mardi 25 mai 2010

Lignes de départ ...


Dans 24 heures à peine, je serai à bord d’un Boeing 747 d’Air France qui se posera, 7 heures plus tard, sur le tarmac de l’aéroport Charles-de-Gaules. Puis, au milieu de l’après-midi de jeudi, ce sera un Airbus Jet qui me transportera jusqu’à Bordeaux où Grande-Sœur et Bôf-Adoré viendront me cueillir.

Pour les 10 prochains jours, exit l’atelier et le boulot, la maison et le chat (pardonne-moi Jules…), le ménage et les repas, mon quartier et tout le tralala. Et euh… exit aussi l’ordinateur.

Si je penserai à vous? Oh, bien sûr, mais juste un peu. Si je prendrai des photos? Vous pouvez y compter… par centaines! Si je vous livrerai, en cours de route, des comptes rendus des lieux visités, des paysages admirés et des gens rencontrés? Mmm, ça non, ce n’était pas dans mes plans.

Mais promis, à mon retour je vous ferai découvrir, entre autres, les mystères qui se cachent derrière les murs de ce château. D’ailleurs, il parait que le soir dans les chaumières, on murmure tout bas qu'il … n’est pas hanté.

Zut…



lundi 24 mai 2010

Prendre ombrage ...

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N’est-ce pas agréable cette température estivale? Ne donne-t-elle pas envie d’être en vacances? De se prélasser sur une terrasse, de plonger dans la piscine ou de pique-niquer sur l’herbe? De rouler en moto ou en décapotable, de s’étendre sur une chaise longue, de lécher un cornet à une ou deux boules? De fermer l’ordinateur, de profiter du soleil, du ciel bleu, de la vie, quoi?

Comment? C’est trop chaud? Inconfortable? On préfère les endroits frais à l’abri du soleil? Ah bon…
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jeudi 20 mai 2010

Côté jardin ...

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D'ici mon départ pour le château Marouatte où m'attendra peut-être un Prince la famille de Bôf-Adoré, j'ai mille et une choses à faire. Mais ce matin, la tentation l'emporta sur la discipline (bon, ce ne sera pas la première fois ...) et j'ai croqué pour vous quelques images de mon jardin.
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lundi 17 mai 2010

Maille à partir ...


- Il y a plusieurs jours que je n’ai pas vu l’intrus, il doit s’être trouvé un autre jardin à squatter, lançai-je à Monsieur-à-tout-faire cet après-midi alors qu’il s’affairait autour de ma piscine.
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- Eh! Non! me répondit-il. Je viens de l’apercevoir qui se cache là-bas.

- C’est pas vrai? Encore? Cette fois il va devoir quitter les lieux et j’irai le reconduire moi-même, rétorquai-je.

- Euh… Je m’en serais bien occupé, mais j’avoue que j’aime pas trop ça, ajouta mon brave voisin avec un sourire penaud.
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D’un pas décidé, je me dirigeai vers l’endroit qu’il m’avait indiqué et, accroupie, je distinguai le dessus de la tête de celui qui, malgré les avertissements et les nombreuses expulsions, s’entête à revenir. Et c’est sans mettre mes gants blancs, ni même les bleus, que j’affrontai l’embarrassant personnage sous le regard stupéfait de Monsieur-à-tout-faire qui, croyez-moi, n’en menait pas large.

La lutte fut serrée et l’adversaire s’esquiva plus d’une fois. Monsieur-à-tout-faire lui mit des bâtons dans les roues, me tendant la perche à maintes reprises. À la fin, c’est un véritable coup de filet qui mit fin à l’échauffourée et, après un cri de victoire, je saisis l’importun par le cou et l’enfermai dans un cachot de fortune d’où je pus observer sa mine déconfite et verte de dépit.

Sans attendre, je pris la route rue vers l’est, tournai à la première intersection à droite et, juste en bas de la côte, là où un ruisseau bordé d’herbes folles coule doucement, je libérai mon prisonnier qui prit ses cuisses à son cou sans demander son reste.
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Débarrassés de notre visqueux individu, la voie était dorénavant libre pour que Monsieur-à-tout-faire puisse traiter au chlore et à l’algicide, l’eau verte de ma piscine bleue…
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… et que de mon côté, je reprenne mon dur labeur.
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dimanche 16 mai 2010

C'est la vie ...

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Hier, un pan de ciel bleu m'invita à sa table et, câlinée par son ami le soleil, je consentis à laisser le temps s'arrêter un instant.
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Coiffée de gris, Val David étalait le vert tendre de ses feuilles naissantes et le blanc de ses pommiers en fleurs, illuminant le regard de quelques bipèdes ébaubis.
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Sur la terrasse du C'est la vie Café, je m'arrêtai un moment, le temps de profiter de l'une et d'en siroter un autre en me disant tout bas que ...
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... c'est un peu ça, la vie.
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vendredi 14 mai 2010

mardi 11 mai 2010

Suivre sa route ...


Dès que j’ai posé les yeux sur lui, j’ai compris que nous étions faits l’un pour l’autre, qu’il était celui que j’attendais. Il était encore mieux que dans mes rêves: noir, le regard perçant, l’allure fière et soignée, encore jeune et manifestement en forme.

À peine avions-nous passé quelques minutes ensemble que je me sentis à l’aise et en sécurité, lui faisant entièrement confiance. Ce n’est peut-être qu’un Fée-ling, mais j’ai le sentiment qu’il ne me laissera pas tomber lorsque j’aurai besoin de lui. Qu’il sera là malgré le brouillard et les tempêtes, malgré la pluie qui, assurément, précédera le beau temps.

