jeudi 29 novembre 2007

mardi 27 novembre 2007

Pas pressés...


Au programme demain: repassage...

Trop de pression ...

En 10 ans, ça ne m’était jamais arrivé. Durant la nuit, la pression disparaissait, ça se vidait. Au matin, il ne restait plus rien, pfff… zéro.

Aujourd’hui, pourtant, ça s’est produit. Comme ça. Et je ne l’ai pas vu venir. Il fallait que ça tombe le jour où je m’étais fixé un objectif pas évident. Où je savais qu’il me faudrait travailler jusque tard dans la soirée pour ne pas dire tôt dans la nuit.

Pas de temps à perdre. Lundi il faut que la commande soit livrée à mon client. Mais ce matin … sapristi… le courant semblait ne pas passer, il ne se produisait rien… Catastrophe!

Ça m’a coûté $87.56 pour me faire dire que mon compresseur se portait très bien, et que la raison pour laquelle il ne voulait pas démarrer, c’est que sa pression était suffisante dans le réservoir. Et qu’à 95 livres, c’était normal qu’il refuse de partir. Pourquoi un compresseur? La machine qui sert à percer les vêtements et à y poser des œillets y est reliée. Pas de compresseur, pas de finition, rien que ça …

Hier soir, je l’ai débranché à 23h30 et il venait probablement de se remplir. Ça fait 5 ans qu’il a pourtant une petite fuite qui le fait se vider t-o-t-a-l-e-m-e-n-t la nuit. Faut croire qu’elle a pris la fuite …

Ça aurait pu être pire finalement … bon, ouste, au boulot!

dimanche 25 novembre 2007

Cher Père Noël...

Il reste à peine un mois avant notre prochain rendez-vous. Comme l’année a passé vite! Qu’il s’en est passé des choses depuis le 25 décembre dernier. Enfin, tu le sais. D’ailleurs je te remercie pour tes gentils messages d’encouragement et les blagues de Rudolf que tu m’as transmises pour me dérider …(euh…pourrais-tu subtilement lui conseiller de varier un peu son répertoire?).

Tu dois être débordé. Et tout ce courrier auquel tu te fais un devoir de répondre. Heureusement que des bénévoles t’apportent leur aide depuis quelques années!!! Puis il y a la gestion des listes de cadeaux, ceux que tu dois magasiner et d’autres que tes lutins fabriquent (ce sont mes préférés!). Mais je te connais, tu seras prêt à temps.

Tu as remarqué combien, souvent, les gens dépensent sans compter pour acheter plein de cadeaux à leurs proches? Comme si la quantité était un gage de leur amour. Une façon de dire aux leurs : vois comme je t’aime… malgré que tout le reste de l’année, je ne te l’ai pas dit, que je n’étais pas à ton écoute, que je n’ai pas pris le temps d’en passer avec toi.

Oh, c’est certain, sous l’arbre se retrouveront des présents vraiment cool. Des trucs utiles. Mais nous savons tous les deux que dans le lot, il y en aura en trop, des pas nécessaires et des carrément superfétatoires, qui iront rejoindre les autres accumulés au cours des années, dans une boite au fond du placard. Et tout cet argent dépensé inutilement mais qui donne dont bonne conscience…

Pendant que j’écris ces lignes et que j’imagine la somme de ces achats inutiles, je ne peux m’empêcher de penser à tous ceux qui sont démunis. Ceux qui, malgré l’amour des leurs ou pire… sans , n’auront comme présent, qu’un ventre vide ou un pincement au cœur. Je pense aux organismes d’ici qui amassent des aliments, des vêtements, des jouets. Je pense aussi aux bénévoles qui rendent visite à des personnes hospitalisées ou âgées qui, sinon, seraient seules durant la période des Fêtes. Et à d’autres également qui n’ont pas eu la chance de naître, comme nous, dans une certaine abondance, pour ne pas dire une «abondance certaine ».

Récemment, j’ai reçu par la poste un « catalogue de cadeaux de Noël » hors du commun. J’y ai découvert un grand choix de présents dont plusieurs ne coûtent que $30.00. De véritables trésors. De ceux qui peuvent changer une vie, apporter un coup de pouce pour l’avenir. D’ailleurs tu m’en avais parlé lors d’un récent courriel.

http://www2.worldvision.ca/gifts/app?lang=fr&mc=3221611


Et je me suis mise à rêver Père Noël (tu me connais …). Songe à la différence que ça ferait si quelques uns d’entre nous décidaient, au lieu des cadeaux superflus, d’en remplacer 1 ou 2 par un de ceux qu’on retrouve dans ce catalogue. Et qu’ils offrent ce présent d’espoir au nom des leurs.

