mercredi 4 août 2010

Chaude amitié ...

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Ce matin, Baladine et moi avions décidé de visiter Salem. Avant de nous mesurer aux sorcières qui pullulent dans la ville, il allait de soi de casser la croûte. C'est à cette jolie terrasse que nous nous arrêtâmes et où une jeune femme sympathique se fit un plaisir de pratiquer son français appris alors qu'elle étudiait à l'université McGill.
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Si vous passez dans le coin, c'est juste là...
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Alors que Baladine restait de glace devant certains spécimens de la faune locale, pour ma part, je craquai littéralement...
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Repues et grisées par la chaleur accablante d'un Salem urbain, nous fîmes quand même quelques pas sur Essex Street, petite artère fermée aux automobilistes. Commerciale, redondante et fade, la rue pavée n'avait aucun charme et nous enleva vite l'envie de poursuivre notre visite. Ce qui ne nous empêcha pas de croiser quelques personnages truculents.
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N'en pouvant plus de cette chaleur étouffante, Baladine et moi nous empressâmes de retourner à la voiture et de quitter cette étuve qu'était Salem. Notre prochaine destination: Manchester-by-the-sea.
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Dans le parc qu'il nous fallut traverser pour nous rendre sur la plage joliment baptisée Singing Beach , nous fîmes la connaissance de Ken French, un gentil monsieur qui nous donna une foule d'informations pertinentes, et de son compagnon fidèle de qui je tombai éperdument amoureuse. Si notre histoire s'avéra impossible, je garderai longtemps le souvenir de ses baisers tendres et mouillés.
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Après avoir fait mes adieux à Sassy, je trottinai aux côtés d'une Baladine empressée de se retrouver face à la mer. Tournant le dos au port, au parc et à nos nouveaux anciens amis, nous eûmes à gravir une longue pente et à en descendre une autre avant d'apercevoir l'océan à l'horizon.
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Si j'en crois Baladine, cette plage était fabuleuse. Personnellement, j'aurais pu la confondre avec celle de la veille: du sable, des vagues, des goélands, des rochers et trop de monde. Cependant, pour faire plaisir à mon amie, je tus mon ennui et le trompai en longeant la plage dans toute sa largeur, les pieds dans l'eau glacée et la tête dans les nuages.
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Comme quoi même les meilleurs amis peuvent parfois être diamétralement différents...
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2 commentaires:

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

C'est pas possible! Tu as vraiment croqué la dernière photo sans en avoir préalablement fait la mise en scène?
Alors là, CHAPEAU!...

Sally Fée a dit…

@ Mon Ange:

C'est au bout de la plage, alors que je m'apprêtais à revenir sur mes pas que j'ai vu ces deux copines sortir des vagues et aller s'asseoir côte à côte. La tentation était trop grande...

Lorsque j'ai pris le dernier cliché (de 3 ou 4, tu l'auras deviné), une des jeunes femmes s'est retournée mais a sans doute cru que je photographiais l'océan.

:O)