Samedi dernier malgré le pelletage que je ne pouvais plus remettre à plus tard, je choisis d’aller rejoindre l’amie Céline à mon café préféré. J’aime cette pause que nous nous accordons devant une tisane ou un thé, le temps de discuter de tout et de rien ; du dernier bouquin lu, d’un spectacle à voir, de nos amis, de la vie.
Vers 15h00, Céline qui est plus disciplinée que moi, m’abandonna devant ma tasse presque vide, alléguant qu’elle devait retourner travailler. A une table voisine, un client qui découvrait ce charmant petit café, m’entendit dire que le soir même j’allais assister au spectacle Hommage à Genesis «Turn it on again»; c’était cocasse puisqu’il tentait justement de rejoindre la billetterie pour savoir s’il restait des places. Nous échangeâmes quelques mots ; j’appris qu’il habitait dans une ville pas très loin, qu’il songeait à acheter une maison dans le coin. La conversation glissa ensuite sur le livre «L’île des Gauchers» de Alexandre Jardin, que j’avais terminé le matin même.
Peu à peu, il commença à se livrer d’avantage. Je sentais chez-lui un besoin de s’épancher. Il se raconta, me parla de cette femme qu’il aimait depuis toujours. De la vie qui semblait ne pas vouloir les réunir. De leur rencontre de la veille. Du timing incertain. D’une sorte de tristesse qui ne le quittait plus depuis le matin.
Aussi, lorsque je lui annonçai que je devais partir pour aller déneiger mon stationnement, il m'offrit spontanément de m’aider. Je croyais qu’il blaguait mais il me dit que son offre était des plus sérieuses car rien ne lui tentait moins que de retourner dans son petit logement vide.
C’est ainsi qu’au milieu de l’après-midi, je me retrouvai à pelleter toute cette neige qui encombrait mon stationnement et ma galerie, en duo avec un bon samaritain prénommé Steve qui, peu de temps avant, était un parfait inconnu. Il nous fallu à peine une heure pour venir à bout des dizaines de centimètres tombés depuis le début de la semaine.
Steve repartit les joues rougies par l’effort et le grand air. Le coeur plus léger aussi. Je lui prêtai le bouquin L’île des Gauchers. Une fois la lecture terminée, il ira le reporter au café où nous nous sommes rencontrés. Je me suis mise à souhaiter qu’il y retourne, mais cette fois, accompagné de cette amie qui occupe une telle place dans son cœur. Qui sait, après tant d’années, peut-être que la vie aura décidé de les réunir enfin ?
Vers 15h00, Céline qui est plus disciplinée que moi, m’abandonna devant ma tasse presque vide, alléguant qu’elle devait retourner travailler. A une table voisine, un client qui découvrait ce charmant petit café, m’entendit dire que le soir même j’allais assister au spectacle Hommage à Genesis «Turn it on again»; c’était cocasse puisqu’il tentait justement de rejoindre la billetterie pour savoir s’il restait des places. Nous échangeâmes quelques mots ; j’appris qu’il habitait dans une ville pas très loin, qu’il songeait à acheter une maison dans le coin. La conversation glissa ensuite sur le livre «L’île des Gauchers» de Alexandre Jardin, que j’avais terminé le matin même.
Peu à peu, il commença à se livrer d’avantage. Je sentais chez-lui un besoin de s’épancher. Il se raconta, me parla de cette femme qu’il aimait depuis toujours. De la vie qui semblait ne pas vouloir les réunir. De leur rencontre de la veille. Du timing incertain. D’une sorte de tristesse qui ne le quittait plus depuis le matin.
Aussi, lorsque je lui annonçai que je devais partir pour aller déneiger mon stationnement, il m'offrit spontanément de m’aider. Je croyais qu’il blaguait mais il me dit que son offre était des plus sérieuses car rien ne lui tentait moins que de retourner dans son petit logement vide.
C’est ainsi qu’au milieu de l’après-midi, je me retrouvai à pelleter toute cette neige qui encombrait mon stationnement et ma galerie, en duo avec un bon samaritain prénommé Steve qui, peu de temps avant, était un parfait inconnu. Il nous fallu à peine une heure pour venir à bout des dizaines de centimètres tombés depuis le début de la semaine.
Steve repartit les joues rougies par l’effort et le grand air. Le coeur plus léger aussi. Je lui prêtai le bouquin L’île des Gauchers. Une fois la lecture terminée, il ira le reporter au café où nous nous sommes rencontrés. Je me suis mise à souhaiter qu’il y retourne, mais cette fois, accompagné de cette amie qui occupe une telle place dans son cœur. Qui sait, après tant d’années, peut-être que la vie aura décidé de les réunir enfin ?
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