Je pense à une certaine grand-maman qui a déjà tout (en 2 exemplaires!) et qui, chaque année, exhorte les siens de ne rien lui donner. Je l’imagine ouvrir une carte et y découvrir qu’en son nom, ses enfants ont offert à une famille d’Afrique 2 poules et 1 coq! Quel bel exemple d’altruisme aussi ce serait si un enfant recevait une carte lui annonçant, que dans un pays lointain, des enfants comme lui ont reçu des vêtements chauds. De sa part.

Enfin, comme Fée je n’ai que peu de pouvoirs, tu le sais. Et c’est pourquoi j’ai pensé que ce billet pourrait peut-être faire une toute petite différence. Et donner envie à quelques personnes de partager avec les gens d’ici et ceux d’ailleurs.

Je te souhaite une bonne tournée cher Père Noël. Habille-toi chaudement et n’oublie pas les couvertures pour les rennes! Je t’aurai préparé une grande tasse de thé bien chaud. Et un muffin aux canneberges, tu sais, la recette que tu aimes tant qui me vient de mon amie Carmen? Il y aura aussi quelques pommes pour ton équipage.


A très bientôt,


Fée
XX

PS : Cœur de Lion, un ami, m’a demandé de te faire un message: Pour Noël, tout ce qu’il demande, c’est du bonheur et de la santé, pour lui et les siens. Je sais que tu as des contacts, alors je peux compter sur toi?

samedi 24 novembre 2007

Soleil d'hiver

Ce matin, lorsque j’ai tiré les rideaux, le soleil se mirait dans le lac, au bout de la rue, aveuglant. Un beau soleil d’hiver. La neige tombée la veille habillait de blanc le parc et, heureusement, ma pelouse hirsute qui est loin d’être un exemple.

L’hiver est là. Certains aujourd’hui feront leurs premières descentes de ski. D’autres commenceront à installer les décorations de Noël. Et si je me fie aux stationnements bondés des centres d’achat, cette première vraie neige sera une aubaine pour les commerçants.

Pour moi aujourd’hui, pas de ski, pas de magasinage et les boites de décorations de Noël resteront au grenier encore quelques semaines. Par contre, j’ai fait une balade de voiture. Oh, pas loin. Un court trajet qui m'a amenée à la ville d’à côté. Mais quel panorama… j’ai pourtant fait ce trajet des tas de fois. Cependant je le découvre toujours différent. Pas tout à fait le même. La route est sinueuse et nous oblige à rouler lentement. On a tout loisir d’admirer les grands champs, les arbres majestueux parfois regroupés en îlots. Quelques jolies et vieilles maisons. Et pas très loin d’un théâtre perdu en pleine campagne, avec un peu de chance, on peut apercevoir dans un pâturage, quelques magnifiques ruminants à la longue fourrure rousse et aux longues cornes.

Je suis amoureuse de cette belle région, de ses campagnes vallonnées, de ses montagnes et de ses lacs. J’y suis arrivée il y a maintenant 16 ans, presque par hasard, sans connaître le coin ni personne d’ailleurs. Comme une aventurière à la conquête de terres inconnues. Et je n’ai jamais regretté d’avoir jeté l’ancre en Estrie. Malgré la distance qui me sépare de ma famille, de mes amis. J’y ai fait mon nid et tout ce qui manque à mon bonheur c’est un oiseau, rare. Qui viendrait s’y poser parfois, pour que le temps, ce conducteur fou, puisse ralentir et même s’arrêter un peu.

jeudi 22 novembre 2007

Blitz d'avant Noël

Ça y est. Le blitz est commencé. Des lots de vêtements reviennent peu à peu de chez le sous-traitant. Comme on pouvait s’y attendre, y a eu des retards. Deux jours perdus… 16 heures à rattraper. A cause d’une couturière qui n’a pas respecté la date de livraison de son contrat. Permettez-moi … Grrrrrrrrr

Bon, heureusement, Sylvie, ma couturière-aide-à-la-finition-presseuse-préposée-à-l’expédition, est très efficace (et ne perd pas son temps devant son ordi, elle…) et met les bouchées doubles. Nous nous partageons la tâche, de la finition jusqu’à la mise en boite pour l’expédition dans les boutiques. Je suis privilégiée de travailler avec cette fille. Cela fait maintenant 6 ans que dure notre collaboration et sans elle, je n’y arriverais tout simplement pas.

