jeudi 31 décembre 2009

5, 4, 3, 2, 1... Bonne Année!

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Il est 23h04 et je viens à peine de revenir de Ste-Adèle. Après un délicieux souper chez Nicole et Gilles, je leur ai confié Grande Soeur et Bôf-Adoré en leur souhaitant un bon début d'année en même temps qu'une bonne nuit.
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Sur la 117, la circulation était fluide. Devant moi, les montagnes éclairées faisaient la fête, insouciantes et exubérantes sous la neige fine qui leur tombait dessus.
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Assise devant l'écran de mon portable, j'écris ces quelques lignes en clavardant par intermittence avec deux internautes qui, le temps d'un instant, troquent leur solitude contre quelques mots gentils et une présence au bout de leur clavier.
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Cette nuit sera celle de la fin et du commencement. Celle des souvenirs et des souhaits. Des constats et des rêves... Celle où rien n'est impossible, où on peut redessiner sa vie, mettre de la couleur dans ses projets et oser désirer tout ce qui, alors, nous semblait interdit...
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À quoi rêvez-vous? Que désirez-vous que vous n'avez pas encore? Quels sont les voeux que vous aimeriez réaliser si je vous en octroyais trois?
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Cette nuit, tout est permis, ces trois voeux, je vous les accorde...
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mardi 29 décembre 2009

Entre Noël et le Jour de l'An ...


Noël est déjà du passé et le Jour de l’An, à venir.

Depuis le 24 décembre, le temps s’est figé et ne s’écoule que tout doucement, au rythme des confidences, des longues discussions, des rêves dévoilés et des fous rires spontanés. Emma est repartie avec, dans ses bagages, des souvenirs de la messe à laquelle nous avons assisté, des boutiques que nous avons visitées, des paninis de la Brûlerie que nous avons partagés et des soirées à se chauffer les pieds devant un feu allumé dans mon foyer.

En fin d’après-midi, ce sont Grande-Sœur et Bôf-Adoré qui ont pris le relais et qui occuperont la chambre d’ami pendant deux des trois semaines qu’ils passeront au Québec. En compagnie de mes Anglais, nous ferons probablement la tournée des galeries d’art du coin, irons manger à de bonnes tables et siroter un café chez l’incontournable torréfacteur. La veille du Premier de l'an, ce sera à Ste-Adèle, chez Gilles et Nicole, que nous ferons nos adieux à 2009 et que nous souhaiterons la bienvenue à 2010.

Tout à l’heure, pendant que je coupais les légumes destinés à la soupe qui allait accueillir mes visiteurs, je me demandais quels seraient les vœux que j’allais offrir lorsque sonneraient les douze coups de minuit le 31 décembre.

Je souhaiterai, bien sûr, de la santé, beaucoup de bonheur, une foule de petites et grandes joies pour égayer le quotidien, la paix, celle du cœur et celle de l’âme et de l’argent, puisqu’il en faut un minimum pour que son manque ne nous gâche pas la vie. Et je terminerai par le plus précieux des vœux: l’amour. Celui qu’on reçoit de ses parents et de sa fratrie, celui que donnent les amis et parfois même des collègues, celui de la personne qui partage sa vie et, le cas échéant, de ses enfants. Sans oublier le plus rare: l’amour de soi. Celui qui fait éclore le bonheur et le rend contagieux, et qui donne à la vie un tel éclat, qu’il éclabousse tout autour de soi.

À chacun de vous, je souhaite une très bonne nouvelle année. Puisse 2010 vous apporter du bonheur à profusion, vous garder en bonne santé, vous fournir tout l’argent dont vous aurez besoin et vous envelopper d’amour, le vôtre et celui des autres.

Sally Fée

jeudi 24 décembre 2009

Fée-rique Noël!

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Que vous soyez d'ici ou d'ailleurs, de l'Abitibi, des Laurentides ou de la région de Québec. Que vous habitiez Kuujjuaq, l'Estrie, le Saguenay ou la Côte Nord. Si un océan nous sépare parce que vous vivez en Angleterre, en France ou dans la République Tchèque. Si votre royaume est celui de Vancouver, de Saint-Pierre et Miquelon ou de l'Outaouais. Ou que votre vie se déroule plus près, à Montréal et sur ses rives nord et sud. Que votre présence dans mes Contes de Fée soit le fruit du hasard ou celui du plaisir. Que vous soyez simple terrien, magicien ou sorcière, une consoeur fée ou un ange, à chacun et chacune de vous, j'aimerais souhaiter le plus beau des Noël.
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Puisse la nouvelle année qui s'annonce être une source inépuisable de bonheur et d'amour. Que la santé et la paix vous accompagnent. Que votre coeur s'ouvre à ceux qui vous entourent et à ceux qui croiseront votre chemin.
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Joyeux, joyeux Noël!!!

mardi 22 décembre 2009

C'est pas de la tarte ...


