samedi 7 août 2010

Nature humaine ...


On nous avait recommandé de visiter le parc Halibut Point et c’est cette direction que nous prîmes hier, au milieu de l’avant-midi. Situé à l’extrémité sud de Rockport, nous nous sommes aperçues que nous aurions pu nous y rendre à pied … une fois arrivées à destination.

Les sentiers pédestres que j’avais imaginé découpés à travers la forêt s’avérèrent n’être que des tranchées serpentant à travers des bosquets de ronces. Néanmoins, le panorama qui apparut au dernier détour valut les 15 minutes de marche. Baladine, visiblement une fille d’eau, tomba en pâmoison face à l’océan, transportée. Moi, incontestablement de la terre ferme, j’eus plaisir à marcher sur les étendues de granit, parfois lisses, d’autres fois étagées, la tête ailleurs.


Lorsque le ciel se mit à crachoter, menaçant de ruiner nos mises en plis, je remorquai derrière moi une Baladine semblant douter de mon sens de l’orientation. Au hasard, je pris le premier sentier venu qui nous ramena près du stationnement où j’incitai mon amie à l’audace, ce qui lui permit de faire une brève, mais charmante rencontre. Déçues d’avoir marché si peu longtemps et profitant d’un ciel plus clément, nous reprîmes un autre petit chemin qui, cette fois, nous amena près d’un musée du granit où nous attendait un spectacle ébouriffant.
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De retour à l’appartement, malgré bien du temps passé à nous faire belles, il fut décidé à l’unanimité que nous allions souper «chez nous». Le silence de celui que nous avions baptisé John-David, n’y fut pas pour rien. La désillusion de Baladine ne résista pas à une demi-bouteille de rouge.

Ce matin, malgré que nous ayons songé passer la journée à Boston, les 87 degrés annoncés eurent l’effet d’une douche froide sur nos intentions. Baladine proposa alors une visite à la plage, ce qui me laissa de glace. Il fut ainsi décidé que ce serait chacune pour soi. Elle sauta donc dans un train qui l’amena à Manchester-by-the-sea où elle passa la journée à reluquer les mecs observer les gens, à faire les boutiques et à se tremper à demi dans la mer vagueuse et glacée.

De mon côté, 5 heures durant, je me baladai d’est en ouest, explorant une nouvelle plage, une marina, des rues sinueuses, d’anciennes carrières de granit, des boisés et le point d’approvisionnement en eau de la municipalité où je vis de jeunes adultes téméraires risquer de se casser le cou pour ébahir leurs amis.

Comme c’est demain matin que se termineront mes vacances et que je devrais être en train de boucler mes valises, je vous offre en vrac le fruit de mon safari-photo à Rockport.





















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À bientôt, en direct du chantier de Grande-Soeur et Bôf-Adoré!
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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Si Fée avait choisi d'accompagner Baladine, nous n'aurions jamais vu ces Fée-riques images, que j'ai passé un long moment à admirer, spécialement la photo avec le petit pont et la maison bleue perdue dans la verdure, à faire rêver!

Même celle avec la vilaine affiche "No trespassing" est invitante; qui aurait envie de trépasser dans un endroit pareil!

:)

Je me répète mais je voyage décidément beaucoup grâce à vous tous! Merci Fée! Et bon retour à la réalité, c'est Jules qui sera content!

Sally Fée a dit…

Heureuse de te faire voyager Lise. La "verdure à faire rêver" était le petit parc juste en bas de notre gite (la maison bleue).

Rockport est une ville des plus charmantes, comme nos hôtes Beverly et son époux.

J'ai particulièrement aimé me balader au hasard de mes Fée-lings; j'y ai découvert l'envers du décors (tout aussi beau que l'endroit).

Mon Jules était très heureux de retrouver sa maîtresse malgré les caresses reçues de HabsfanDan, de Grande-Soeur et même (parait-il) de Bôf-Adoré!

:O)

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Bon retour chez-toi! Merci pour ce voyage en images... Ça fait du bien à mon quotidien...

Zoreilles a dit…

Quelle belle journée nous avons passée en ta compagnie... Et ces photos qui font rêver... Ma préférée, c'est celle des petits voiliers tout blancs.