J’ai même pu lui refiler une partie des corsages que j’avais à finir, afin qu’elle puisse rentabiliser son congé forcé en attendant qu’elle reçoive les vêtements qui lui seront remis en retard. Je n'ai pas trop protesté lorsqu’elle m’a offert de prendre une partie de mon lot… je suis tellement conciliante lorsqu’il s’agit de moins travailler! Ça m’en fera 33 de moins. Yes …

Ce n’est qu’à 17h00 aujourd’hui que j’ai terminé le repassage d’une petite vingtaine de ces corsages. J’ai pris un peu de retard dans mon horaire à cause du fer que m’a refilé Ex et qu’il m’a fallu nettoyer, détartrer et installer.

Après plusieurs semaines sans pressage, j’ai repris le beat. Ça ne se perd pas… comme la bicyclette y paraît. Lorsqu’on a repassé des centaines de vêtements d’un même modèle, la routine se réinstalle après le 2e. Manche gauche, manche droite puis le corps, en commençant toujours par la latérale gauche (pour ne pas repasser 2 fois au même endroit et ainsi perdre du temps). Puis un coup de fer sur les deux découpes médianes où ont été posés les œillets, accrochage sur le cintre, plaçage des 2 manches pour éviter que ça ne se froisse (fibres naturelles = très froissant lorsque fraîchement repassé). Le tout ne doit prendre que 5 minutes, pas plus. Après une vingtaine de vêtements, on arrive à le faire en 4 minutes.

Cependant, demain, après le laçage de ces 18 chemisiers, je serai à mon tour en pénurie de finition. Mais ça devrait être de courte durée. J’attends le coup de fil d’une des couturières de mon sous-traitant; dès qu’elle aura une trentaine de corsages cousus, elle m’appellera pour que je passe les chercher et que je poursuive la finition pendant qu’elle terminera la confection de la balance du lot. Je prévois ça pour samedi.

En attendant, grâce à Sylvie, ce sera à mon tour d’être en congé forcé. C’est pas drôle …je vais devoir me remettre à la procrastination… Misère…





dimanche 18 novembre 2007

La chasse

Voilà quelques jours que je me tiens à l’affût. Je guette le moindre mouvement, le plus petit souffle. Je suis armée jusqu’aux dents. Deux pistolets, pas neufs mais ils tiennent le coup. Des munitions de toutes sortes; certaines pourraient être qualifiées de douces mais d’autres font de réels dégâts.

Au début, j’étais maladroite. Il m’est arrivé de manquer ma cible, de viser à côté carrément. Heureusement… pas de témoin.

Je peux maintenant affirmer que je m’en sors mieux. Je charge plus vite que mon ombre et je suis devenue une vraie terreur. Enfin, pas lorsque j’utilise le gros calibre. Surtout que je dois tirer à bout portant, et là, immanquablement, je me retrouve les mains souillées. J’ai même failli en avoir dans les cheveux, mais la catastrophe a été évitée de peu.

Cette activité commence à me coûter cher mais elle tire à sa fin. Encore quelques jours à explorer le coin, à fureter partout pour m’assurer qu’il ne reste rien à traquer et à acheter un dernier lot de cartouches. Et ce sera fini. Je tournerai définitivement la page sur ce chapitre.

Tout y est passé, du scellant acrylique, en passant par la mousse à expansion moyenne ou encore à celle faite expressément pour les contours de portes et de fenêtres. Résultat : les horribles et coûteux courants d’air, je les ai tous neutralisés, mis en échec un à un.

Il me faudra toutefois quelque temps pour réparer les dégâts. Et c’est une tâche délicate … c’est que ça colle cette mousse, cet isolant expansif! J’en ai partout sur les doigts, sous les ongles. Puis il me faudra refaire tout le chemin parcouru pour, cette fois-ci couper le surplus de la %$#&? de mousse qui dépasse en gros bourrelets disgracieux. M’enfin … je vais peut-être pouvoir travailler à l’ordi cet hiver sans devoir porter un manteau et des bottes!

jeudi 15 novembre 2007

Tadam...

J’y pensais depuis un bout. Mais j’hésitais. Finalement, en juin dernier je me suis décidée à compléter la fiche d’inscription que j’ai retournée par la poste. Le tout accompagné d’un chèque de quelques centaines de dollars.

Peu de temps après, j’ai reçu une enveloppe avec le module 1 du cours Création Littéraire. Cool. Mais bon, il est arrivé plein de trucs, des commandes, l’été et j’avoue, j’ai procrastiné.

