lundi 24 janvier 2011

Pour que l'habit ...

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... fasse le moine!

samedi 22 janvier 2011

À deux pas de la tentation ...


Je l'attendais depuis des jours, des semaines, des mois… Et enfin, il fut là.

Depuis, l'envie me tiraillait de faire un premier pas vers lui, mais chaque fois, trop pressée, je me ravisais, reportant notre rendez-vous.

Est-ce le froid polaire de ce samedi glacial? Le besoin impérieux de m'évader de la cellule que peut devenir ma tanière lorsque trop peu souvent abandonnée? Il n'en demeure pas moins qu'il me vint, aujourd'hui, un désir impossible à réfréner, la nécessité absolue de sortir, de prendre l'air et la poudre d'escampette. Sans détour aucun, mes pas me conduisirent à lui.

Trois minutes à peine me suffirent pour arriver à destination. En face de moi, près du trottoir, 6 lettres flamboyantes attirèrent mon regard. Elles avaient été placées là à bon escient. Le message était clair. Il m'attendait…

Au début de l'après-midi, j'eus enfin le plaisir de pousser la porte du tout nouveau Cozicafé, un endroit ravissant aux délices multiples et savoureux. À l'étage, certains laisseront errer leur regard sur les pentes du Mont-St-Sauveur, observeront les passants déambuler sur la rue Principale ou encore prendront le temps de le laisser s'écouler lentement, en feuilletant le journal ou en bouquinant.

D'autres, dans un cahier Éco Junkie, gribouilleront les prémices d'un billet qui fera peut-être oublier à un lectorat assoiffé, les absences non motivées d'une blogueuse sous-alimentée en événements inspirants.




samedi 8 janvier 2011

Basses résolutions ...


Les décorations de Noël ont réintégré leurs boites, 4 Amossois sur 5 ont traversé le parc La Vérendrye en sens inverse et 2 Vancouverois ont reculé les aiguilles de leur montre quelques heures après avoir dit au revoir à la tribu qui les avait accompagnés à l'aéroport et qui s'est ensuite dispersée dans la métropole pour les uns, dans le Nord pour les autres.

Les traces du passage de mes visiteurs ont été effacées, les meubles du salon ont joué au fauteuil musical et des clients ont recommencé à sonner à ma porte.

Après deux semaines d'effervescence et une pendaison de crémaillère réussie, la maison de Grande-Sœur et Bôf-Adoré a repris son souffle ainsi que ses habitudes et vit au rythme de ses trois occupants.

Jules est sorti de sa tanière, tandis que Mimi-Fée regrette déjà les quatorze paires de mains qui la gratouillaient ou qui lui refilaient, sous la table, des bouchées de six-pâtes, des miettes de dindes ou un bout de fromage.

Dans l'âtre, les cendres ont refroidi et le silence fait à nouveau entendre sa symphonie pour clavier à laquelle se mêle le timbre eurythmique de ma nouvelle compagne plus que trentenaire, une Britannique d'origine qui a traversé l'océan à la nage dans un conteneur afin de venir ponctuer mes heures de sa voix mélodieuse.

Le calendrier 2010 a tourné sa dernière page et celui de 2011 étale son ventre qui n'est déjà plus vierge. Ce sera bientôt le temps de préparer les déclarations et les relevés, de réfléchir à ce que nous voulons faire de ces 12 mois et sortir du placard un vieux rêve à réaliser. Particulièrement s'il est complètement fou.

La nouvelle année verra des amours naître et d'autres s'éteindre, des défis relevés et des obstacles se dresser. Pour les uns elle sera parsemée d'imprévus et de changements de direction tandis que pour d'autres, elle sera tracée à l'encre indélébile.

Certains ont pris des résolutions, comme arrêter de fumer, faire de l'exercice ou perdre du poids. D'autres se promettent de visiter plus souvent leurs parents, de passer moins de temps devant l'ordinateur ou de réduire leur consommation de café.
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Pour ma part, sur ma page blanche du 1er de l'An, je n'ai réussi qu'à griffonner deux ou trois bonnes, mais molles intentions. Lesquelles, bien sûr, je m'empresserai de tenir … ou pas.

Bonne Année!