Alors que nous commencions à dresser la table pour le souper et que les pommes de terre étaient presque cuites, ma mère sortait la farine, une livre de Tenderflake, son rouleau à pâte et confectionnait deux tartes en moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire. Parfois aux pommes, d’autres fois aux raisins, mais plus souvent aux framboises, aux fraises ou aux bleuets dont le congélateur était toujours garni.

Moi, le seul dessert que je réussis, c’est la salade de fruits. J’ai pourtant tenté de cuisiner maintes fois des gâteaux, des muffins ou encore des biscuits, mais ils sont toujours soit trop cuits, soit pâteux de ne pas l’avoir été suffisamment.

Néanmoins, Noël arrive et, avec lui, Emma qui ne refuse jamais une bouchée sucrée et, un peu plus tard, Grande Sœur et Bôf-Adoré qui, à l’heure du thé, aiment bien avoir quelque chose pour l’accompagner.

J’avais donc deux excellentes raisons pour passer outre mes piètres talents de pâtissière et, cet après-midi, coûte que coûte, pour ne pas dire goûte que goûte, je me mis à la tâche… Méthodique, je commençai par déposer tous les ingrédients sur l’îlot de la cuisine, comme le font les pros dans les émissions culinaires. Ne manquaient que la caméra et … l’aptitude.

En suivant scrupuleusement les instructions, je décollai les rabats de la boite, en sortis un sachet dont je découpai l’extrémité supérieure avant de vider le contenu dans un bol à mélanger. Jusque-là, tout allait bien. Mais, comme je l’appris un peu plus tard, la suite n’allait pas être du gâteau.

Avec une certaine Fée-brilité et comme indiqué sur le carton, je versai, une à une, quelques cuillères à soupe d’eau sur la matière blanche et grumeleuse, en prenant soin de bien mélanger entre chacun des ajouts. Bien avant d’avoir épuisé les 90 à 105 ml prescrits, j’obtins une substance assez homogène et juste assez collante, qu’il me fallut ensuite tripoter jusqu’à l’obtention d’une boule élastique.
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L’étape suivante, qui consistait à séparer la boule en deux boulettes égales, n’était que de la poudre aux yeux visant à me faire croire que la suite se ferait les doigts dans le nez. Et croyez-moi, ce ne fut pas le cas. En effet, malgré toutes mes tentatives, la fameuse petite boulette rejeta l’idée de se faire aplatir par mon rouleau jusqu'à devenir une belle grande galette ronde et uniforme. Refusant de me laisser abattre par cette abaisse, je déposai dans des assiettes d’aluminium mes polygones de pâte et comblai les vides avec des retailles. Ici, mon expérience en rapiéçage me fut drôlement utile.

Ainsi passa mon après-midi, entre le fourneau et le rouleau à pâte, à cuisiner pour ceux qui partageront mes repas des Fêtes et à fredonner les chants de Noël que la radio diffusait. Comme j'ai, malgré tout, plutôt bien travaillé, j’imiterai Zoreilles en vous présentant mes réalisations :

Au fond : deux pâtés au saumon. Devant à gauche : une tarte aux bleuets et à droite, aux framboises. Dans le petit moule au centre, c’était une queue de cochon roulée faite avec les retailles des tartes. C’était …


lundi 21 décembre 2009

samedi 19 décembre 2009

Abies Fraseri…


De tous les parfums, c’est celui que j’aime le plus. Je le préfère à la lavande, à celui des roses et même au # 5 de Chanel. Ses effluves me font tourner la tête, m’amènent dans les contrées lointaines et parfois profondément enfouies de ma mémoire olfactive. Son odeur dessine au crayon vert des images surgies de mon enfance ou encore, me rappelle cet émoi fugitif depuis longtemps oublié.

Son parfum est celui de la forêt sous la neige de décembre, du salon chez mes parents lorsqu’on déposait à ses pieds des trésors et aussi celui dans lequel, parfois, je me plonge après en avoir emprunté l’essence.

Ce soir il est là devant moi, exhalant son enivrante fragrance et me suppliant muettement de le libérer des entraves qui l’empêchent de me dévoiler ses splendeurs.
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Comment te résister, roi des forêts, quand j’aime tant ta verdure?
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jeudi 17 décembre 2009

Panique transatlantique, la suite ...

Cet après-midi, en panne de contrats, je ne l'étais heureusement pas en imagination, à l'instar de Marie-Clodine qui, tout comme moi, bûchait sur son examen en création littéraire.
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Voici donc la suite de l'histoire que je soumettrai à ma correctrice, laquelle se poursuivra à l'examen 4 (l'histoire, pas la correctrice). Quant à ce dernier, j'en ai bien peur, il devra attendre en 2010, tout comme vous.
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Module 3, examen 3: Panique transatlantique (la suite ...):
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Une lueur blafarde nimbait l’horizon et l’astre solaire semblait hésiter entre se hisser dans le ciel et disparaître derrière le pic rocheux. Autour d’un engin aux ailes fines et surmonté d’un grand cylindre à l’extrémité effilé, s’activait un groupe d’individus hétéroclites. Leur haleine s’échappait en petits nuages de condensation qui s’élevaient dans la nuit polaire. Leurs pas pressés faisaient crisser la neige et de temps à autre des rires fusaient, aussitôt absorbés par l’immensité glacée.