Au début de cette semaine, contre toute attente, j’ai pris mon courage à deux mains et mon panier de correspondance personnelle qui débordait et que j’avais ignoré sereinement jusqu’à maintenant. Qu’y trouvai-je tout en dessous? Trois rappels de l’IFP (Institut de formation professionnelle). Comme si j’avais pu oublier que je devais compléter le premier module. J’y pense chaque jour depuis juillet!

Donc, après avoir épluché tout le courrier qui finalement ne contenait que des sollicitations de la part de diverses œuvres de charité, de sociétés de protection des animaux, d’associations pour la recherche sur des maladies, je me suis mise à la tâche. Là? Maintenant? Oui, là, maintenant! Je tenais mordicus à vider le panier, au complet. Bon, ok, il restait un petit questionnaire de la CAA à compléter, puis un bouquin destiné à un couple d’amis de Cap-St-Ignace, René et Josée, dédicacé du Taximan le plus connu du web et que j’ai toujours pas posté (oups… désolé PL).

C’était pourtant pas si compliqué : je devais présenter deux textes récents (ou partie de texte). Pour ne pas trop exiger de mon courage, j’ai utilisé deux billets de mon blog. Il fallait aussi rédiger une présentation qui relatait mes antécédents (pas les judiciaires là…), les auteurs que j’affectionnais, la raison pour laquelle j’ai choisi de m’inscrire à ce cours. Peut-être pas compliqué, mais quand même … J’ai écrit un premier jet (2 pages). J’en ai effacé la moitié. Je l’ai relu, re-relu. J’ai élaboré. J’ai fait des modifications. J’ai ajouté des détails. Je les ai effacés.

Puis ce matin … tadam… après une ultime re-lecture, apporté des dernières modifications, corrigé quelques fautes qui m’avaient échappées, j’ai mis dans une grande enveloppe brune : ma présentation, les deux textes et, très important me rappelait-on, la feuille sur laquelle sont inscrits mes coordonnées et mon numéro d’étudiant. Je suis allée à la Poste et voilà… Ce que je suis fière de moi!

Euh… finalement pas tant que ça … dans mon énervement, j’ai oublié d’apporter le bouquin pour le poster à mes amis. Zut…

mercredi 14 novembre 2007

Pour une dernière fois...


Pour une dernière fois cette année, j’ai reçu une commande. Pas celle que j’espérais, mais une autre. Celle des modèles réguliers, en prévision de Noël. Sauf que j’aurais dû la recevoir au début du mois d’octobre… pas le 8 novembre.

540 vêtements. Avec une date butoir… le 3 décembre. Aucune livraison ne sera acceptée après cette date. Y a même une petite note sur ma commande que « l’idéal » serait que ça arrive en boutique dans la semaine du 26 novembre. J’ai failli rire. Mais c’était pas drôle.

Sur les 540 vêtements qui représentent mon salaire, entre autres, jusqu’au début de l’an prochain, je ne pourrai livrer que 373. Et ce sera par la peau des dents. Il s’en ait fallu de peu que je doive me contenter d’une production de 203 seulement. Mais … une bonne étoile brillait dans le firmament de mon entreprise : mon sous-traitant (autrement dit, Ex) avait justement des couturières qui étaient disponibles, il a fait passer mes coupes en priorité (merci Ex) et par hasard, il avait un fer industriel inutilisé qu’on a échangé contre une de mes machines dont je ne me sers pas.

Parce que pour arriver à livrer les 373 vêtements pour le 3 décembre, l’équipe de sous-traitance ne suffira pas à la tâche. Il me faudra faire la finition et le pressage de 170 chemisiers (les plus longs à finir et les plus froissants). Ça représente 4080 trous à marquer au crayon et à percer. Autant d’œillets et de rondelles à poser. 900 mètres de corde à couper dont 570 à passer dans les œillets pour le laçage. 1360 garnitures métalliques en forme de clochette à insérer dans les cordes avant d’y faire un nœud… afin que ça fasse joli. Soit entre 70 et 80 heures qui me seront nécessaires. Si tout va bien, mon sous-traitant devrait commencer à me livrer les chemisiers le 23 novembre prochain.

Ne me demandez pas ce que je ferai du 24 novembre au 3 décembre. Je serai dans les vaps…

vendredi 9 novembre 2007

Ho! Ho! Ho!

