.
Les vacances, selon Baladine, sont une occasion de changer nos moins bonnes habitudes, d'expérimenter de nouveaux trucs et de faire des choses que nous ne ferions pas en temps normal.
.
Puisque j'avais réussi à la convaincre de goûter aux frites de patates douces, il aurait été délicat de refuser de perdre passer du temps à me faire bronzer sur la plage de Good Harbor à Gloucester (prononcer Glawster).
.
La dernière fois que je m'étais ainsi exposée à demi nue, remonte à la fin de l'été 1988 au Mexique. Bon... une fois tous les 22 ans n'est pas coutume.
.
En arrivant à la plage, après avoir déboursé $20 pour stationner Gino, Baladine proposa d'installer nos chaises (thanks Beverly!) près d'une dune herbeuse. En théorie, ceci devait nous permettre plus d'intimité lorsque le temps viendrait de dégrafer le haut de nos costumes de bain, évitant ainsi les démarcations au dos.
.
En pratique, le jeune homme qui vendait des "slushs" à quelques mètres de nous pu constater la non-intégralité de mon bronzage lorsque je dus me contorsionner pour réussir à enfiler sur ma peau moite, le soutien-gorge de mon maillot qui n'a pas d'agrafe au dos.
.
Un peu plus loin, malgré la mer glacée, quelques braves s'avancèrent dans les vagues rugissantes et une poignée d'enfants s'en donnèrent à coeur joie, à plat ventre sur leur planche de mousse.
.
Notre séance d'exhibitionnisme de bronzage terminée, je suggérai qu'on transporte nos sièges plus près de l'eau pour profiter du spectacle et se soustraire à la mini tempête de sable qui nous le jetait à la figure.
.
La marée montante sonna l'heure de la retraite et notre faim de louves, celle du dîner.
..
De retour à l'appartement, une douche, une salade de thon arrosée d'un pinot noir, des vêtements décontractés et un peu de rouge sur les lèvres suffirent à nous ragaillardir et à nous donner à nouveau l'envie de prendre le large.
.
Enivrées d'été, de farniente et de bon vin, nos pieds nous semblèrent le plus sage des moyens de transport. Du Front Beach, à deux minutes ...
De retour à l'appartement, une douche, une salade de thon arrosée d'un pinot noir, des vêtements décontractés et un peu de rouge sur les lèvres suffirent à nous ragaillardir et à nous donner à nouveau l'envie de prendre le large.
.
Enivrées d'été, de farniente et de bon vin, nos pieds nous semblèrent le plus sage des moyens de transport. Du Front Beach, à deux minutes ...
.
.
... jusqu'au Bearskin Neck pas beaucoup plus loin, nous primes le temps d'admirer les vitrines des marchands de tableaux, des joailliers et des souffleurs de verre. Baladine m'entraîna ensuite chez un fabricant de fudge et d'oreilles d'éléphant, dans des boutiques de fringues, de sacs à main et de chaussures où elle fit d'heureuses trouvailles.
... jusqu'au Bearskin Neck pas beaucoup plus loin, nous primes le temps d'admirer les vitrines des marchands de tableaux, des joailliers et des souffleurs de verre. Baladine m'entraîna ensuite chez un fabricant de fudge et d'oreilles d'éléphant, dans des boutiques de fringues, de sacs à main et de chaussures où elle fit d'heureuses trouvailles.
.
Au bout des rues étroites et piétonnières, il nous arriva de tomber sur de vastes stationnements mouvants.
.
Et sur un Dominic Tardif avec un seul "f", ce commerçant américain fier de nous raconter ses lointaines origines sherbrookoises et de nous souhaiter, dans les seuls mots francophones qu'il avait appris, de "bons vacances".
.
.
PS: La plupart des photos peuvent être agrandies en cliquant dessus!
4 commentaires:
Joli reportage magnifiquement illustré.
Une petite question d'ordre pratique : comment faites-vous, en rédigeant vos textes, pour réussir à rayer des mots comme "exhibitionnisme" remplacé par(fausse?) pudeur par bronzage ?
Y a un truc, comme dirait l'autre, que je ne connais pas, à ma grande honte.
Tes photos sont magnifiques, comme d'habitude. Quelle grande année de découvertes pour toi ma Bonne Fée!xoxo
Fée,
n'étant pas à l'aise avec une phrase, j'ai supprimé le commentaire. Rien d'inquiétant, d'ailleurs tu le verras si tu les reçoit dans ta boîte de courriel. J'aurais dû le laisser...
En tout cas tes photos sont très inspirantes....
:-)
@ François:
Pour "biffer", c'est tout simple. Vous utilisez les touches < et sa semblable > qui devraient se trouver sur votre clavier. Le mot à rayer doit être encadré par < S > au début et par < / S > à la fin et ce, sans espace aucun entre le mot et les symboles. Ici, dans l'espace "commentaire", j'ai dû les séparer pour que Blogger accepte de publier ma réponse.
N'ayez surtout pas honte! Je l'ai appris récemment aussi.
Merci pour votre visite et votre commentaire!
@ Mon Ange:
C'est vrai que l'année 2010 en sera une dont je me souviendrai comme étant celle des voyages et des nouveaux paysages.
J'aime ...
:O)
xxx
@ Lise:
J'avoue que c'est aussi très inspirant d'être "ailleurs". J'ai bien l'intention de recommencer!
;O)
Enregistrer un commentaire