Après des heures d’un travail ardu et exigeant, il sembla que tout avait été accompli : le chargement était complété, le plein de carburant fait et les vérifications d’usage, effectuées. Sur un signe du chef des opérations, deux hommes refermèrent l’imposante porte de l’appareil tandis qu’à l’intérieur, un troisième enclenchait le système de verrouillage. Soudain le ciel parut s’enflammer et d’immenses voiles lumineux se mirent à onduler langoureusement, tantôt verts, tantôt rouges tandis que les hommes, fascinés, levaient la tête pour se recueillir devant cette mise en scène digne des Dieux.

Tout à coup, les arrachant à leur contemplation, une porte du long bâtiment en bois s’ouvrit derrière eux, dessinant un rectangle argenté sur la neige. Les hommes se retournèrent et virent un personnage de forte stature se diriger vers eux à grandes foulées. Des hourras retentirent pour accueillir le joyeux drille engoncé jusqu’aux oreilles dans une parka à la couleur improbable. L’individu s’avança, les saluant, serrant les mains et distribuant des remerciements à chacun. D’une agilité étonnante malgré sa corpulence, il sauta à bord de l’engin puis, de sa main gantée, il poussa un bouton et abaissa une petite manette. Aussitôt, un halo blanc enveloppa le fuselage et un doux sifflement se fit entendre; sous la poussée du moteur, les skis se mirent à glisser sur la neige durcie, lentement d’abord, puis de plus en plus vite. En le voyant s’éloigner au bout du sentier balisé d’épinettes malingres, les hommes soupirèrent de soulagement. L’appareil prit de l’altitude et s’éloigna dans la nuit noire. Ce ne fut que lorsque les feux de position eurent complètement disparu qu’ils envisagèrent de rentrer au chaud, heureux du travail accompli.

Dans la grande bâtisse, tout était calme. Cependant, on pouvait entendre une rumeur provenant de la cuisine où régnait un joyeux remue-ménage. On s’y affairait, entrechoquant des casseroles et enfournant d’immenses rôtissoires qui bientôt répandraient d’alléchants fumets. Une femme rondelette, coiffée d’un chapeau de chef, donnait des ordres à une dizaine de marmitons empressés qui couraient à droite et à gauche. De temps à autre, des rires éclataient ou encore une voix s’élevait pour réclamer l’Économe, une passoire ou pour taquiner les novices qui, bon enfant, prenaient les plaisanteries avec un grain de sel.

La femme souriait et passait de l’un à l’autre pour rectifier l’assaisonnement, conseiller et féliciter son armée de cuistots. Il y avait beaucoup à faire et chacun travaillait d'arrache-pied afin que tout soit prêt pour le grand banquet qui allait être donné dans moins de cinq heures.

Pendant ce temps, les hommes qui avaient travaillé toute la journée dans le froid glacial, retiraient leurs vêtements pailletés de givre et n'avaient qu'une seule envie: se précipiter sous la douche et laisser l’eau chaude détendre leurs muscles fatigués, après quoi ils se glisseraient sous leur édredon. Fourbus, ils sombrèrent dans un sommeil sans rêves et n’entendirent pas l’horloge du grand salon sonner 21h.

Alors que les étoiles s’allumaient une à une dans le firmament et que la majorité des occupants dormait à poings fermés, dans l’aile sud du dortoir un jeune homme éveillé scrutait le plafond. Sans trop savoir pourquoi, il n’arrivait pas à fermer l’œil. Pourtant, il tombait de fatigue, mais quelque chose le préoccupait. Il lui semblait que c’était important, qu’un détail lui échappait. Il se tourna sur le côté et fit défiler les événements de la journée, laquelle avait été fort occupée. Soudain, il bondit de son lit, horrifié!

L’horloge indiquait 21h30. Il y avait près d’une heure maintenant que l’appareil et sa lourde cargaison avaient décollé. Affolé, il s’habilla en vitesse et courut à l’autre extrémité du couloir et tambourina à une porte. Un petit homme hagard, les yeux bouffis de sommeil, vint lui ouvrir. Peu de mots suffirent pour résumer la situation et sans hésiter ils dévalèrent l’escalier, enfilèrent à la hâte des vêtements chauds et se ruèrent dans la nuit noire.

mardi 15 décembre 2009

Tomber à plat ...


Mes préparatifs des Fêtes avançaient drôlement bien! J’avais rédigé mes dernières cartes de Noël et il ne me restait qu’à aller les déposer au bureau de Poste. Puis, hier, j’avais profité d’une incursion au centre-ville pour m’acheter deux cadeaux de Noël. Au retour, je m’étais empressée de les emballer, les yeux fermés. Si je me souviens qu’il s’agit de romans, un en anglais et l’autre en français, j’en ai oublié les titres et le résumé. J’adore les surprises!

