mercredi 7 août 2019

9, 6, 19, 2 …

Cela faisait 9 mois que j’avais quitté Saint-Sauveur, mon ex-collègue et amie Bénédicte, une poignée de gentils voisins, mes inoubliables petits pensionnaires à 4 pattes, transportant un bagage de presque dix ans de souvenirs, les uns à chérir, les autres à égarer quelque part dans le Parc La Vérendrye, et je n’avais toujours pas trouvé de maison.

Ayant patienté dans la petite habitation louée à l’entrée de mon village natal, juste en face des magnifiques Jardins St-Maurice, j’avais enchaîné la visite de propriétés.  Prix exorbitants, travaux urgents, localisation peu enviable, je finis néanmoins par jeter mon dévolu sur l’une d’elles, laquelle, sans être charmante, était du moins inspirante.  Arrivée au second rang de ceux qui la convoitaient, j’appris à 6 minutes de la fin de la clause de 72 heures, que les premiers avaient réussi l’exploit de trouver le financement.

Le doute s’immisça et je commençai à croire que jamais je n’arriverais à dénicher une maison qui saurait répondre à mes désirs et mes attentes.  Puis, en février dernier, je tombai sur une annonce parue sur un des réseaux sociaux. Quelques acheteurs potentiels s’étant déjà manifestés, je craignis un déjà-vu, mais le vendeur m’assura qu’aucune promesse n’avait été scellée.  Par conséquent, un jour neigeux de février 2019, je visitai une 19e maison.

À peine avais-je franchi la porte que je sus que ma quête était terminée :  la campagne près de la ville, spacieuse, minutieusement entretenue depuis les cinquante dernières années et abordable, j’avais enfin trouvé « la » maison parfaite.

Cela fait précisément 2 mois aujourd’hui que Blandine, Coco-le-chat et moi déménagions nos pénates dans notre nouvelle demeure.  Et nous l’aimons chaque jour d’avantage.




La patience vient à bout de tout…


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