les voir se délester d'un fardeau trop lourd, trop longtemps porté sur leurs épaules, comme une croix.

Qu'on me choisisse, moi, comme témoin... J'en suis profondément touchée...

lundi 4 février 2008

Sens unique...

Autre message à ma grande-soeur préférée:

- Proposition reçue;
- Géniale... mais non retenue;
- Plan initial devrait être OK;
- Détails à suivre si modem en décide ainsi.

Soeurette préférée
XX

Sur le sentier de la puberté

Embarras du choix...
Ou choix de l'embarras?