Je suis une romantique finie, type fleur bleue. Je rêve encore au prince charmant et je crois au Père Noël. D’ailleurs ce soir, j’ai eu une belle surprise. Au moment où j’écris ces lignes, la radio joue des airs que j’adore. De la musique de Noël… rien de moins.

J’avais oublié qu’un des postes que j’aime beaucoup, WEZF-Star92.9 de Burlington diffuse de la musique de Noël très tôt en saison. Et tout à l’heure, voulant fuir les années disco de rythme FM, j’ai syntonisé le 92.9. Ho!Ho!Ho! que de la musique de Noël pour mon plus grand bonheur. Volume à fond…

Je ne sais pas pourquoi cette période de l’année me rend si sentimentale. Pourquoi les premiers flocons me laissent toute remuée. La première chute de neige me donne le goût de passer la journée à admirer le paysage (plutôt que de travailler). J’aime l’esprit de Noël. Les retrouvailles. Pourtant durant les dernières années, j’ai passé quelques congés de Noël sans voir ma famille, ni mes amis, à travailler. Mais seule ou en famille, la période de Noël me rend toute chose, toute tendre à l’intérieur.

Et vous le devinerez … j’adore les films de Noël. Un de mes préférés : Maman j’ai raté l’avion, le premier. J’ai tellement aimé ce film, que durant des années, vers la mi-décembre, je le louais et je « trippais » littéralement. Dans ma liste figurait aussi les Muppets de Noël et… oui, je versais une larme chaque fois que le petit garçon-grenouille mourrait, même si je savais que dans le scénario final, il guérissait. J’aurais bien dû écrire au Père Noël à l’époque pour lui demander en cadeau les DVD de ces films… Qui maintenant sont devenus introuvables.

Malgré tout, il y a une éternité que je n’ai pas décoré la maison en décembre. Pour plusieurs raisons : la maison est en rénovation (depuis 14 ans …), mon ex ne trippait pas trop Noël, ma famille habite à l’autre bout de la province et c’est moi qui me déplace habituellement pour leur rendre visite, puis il y a le manque de temps, de motivation.

Mais cette année, je me ferai plaisir. J’aurai un sapin, un vrai qui sent bon et qui répand ses aiguilles partout. Et j’y installerai des petites lumières pour que le soir venu, je puisse passer des heures assise par terre devant l’arbre à rêvasser et à humer son parfum. A me dire à quel point c’est beau, c’est féérique. Et je sortirai mes vieilles décorations de Noël. Et les couronnes qui auront besoin d’être retapées. Et les sacs de cocottes de pin que j’ai cueillies durant l’été. Et les bas de Noël que j’ai confectionnés. Puis je me ferai une jolie nappe de Noël pour remplacer l’autre, que j’avais cousue il y a 25 ans et qui est déchirée!

Comme je suis en solo, j’irai probablement passer Noël avec ma vieille Maman dans le nord du Québec pour profiter de sa douce présence. Et je verrai mon petit frère et sa famille. Mes amis, des connaissances. Et malgré tout, j’aurai hâte de revenir dans mon nid y passer les festivités du Jour de l’An. Je me concocterai un souper, j’allumerai les chandelles et le poêle à bois et peut-être que si je peux dénicher le film « Bad Santa », je bouclerai la boucle en compagnie du Père Noël, de mon chien Pixel et de mon chat Jules.

lundi 5 novembre 2007

Fini ...

Fini …

Finis la grippe, les frissons, le nez qui coule, le cerveau ramolli…
Finie la semaine de congé où j’avais bonne conscience …
Finies les heures passées à lire, les longs moments à explorer le cyberespace…
Fini le week-end avec les amitiés qu’on découvre…
Finis les 2 derniers jours où le temps s’est arrêté …

Débute …

La semaine puisqu’on est lundi …
Avec une commande à tailler et une nouvelle collection à imaginer, à développer…
Un nouvel épisode qui s’annonce toutefois palpitant, stimulant.
Avec une énergie nouvelle qui est la bienvenue.
Et qui semble vouloir ranimer la flamme.
Celle-là même qui faiblissait, menaçait de s’éteindre.
La flamme nécessaire à la poursuite du quotidien, du boulot surtout…
Boulot pas toujours évident, pour lequel il faut batailler dur parfois.
Il a suffit d’une toute petite étincelle : un message somme toute banal, un mot, un intérêt manifesté…
Et puis voilà que la passion secoue les cendres qui la recouvraient, reprend un peu de service…
Et c’est ce qui pouvait arriver de mieux pour commencer la semaine, puisqu’on est lundi …