Mes menus du Jour de l’An étaient affichés sur le frigo depuis une semaine. Il m’avait fallu tenir compte qu’il y aurait, durant la période des Fêtes, plus de carnivores que de végétariens autour de ma table. J’avais réussi à trouver des marchands spécialisés dans la fabrication de mets haut de gamme comme des tourtières, des pâtés au poulet et autres plats à base de viande. Décidément, ça se passait bien.

Pour loger tout ce beau monde qui allait débarquer chez moi les 29 et 30 décembre, il me manquait une couche confortable et j’avais commencé à faire des recherches sur internet pour trouver un magasin de meubles pas trop loin de chez moi, espérant dénicher un divan-lit compact ou un futon abordable. Quant aux draps, j'aurais eu honte d'obliger mes invités à dormir entre mes vieux trucs en flanellette! Heureusement, mon amie Claudine avait sauvé ma réputation en achetant pour moi deux ensembles en percale qui étaient en solde à la boutique où elle travaille. Je l’avais échappé belle!

Dans mon salon se trouve un foyer surplombé d’un large manteau de cheminée. J’avais imaginé y suspendre dix jolis bas de Noël tout bossus de contenir des petits présents et des babioles pour les miens. Par conséquent, la semaine dernière je m’étais mise au travail : après avoir dessiné un patron, j’avais taillé une série de bas dans une magnifique tapisserie. Je voyais déjà la scène : Frérot allumait un feu avec le bois qu’il avait prélevé de sa réserve, dont il avait rempli sa remorque, pendant qu’au dessus de sa tête, les bas dodus attendaient l’heure de se faire dépouiller. Je songeais déjà aux jolies photos que j’allais prendre!

Pour le repas de la veille du Jour de l’An, je désirais que ma table soit particulièrement invitante, et j’avais en tête un projet pour fabriquer des marques-places. Quant à la nappe, je la voulais blanche, même si elle risquait de ne pas le demeurer longtemps. C’est ainsi qu’hier, en revenant du centre-ville, j’avais confectionné deux nappes assez longues pour couvrir ma table une fois ses deux panneaux ajoutés. Puis, dans le même tissu, j’avais taillé plusieurs serviettes; pour une fois que j’allais recevoir toute ma famille, je n’allais quand même pas utiliser celles de papier!
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Je venais tout juste de repasser la trente-deuxième serviette pour bien aplatir l’étroit ourlet que j’avais fait tout le tour, lorsque le téléphone sonna.

- Salut Soeurette!

- Hé! Salut Frérot!

- Je t’appelle parce qu’il arrive quelque chose, mais c’est rien de grave…

- Ha! oui? De pas grave?

- Ouin, mais c’est un peu plate par contre…

- Plate?

- Ouin… Maman m’a dit qu’elle se sentait trop fatiguée pour aller chez toi aux Fêtes…

- …

- … et si Maman reste ici, je veux pas la laisser toute seule…

- …

- donc, on n’ira pas chez toi au Jour de l’An.

- C’est pas vrai? Zut alors … mais bon, t’as raison, c’est pas grave, mais c’est plate en sapristi, vraiment plate...

Je m’empressai ensuite de téléphoner à Grand Frère qui m’avait laissé imaginer qu’il pourrait peut-être envisager se joindre à nous le 1er janvier, afin de l’informer du revirement.

- Allo Grand Frère!

- Allo Soeurette!

- J’espère que tes billets d’avion ne sont pas réservés parce que Maman ne se sent pas suffisamment en forme pour sortir de chez elle au Jour de l’An.

- Non, finalement, Pamoureuse et moi, on n’aurait pas pu y aller…

- Ah, bon, c’est pas grave…

Quant à Grande Sœur et Bôf-Adoré, ils avaient déjà réservé leur billet et atterriront à Montréal à la fin de décembre. Nous passerons donc le Jour de l’An ensemble, tous les trois.
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D’accord, de n’avoir pu être tous réunis après 16 ans d’éloignement, ce n’est pas si grave. N’empêche, je trouve ça plate, vraiment plate…

dimanche 13 décembre 2009

Un temps pour l'amour ...


« Ah ! Que l'amour est volatile. » Écrivait ma Belle Amie après m’avoir annoncé qu’elle venait de quitter son conjoint dont elle partageait l’existence depuis plus d’un an. Presque au même instant, plus au nord, une autre amie me confiait que le hasard l’avait conduite à son bistrot préféré au moment où se trouvait l’homme charmant qu’elle avait remarqué il y a plusieurs mois et, qu'enfin, ils avaient échangé quelques mots.

Autour de moi, les amours se font et se défont au rythme des rencontres, des désenchantements, des affinités ou des incompatibilités. On dit que les couples ne durent pas et qu'ils se séparent au moindre orage. Je crois plutôt qu’on a tendance, bien souvent, à se lancer tête première dans une relation.

