Samedi dernier, la température fut parfaite pour une randonnée. J'acceptai avec enthousiasme l'invitation à me joindre à Fitzsou et à 2 collègues de travail pour une balade qui allait nous mener au lac Stewart, à l'ouest de Kuujjuaq.
Nous nous étions donné rendez-vous à l'entrée du chemin près d'un joli petit plan d'eau.
D'un bon pas, tout en devisant sur le temps qu'il faisait et sur les vacances qui n'étaient plus loin, nous pûmes profiter du peu de circulation pour marcher côte à côte ou deux par deux en savourant la chaleur du soleil sur nos bras nus et en bénissant l'absence de maringouins.
Au bout d'une bonne heure, à une intersection, Fitzsou nous indiqua la direction à prendre pour accéder au lac.
Nous découvrîmes une vaste étendue bleue et limpide, image rassurante lorsqu'on sait que ce lac est la source d'eau potable de la ville.
En quittant le chemin bordé de vert où arbres et arbustes exhalaient un parfum délicieux, le paysage changea radicalement; il était clair que nous arrivions en ville, dans la zone industrielle.
Une croyance locale veut que ceux qui touchent à l'eau du lac soient condamnés destinés à passer 10 ans à Kuujjuaq. Aussi, lorsqu’une des copines plongea sa main dans l'eau, j'ai vivement reculé… une éclaboussure est si vite arrivée!
Le temps de prendre quelques photos, nous avons repris la route pour nous diriger vers la base d'hydravion, lieu qu'affectionne particulièrement l'amie Fitzsou qui se sent dans son élément près de ces grands oiseaux de tôle.
Plutôt que d'emprunter la même route, il fut décidé que nous allions poursuivre sur celle qui nous amènerait à l'extrémité est de la ville.
En quittant le chemin bordé de vert où arbres et arbustes exhalaient un parfum délicieux, le paysage changea radicalement; il était clair que nous arrivions en ville, dans la zone industrielle.
C'est aussi dans ce secteur que se trouvent la station-service et l'hôpital.
À proximité de la réputée boutique d'art Tivi Gallery, deux copines manifestèrent le désir de retourner chez elles et d'aller reposer leurs jambes endolories. Avant qu'elles ne nous quittent, Fitzsou consulta son podomètre et nous apprit que nous venions d'accomplir une randonnée de 13 kilomètres.
Pas étonnant, après les avoir mis 17,563 fois l'un devant l'autre, que mes pieds n'aient eu qu'un seul désir… s'arrêter à la Tivi Gallery où une amie de Fitzsou offrit gentiment de nous faire monter à bord de sa voiture et de venir nous reconduire tout en haut de la ville. Mes pieds n'auraient pas supporté ces 4600 pas supplémentaires.
4 commentaires:
Wow! Tes reportages sont fabuleux! Tu fais le tour de Kuujjuaq comme je n'ai jamais réussi à le faire...
Bravo! Tu m'impressionneras toujours! xoxoxo
Je ne commente pas souvent, mais m'étant abonnée à Google-Reader, je te retrouve et je lis plus souvent. J'en étais restée à un château en France et je te retrouve au nord du nord.
Toujours intéressante.
Encore une belle randonnée qui donne le goût d'y retourner.
Un autre extraordinaire reportage!
Personne n'a jamais vu Kuujjuaq comme tu le décrits avant, j'en suis certaine.
Merci de partager tes aventures!
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