Y a de ces lundis matin où tout semble vouloir aller lentement. On se lève quinze minutes plus tard parce que c’est si bon de rêvasser un peu au lit. On prend le temps de répondre à un ou deux courriels en attendant que l’eau bouille pour le thé. On s’étire longuement en pratiquant notre « salutation au soleil »… rien ne presse, donc on fait la série de 22 mouvements. Puis on se prépare sans se bousculer, pourquoi d’ailleurs le ferait-on ?
Soudain… « Driiiiiiiiiiing » !!! Le téléphone sonne et il est à peine 9h30 (ne pas oublier qu’on vient à peine d’avancer l’heure…). C’est ma cliente de Chicoutimi qui me dit candidement que sa boutique participera à un défilé de mode samedi prochain (oui, le prochain samedi…) et qu’elle aimerait beaucoup recevoir une partie de sa commande jeudi. Euh... jeudi, ce sera dans trois tout petits jours. Et le tissu n’a été livré chez mon sous-traitant que vendredi dernier. Donc rien n’est encore fait. Mais c’est qu’elle est douée cette cliente pour m’avoir par les sentiments… Et moi qui aime faire plaisir… Alors je lui dis que je vais tenter de réaliser un miracle. Après tout Pâques sera dans quelques jours…
Alors j’embraye en vitesse supérieure, prépare mon p’tit dèj en deux temps trois mouvements, donne un coup de fil à l’usine pour savoir si le tailleur est là ce matin, à ma couturière pour vérifier sa disponibilité, réfléchi à la meilleure méthode de transport compte tenu du congé de vendredi. Puis je file chez mon sous-traitant afin de préparer le traceur pour le taillage. Heureusement il m’est facile de soudoyer la responsable de la coupe qui fut, par le passé, ma patroniste et qui est devenue une amie. C’est que mon sous-traitant est littéralement débordé et que techniquement il n’a pas le temps de faire ma coupe avant la semaine prochaine. Pour mettre toutes les chances de mon côté, je fais un brin de charme (à peine…) à Léo le tailleur qui m’aime bien. Je lui dis combien il rendrait ma cliente heureuse et quel plaisir il aurait à tailler mes magnifiques tricots au lieu de ses banals tissus habituels.
Bref, ma coupe a été faite vers la fin de cet après-midi. Ma couturière, Sylvie, ira chercher les lots demain matin à l’usine. Mercredi je me rendrai chez elle afin de commencer à poser les œillets sur les robes pendant qu’elle en terminera la confection. A la fin de la journée je pourrai rapporter chez-moi les vêtements pour les repasser, en faire le laçage et la mise en boite. Puis jeudi au début de l’après-midi j’irai porter le colis au terminus d’autobus afin que ma cliente la reçoive tôt vendredi. Elle aura des nouveautés à présenter à son défilé et elle en sera heureuse. Je le serai aussi en pensant que lundi prochain, je pourrai prendre mon temps, paresser un peu au lit et commencer ma journée lentement, comme j’aime le faire.
Soudain… « Driiiiiiiiiiing » !!! Le téléphone sonne et il est à peine 9h30 (ne pas oublier qu’on vient à peine d’avancer l’heure…). C’est ma cliente de Chicoutimi qui me dit candidement que sa boutique participera à un défilé de mode samedi prochain (oui, le prochain samedi…) et qu’elle aimerait beaucoup recevoir une partie de sa commande jeudi. Euh... jeudi, ce sera dans trois tout petits jours. Et le tissu n’a été livré chez mon sous-traitant que vendredi dernier. Donc rien n’est encore fait. Mais c’est qu’elle est douée cette cliente pour m’avoir par les sentiments… Et moi qui aime faire plaisir… Alors je lui dis que je vais tenter de réaliser un miracle. Après tout Pâques sera dans quelques jours…
Alors j’embraye en vitesse supérieure, prépare mon p’tit dèj en deux temps trois mouvements, donne un coup de fil à l’usine pour savoir si le tailleur est là ce matin, à ma couturière pour vérifier sa disponibilité, réfléchi à la meilleure méthode de transport compte tenu du congé de vendredi. Puis je file chez mon sous-traitant afin de préparer le traceur pour le taillage. Heureusement il m’est facile de soudoyer la responsable de la coupe qui fut, par le passé, ma patroniste et qui est devenue une amie. C’est que mon sous-traitant est littéralement débordé et que techniquement il n’a pas le temps de faire ma coupe avant la semaine prochaine. Pour mettre toutes les chances de mon côté, je fais un brin de charme (à peine…) à Léo le tailleur qui m’aime bien. Je lui dis combien il rendrait ma cliente heureuse et quel plaisir il aurait à tailler mes magnifiques tricots au lieu de ses banals tissus habituels.
Bref, ma coupe a été faite vers la fin de cet après-midi. Ma couturière, Sylvie, ira chercher les lots demain matin à l’usine. Mercredi je me rendrai chez elle afin de commencer à poser les œillets sur les robes pendant qu’elle en terminera la confection. A la fin de la journée je pourrai rapporter chez-moi les vêtements pour les repasser, en faire le laçage et la mise en boite. Puis jeudi au début de l’après-midi j’irai porter le colis au terminus d’autobus afin que ma cliente la reçoive tôt vendredi. Elle aura des nouveautés à présenter à son défilé et elle en sera heureuse. Je le serai aussi en pensant que lundi prochain, je pourrai prendre mon temps, paresser un peu au lit et commencer ma journée lentement, comme j’aime le faire.
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