Tous connaissent le scénario pour en avoir été le spectateur ou, pire, le comédien : Un gars rencontre une fille, ils passent la nuit ensemble et, avant que la semaine ne soit terminée, soit ils ont emménagé l’un chez l’autre, soit ils se sont juré un amour éternel ou, pire, ont arrêté une date pour leur mariage ou choisi le nom de l’enfant qu’ils s’empresseront de concevoir. Bon, j’exagère, mais à peine…

Misère ! Apprendrons-nous un jour que même le plus foudroyant des coups de foudre risque de n’être qu’un pétard mouillé ? Bien sûr, on peut ressentir instantanément pour l’autre quelque chose de spécial, on peut avoir l’impression qu’il est différent de tous ceux qu’on a rencontrés auparavant, qu’il est unique et tout et tout. N’empêche, est-ce une raison pour brûler les étapes ?

Peut-on connaître vraiment quelqu’un en quelques semaines ? Savoir si, après l’onde de choc qui fait gonfler le cœur et rétrécir le cerveau, il ou elle partage avec nous autre chose qu’une préférence pour le jazz, un penchant pour le Gin et une passion pour la chasse à la perdrix ?

Ne conjuguons-nous pas trop facilement le verbe aimer? Ne confondons-nous pas désir et besoin, attirance et amour ? Est-elle révolue l’époque où hommes et femmes prenaient le temps de se connaître et de se courtiser ? Celui du premier baiser au troisième rendez-vous ? Celui où on avait le temps de découvrir le cœur de l’autre avant de lui offrir son corps?

Non, ma Belle Amie, je ne crois pas que l’amour soit éphémère. Je crois plutôt qu’il est rare. Pour le trouver, il faut de la patience et, pour le reconnaître, de la clairvoyance. Un mirage est si vite arrivé…
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vendredi 11 décembre 2009

Impératif présent ...


Quand on veut aller au bout d’un projet, il faut avoir de la discipline, s’imposer une cadence et tenter de bloquer des périodes dans son agenda et, si rien de cela ne fonctionne, il ne reste qu'une solution: S’acculer soi-même au pied du mur.

Malgré ma paresse bonne volonté, je n’arrivais pas à me replonger dans l’histoire que j’avais débutée dans le cadre de mon examen en création littéraire. Ce n’est pourtant pas qu’elle doive être très longue puisqu’elle devra contenir entre 1000 et 1500 mots seulement. De plus, j’avais déjà en tête le déroulement et un premier jet avait été enregistré sur mon ordinateur. Mais entre une première version et un produit fini, je vous assure qu’il y a tout un monde de corrections, d’ajustements, d’ajouts, de suppressions et de peaufinage. Mais je m’égare…

Ainsi, dans le but non dissimulé de m’obliger à en finir une fois pour toutes avec cette fameuse histoire afin de la présenter à ma correctrice avant que le bon Père Noël ne vienne se faufiler dans ma cheminée, j’ai pensé vous en présenter la première partie. Vous aurez compris que, de cette façon, je serai contrainte de terminer la seconde avant la parution de mon prochain billet dimanche. À moins, bien sûr, que le ciel ne me tombe sur la tête…

Voici les consignes pour cet examen 3 du module 3 :

« Rédigez le début d’une histoire en choisissant de la commencer soit par l’ordre chronologique, soit par le conflit principal. Votre texte devra comporter de 1000 à 1500 mots. Ne vous attardez pas trop sur la description de votre personnage principal. Cela constituera l’objet de la prochaine évaluation. Vous serez entre autres évalué sur le respect de la contrainte imposée, le fond et la forme de votre création. »

Le titre : Panique transatlantique.

Lorsqu’un voyant rouge se mit à clignoter sur le tableau de bord, le pilote perdit sa belle assurance. Sur son visage, le sourire qui l’illuminait se mua en un rictus d’étonnement doublé de la plus vertigineuse des angoisses.

Vivement, l’homme actionna un gros bouton jaune et attendit, en vain, que le témoin passe au vert. Quelques secondes plus tard, il comprit qu’il était réellement dans de mauvais draps; il ne lui restait plus qu’à entamer sa descente en priant pour que ce qui se trouvait sous lui soit propice à un atterrissage d’urgence.

Secoué dans tous les sens, l’homme dut faire appel à toute sa concentration pour réussir la manœuvre délicate qui consistait à poser son engin parmi les congères qui zébraient le paysage accidenté. Le cœur battant à tout rompre, ce n’est qu’une fois son appareil immobilisé qu’il pu respirer à nouveau, tout en marmonnant dans sa barbe de plusieurs jours, qu’il commençait à se faire trop vieux pour de telles acrobaties.

Un coup d’œil à sa montre lui apprit ce qu’il savait déjà : s’il n’arrivait pas à identifier la cause de la panne, il serait irrémédiablement en retard, ce qui constituerait une véritable catastrophe. Coûte que coûte, il devait trouver ce qui n’allait pas et redécoller. Fébrile, l’homme sauta de l’habitacle et brandit le faisceau de sa torche ici et là, cherchant à découvrir ce qui clochait. S’il était l’un des meilleurs pilotes que le ciel ait vu voler, la mécanique représentait un territoire inconnu qu’il n’avait jamais désiré explorer. Cette nuit-là, il sentit qu’il allait le regretter amèrement.