Avec lui je ne craindrai pas l’éloignement; il est de ceux qui possèdent ce quelque chose d’unique qui réchauffe l’atmosphère, même à distance.

Oh! Je sais que nous ne pourrons sans doute pas éviter tous les éventuels incidents et les inévitables mises au point, mais nous sommes débordants d’assurances et de bonnes intentions. Cela devrait suffire, non?

Au moment de quitter Amos hier matin, je n'eus qu'à lui tendre la main pour qu’il s’ouvre comme jamais il ne l’avait encore fait avec moi. Puis, dans un chuchotis, il me fit comprendre qu’il était prêt à me suivre où que j’aille et que ma route serait dorénavant la sienne.




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Gino, mon nouveau complice et rutilant Pontiac Wave de l’année … 2005

jeudi 6 mai 2010

Pour Maman ...

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Ce matin, j'ai pris l'autoroute 15 nord, puis la 117, emportant dans mes bagages mon cadeau pour la fête des mères.
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N'en finissant plus de retoucher ici, de camoufler là, je n'espère plus qu'une chose: que la peinture soit sèche dimanche!
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Bonne fête des Mères à toutes les mamans!
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xxx

mercredi 5 mai 2010

Spa-ssereau...

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Un vigoureux massage aux herbes, en augmentant le rythme cardiaque, contribue à l'élimination des toxines.
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Une chambre spécialement conçue, dont l'atmosphère est contrôlée, favorise la relaxation tout en permettant au corps de demeurer bien au chaud.
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Après un seul traitement, les résultats sont ébouriffants; on peut remarquer ici l'oeil plus vif et la souplesse des membres.
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Il est toutefois à noter que le forfait ne comprend pas de mise en plis, ni de pédicure.
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Nous encourageons fortement la reprise des exercices immédiatement après le traitement, comme le vol de branche en branche ...
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... ou la randonnée pédestre.
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Nous ne recommandons pas plus d'un traitement par période de douze ou treize ans, toutefois les téméraires ou suicidaires pourront s'adresser à notre recruteur qu'on pourra reconnaître à son nouveau badge sonore.
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dimanche 2 mai 2010

Virer au rouge ...



«Tu m'as fait rougir avec ton commentaire. Pis lui qui s'en va dire que ça coûte pas plus cher!», m’écrivait mon amie HabsfanDan peu après que l’entrepreneur venu constater les travaux à faire à l’étage, soit reparti.

C’est qu’au moment de quitter l’appartement de ma locataire, je mentionnais à l’homme que Bôf-Adoré envisageait de faire lui-même les travaux durant l’été, mais que la période des vacances, à mon avis, était mal choisie. J’ai ajouté que c’était la raison pour laquelle je lui demandais un devis, espérant que le coût ne serait pas trop élevé, amenant mon beau-frère à déléguer le boulot qui serait fait plus rapidement. Et, à la blague, j’ai dit à HabsfanDan: «Puis, tu ne trouves pas qu’il est plus beau que Bôf-Adoré?».

Le rouge qui gagna le visage de ma voisine fut assez éloquent: le charme de l’entrepreneur n’opérait pas que sur moi.

Quelques heures plus tard, c’était à mon tour d’avoir le rouge aux joues, mais pour une raison nettement moins agréable.

Via Facebook, on m’avait envoyé un message :

«J'apprécierais que tu laisses mon milieu en paix (…) Je ne sais pas ce que tu cherches à faire et que tu peux bien raconter à ma mère (elle a changé vs ma blonde) mais une chose est sure si faut que je m'installe en Australie pour avoir la paix, je le ferai (…)».

Après avoir lu, relu et re-relu les quatre paragraphes pour m’assurer que ce n’était pas une mauvaise blague et, devant le ridicule de la situation, j’ai respiré un coup avant de cliquer sur le lien Facebook de X:

«(…) cela voudrait dire que je devrais dorénavant ignorer toutes les personnes que j'ai connues et qui ont un lien avec toi??? (…) Désolée pour les tracas que j'ai pu te causer en saluant D, en félicitant C et en répondant aux gentilles attentions de B. J'aviserai le premier et la dernière qu'il est mieux, dorénavant, que nous fassions comme si jamais nous ne nous étions connus. Ça te va comme ça? Alors, oublie l'Australie! Ça doit coûter la peau des fesses de déménager là-bas! (…)».

Un instant plus tard, j’écrivais à un nouvel ami Facebook ceci:

«Salut D. Il semble que j’ai causé un raz-de-marée en t’adressant une demande d’amitié ; j’en suis désolée. Par conséquent, il est préférable que je te supprime comme ami Facebook. Mes salutations à S.»

Puis, en soirée, j’ai téléphoné à B à qui je n’avais pas parlé depuis près de 4 ans:

«Bonsoir B! Merci beaucoup pour vos souhaits d’anniversaire, c’est gentil d’avoir encore pensé à moi cette année, toutefois il vaudrait mieux que vous cessiez de m’envoyer des cartes à ma fête et à Noël. Il semble que votre fils soit au courant et cela met la pagaille dans son couple. Et puis, lorsque vous en aurez l’occasion, pourriez-vous lui dire que, contrairement à ce qu’il croit, c’est la première fois ce soir que nous nous parlons depuis l’automne 2006 ?»

En raccrochant le combiné, j’ai inspiré lentement, profondément jusqu’à ce que je rouge quitte mes joues, n’y laissant qu’un peu de rose d’indignation.

Misère !