Les aiguilles marquèrent 22h00. Encore une demi-heure et il ne pourrait rattraper le temps perdu. Pour la première fois de sa longue carrière, l’homme ne sut que faire et ce constat l’affligea. Sa mission était de la plus haute importance et il devait l’accomplir. Il n’avait pas le choix.

Le visage défait, il ne pouvait croire qu’il serait contraint d’abdiquer, de déclarer forfait. Sous l’éclairage d’urgence, il remonta dans le cockpit, en proie au désespoir le plus profond. Pendant ce temps, au dessus de sa tête, la voute céleste se donnait en spectacle, insensible aux tourments de ce pauvre bougre échoué au milieu d’un immense et blanc désert.

–Non! Pas ça, pas ça… Murmura-t-il.

C’est alors qu’il entendit, déchirant le silence, un son qu’il reconnut immédiatement. Puis, au loin dans le ciel, il distingua un faible éclat rougeoyant qui grossissait rapidement et se dirigeait droit sur lui.

mercredi 9 décembre 2009

Le monde à l'envers ...


Lorsque le temps me le permet ou que la fatigue me tombe dessus à bras-raccourcis, je m’offre le luxe d’une sieste. Si certains choisissent leur chambre, je préfère de loin le salon. Jules, dès qu’il entend gémir les ressorts de ma causeuse, abandonne sa chaise préférée et vient se blottir contre moi en ronronnant.

Sous le jeté de laine que Céline et Claudine m’ont offert avant que je quitte North Hatley, je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil léger, mais réparateur. Avec un peu de chance, le téléphone demeure muet et rien ne vient perturber le repos de la guerrière et de son écuyer.

Quarante-cinq minutes, parfois soixante-quinze, suffisent à recharger mes batteries et à chasser mon atonie passagère. Baignée par la lumière du jour qui entre à pleine fenêtre, j’ouvre lentement les yeux et chaque fois je l’aperçois. Il est là, entouré de ses amis, fidèle à notre rendez-vous.

Le voici, tel qu’il m'apparaît, dans toute sa splendeur.

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mardi 8 décembre 2009

Ma première flamme ...


Ce soir, j'ai allumé mon tout premier feu. N'est-ce pas envoutant, ces flammes qui dansent?

lundi 7 décembre 2009

Coussins d'aires ...


Cette année, il est prévu que je passerai Noël chez moi en compagnie d’une amie, à moins qu’elle ne se laisse apprivoiser par cet homme qu’elle ne connait encore ni des lèvres, ni des dents, qui est séduisant malgré sa moustache, qui semble discret sinon un peu secret et qui, remercions le Ciel, n’a pas les jambes démesurément longues.

Quant au Nouvel An, il en sera tout autrement, car ma maison accueillera Maman et le 2/3 de ma fratrie. Le tiers restant tergiverse encore et ne sait trop s’il envisagerait de sauter dans un avion avec sa Pamoureuse pour passer le Jour de l’An en famille. Après tout, ça ne fait que 8 ans que nous ne nous sommes vus et 16 que nous n’avons été tous réunis. Mais ça, c’est une autre histoire.

Entre temps, je profite de celui qui m’est donné avant ces retrouvailles familiales qui prendront l’allure de pendaison de crémaillère. Comme il ne reste qu’un peu plus de deux semaines avant Noël, je risque à tout moment d’avoir à répondre aux demandes d’une clientèle retardataire et affolée. Ainsi, depuis le week-end dernier, je me consacre à rendre plus confortable mon nid. C’est que, voyez-vous, Grande-Sœur qui aime le confort, prétend que mes fauteuils ne sont pas assez moelleux, pas assez invitants pour qu’on ait envie de s’y enfoncer avec un bon bouquin et une « cup of tea ». Mon esprit de contradiction en prit pour son rhume et je dus admettre qu’elle avait tout à fait raison pour une fois.

Il est vrai que ma mignonne causeuse, dénichée dans une vente-débarras, a encore les ressorts très fermes malgré ses quarante ans bien sonnés. Si son format convient parfaitement au mien pour des siestes d’après-midi, la seule autre position pour laquelle est semble avoir été conçue, est celle du lotus, ce qui ne plait pas à tout le monde. Comme l’écrit
Christian Tikhomiroff: « Dans tous les cas, ce n’est pas du temps perdu, car les bienfaits du lotus pour le dos, toute la sphère ando-abdominale, les énergies vitales (tonicité et durée de vie) et sexuelles sont immenses. Enfin, le lotus est une posture pertinente pour lutter contre les affres du vieillissement du corps, tout le monde est à peu près concerné… ».

Je possède aussi deux
fauteuils Papasan; malgré leurs balafres infligées par deux générations de petits amis aux dents acérées (des chiens et des chats, pas des amoureux…) ils pourraient plaire à Grande-Sœur puisque je les ai achetés après m’être éprise des siens (ses fauteuils, pas ses petits amis). Malheureusement, suite aux dix années d’utilisation intense ou à cause de leur type de rembourrage, si on peut les qualifier de spacieux, les Papasan sont trop profonds pour être confortables et pour donner envie de s’y installer pour bouquiner, pour y cogner des clous ou pour bavarder avec le yogi en vis-à-vis.

Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de remédier à toutes ces lacunes qui faisaient de mon salon, une salle de torture pour les sujets de Sa Majesté. Après des heures et des heures consacrées à tailler, assembler, rembourrer et housser, j’ai obtenu le plus joli et moelleux des résultats : mes deux Papasan, qui ne payaient pas de mine, sont devenus deux nids douillets dont on s’arrachera les faveurs. Quant à la causeuse, elle s’orne maintenant de trois séduisants appâts qui sauront attirer les popotins les plus vétilleux.

Finalement, pour ne pas faire les choses à moitié, j’ai remplacé les coussins carrés des chaises de la salle à manger par des nouveaux, ronds et dodus. Quant aux premiers, passablement usés et tachés, ils eurent droit à une cure de rajeunissement qui les métamorphosa; dorénavant ils pourront garnir le lit de la chambre d’ami, être déposés sur les chaises pliantes qu’il me faudra déployer ou encore servir de coussins de sol lorsque Frérot, avec le bois qu’il aura apporté d’Amos, allumera un feu de joie dans le foyer du salon.
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Notez que, dès janvier, ceux et celles qui désirent apprendre les rudiments de la couture, pourront s'inscrire à des cours (privés ou en groupe de 2 à 4) qui seront dispensés à mon atelier. N'hésitez pas à me contacter si vous voulez obtenir plus d'information.

samedi 5 décembre 2009

Le rendez-vous manqué...


Il était écrit que nous ne nous verrions pas. Pour commencer, je faillis oublier notre rendez-vous. Absorbée par la confection de coussins destinés aux chaises de la salle à manger, ce n’est qu’à la dernière minute que je me rendis compte que j’allais être en retard. Je n’eus que le temps d’enfiler mon manteau et d’attraper mes mitaines neuves en faux mouton avant de me mettre en route. En empruntant l’avenue qui menait à la Principale où nous devions nous rencontrer, je hâtai le pas, Fée-brile. Malgré mes craintes, j’arrivai dix minutes d’avance et je me postai au coin de la rue pour guetter son arrivée. Il était 17h50.

Le temps passa et moi je l’occupai à observer les badauds qui, en ce samedi soir, se faisaient nombreux. Bientôt une foule bigarrée envahit les trottoirs et à voir les mines réjouies, ça se sentait que le Père Noël n’allait pas tarder. La ville avait revêtu ses habits des Fêtes et les commerçants firent sans doute des affaires d’or. Pendant que j’attendais, j’examinais ceux qui déambulaient, souvent deux par deux, parfois en groupe. Il y avait des couples et des petites familles, des gens pressés qui slalomaient entre les flâneurs et d’autres qui prenaient leur temps. Je vis également un clown, un renne au nez qui clignotait, un immense poulet et des chiens, beaucoup de chiens. Des petits emmitouflés et portés par leur maître, des gros tout nus qui tiraient sur leur laisse, un labernois enthousiaste et amical ainsi qu’un charmant golden retriever carillonnant sous les nombreuses clochettes de son harnais.

Puis l’attente se prolongea. Le froid s’insinua sous mon manteau, au bout de mes orteils et dans mes mitaines d’imitation. Mais il n’arrivait toujours pas. Patiente, je persévérai en me retenant de demander l’heure aux passants. Soudain, j’entendis une rumeur au loin et je me mis à souhaiter ardemment qu’il arrive, qu’il soit enfin là. Plus d’une fois, je crus reconnaître sa silhouette parmi la foule qui se pressait. Hélas, ce n’était qu’illusion. Il faisait de plus en plus froid et mes pieds, sur le béton, menaçaient de devenir aussi durs que lui. Pourtant, les minutes continuèrent de s’égrener et lui, de se faire attendre.

Après plus d’une heure, j’en eus assez. Assez de sentir le froid me mordre les extrémités, d’avoir les doigts gourds, le nez gelé et surtout … d’espérer qu’il daigne apparaître. Alors je quittai mon poste d’observation et revint chez moi d’un pas énergique pour chasser l’engourdissement qui avait gagné mon corps transi.

Je dois l’accepter; il était écrit que je ne verrais pas le Père Noël cette année. Sa parade s’ébranla vers 18h00, lentement, et n’arriva à ma hauteur qu’à 18h30. Je vis des danseurs, une fanfare, quelques anges, des lutins et autres personnages, mais le char du bon bonhomme, le dernier, était encore très loin lorsque le froid eut raison de ma patience. J’aurais pourtant tellement aimé le prendre en photo comme je le fis pour ceux qui le précédèrent. Bon, vous direz peut-être qu’il faudra que je pratique l’art de prendre des photos la nuit? N’empêche, ne sont-elles pas jolies ces euh… enfin, ces lumières. À moins que ce ne soient des étoiles filantes?
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D’accord, il n’y eut pas que le rendez-vous qui fut manqué…








jeudi 3 décembre 2009

Douche froide ...


J’étais encore sous la couette lorsque le téléphone sonna; mon réveil m'indiqua qu'il n'était que 7h30. Au bout du fil, un homme m’apprit que celui dont j’espérais la visite à 10h30, allait être chez moi deux heures plus tôt. Je n’avais pas une minute à perdre! Je m’habillai en vitesse, escamotai mes exercices d’étirement et tentai de faire disparaître les faux plis que la nuit avait laissés sur mon visage. À 8h30 pile, un tout jeune homme, ma foi assez charmant, sonna à ma porte.

J’essaie de ne pas me fier qu’aux apparences, mais je l’avoue, en l’apercevant, je l’ai tout de suite soupçonné d’être inexpérimenté et j’ai craint qu’il ne soit à la hauteur de mes attentes. Malgré sa manifeste timidité, il ne se fit pas prier pour me suivre et je le guidai jusqu’à la chambre de Jules.

Le reste alla très vite. J’ouvris une trappe dissimulée sous un tapis et, l’un après l’autre, nous nous faufilâmes dans l’ouverture. Puis accroupis, il nous fallut parcourir une distance d’une vingtaine de pieds qui nous amena jusqu’au milieu de la maison. Dans la pénombre qu’éclairait faiblement une ampoule nue, l’atmosphère devint soudainement saturée… d’humidité.

Et là, quoiqu’il s’y attendait un peu, je lui fis part du désir qui me tenaillait depuis de trop nombreuses heures… qu’il répare sans tarder la rupture de la conduite d’eau chaude qui, la veille, m’avait valu, une douche froide. Vraiment très froide.


PS : À Marie-Clodine : je suis inscrite au cours de création littéraire de l’IFP. Vous trouverez, dans mon profil, mon adresse courriel. Au plaisir d’échanger!

mardi 1 décembre 2009

Des-pressions économiques ...


Lorsque ma Jéromienne me téléphona pour m’annoncer qu’elle allait passer à mon atelier afin de me confier l’ajustement de son chemisier, j’étais à genou sur le plancher, entourée de végétaux desséchés et de sacs-cadeaux remplis de sable.

Je profitais du calme qui, espérons-le, précédera la tempête de contrats qui finira peut-être par s’abattre sur moi avant Noël. La semaine dernière, avec la neige qui tardait, les boutiques de la rue Principale étaient vides et les «madames» derrière leur comptoir avaient la mine aussi longue qu’un crépuscule d’automne en temps de disette. Est-ce que la récession est déjà assez loin dans la mémoire collective pour qu’avec ces premiers flocons annonciateurs de parties des Fêtes, résonnent à nouveau les tiroirs caisse? Je le souhaite, comme j’aimerais que tous les pantalons qui se vendront soient trop longs, les pinces des chemisiers pas assez profondes et les épaules des vestons, trop larges.

Entre temps, si ma jolie, pour ne pas dire très mignonne, pancarte attire le regard de quelques clients potentiels qui habitent mon quartier, mon annonce dans le journal n’a pas le même succès. Quant aux centaines de cartes professionnelles déposées dans presque toutes les boutiques du centre-ville, elles n’ont encore donné aucun résultat. Je ne désespère pas, mais bon, il serait temps que ça bouge un peu, non?

Ainsi, en attendant la cohue de clients qui s’arracheront mes vêtements services, je prends un plaisir fou à bricoler mes décorations de Noël. Après les couronnes de la semaine dernière, je me suis demandé ce que je pourrais ajouter à l’extérieur qui, tout en étant original, respecterait mon budget. Et de combien il était ce budget? Euh, d’environ 2000 … sous. Comment? Vous trouvez que ce n’est pas beaucoup? Moi non plus et c’est tant mieux! Pourquoi? Oh! Vous en posez des questions ce soir! Parce que cela me permit d’utiliser deux ingrédients qui abondent littéralement. Lesquels? Les plantes de mon jardin et … mon imagination qui, contrairement à l’économie, ne connaît pas de marasme.

Nature morte avant sa seconde vie.

Avec des retailles, j'ai confectionné des enveloppes de tissu à l'intérieur desquelles j'ai inséré des grands sacs de plastique remplis de bourrure. Cette photo est cliquable.

Ma couronne verte, sur ma porte de la même couleur, passait inaperçue. J'ai récupéré la boite d'un siège de toilette (qui n'est toujours pas installé), l'ai décollée et tournée de l'autre côté de façon à ne plus voir les inscriptions. Une fois remontée, garnie d'un ruban (magasin à $1) et de pommes de pin, on oublie tout à fait ce qu'il y avait à l'intérieur!