C'est vendredi matin que je m'envolerai vers la Nouvelle-Écosse. Ce sera un court séjour, un intermède estival entre des périodes d'attente qui se multiplient.
J'ai attendu une commande printanière qui n'est jamais arrivée; il semble que depuis plusieurs mois l'économie ne soit pas particulièrement favorable aux détaillants de vêtements spécialisés. Les boutiques ont débuté l'année avec un surplus d'inventaire. Pas de ventes, pas de commande…
Par la suite, un de mes clients, propriétaire de huit magasins, a manifesté son intérêt pour un modèle de robe d'été qui fait partie de mes classiques. Après des recherches pour trouver un tissu non froissant, original, à prix abordable, disponible maintenant et dans des teintes spécifiques, j'attends toujours que mes fournisseurs le dénichent… Est-ce que l'été attendra, lui?
Pendant ce temps, j'avais vérifié avec mon sous-traitant la disponibilité de son tailleur et on m'avait appris que ce dernier s'était brisé des côtes et qu'il ne pourrait travailler avant plusieurs semaines. On tentait bien de lui trouver un remplaçant mais depuis quelques années, il est pratiquement impossible d'en recruter; les nombreuses fermetures d'usines ont eu raison du métier. Il me faudrait attendre…
Comme sa responsable des achats me l'avait suggéré, j'ai rappelé à mon plus gros client que ce serait une bonne idée, pour une fois, qu'il me fasse parvenir sa commande d'automne pour les modèles réguliers, avant la fin de juillet. De cette façon, j'aurais un peu plus de temps pour faire la planification et la mise en production. Au début de cet après-midi, j'apprenais que le tailleur était revenu à son poste mais …qu'il me faudrait attendre après les vacances estivales si je voulais faire coudre les vêtements de cette commande par ma couturière. Mon sous-traitant, voyant que je n'avais pas de travail pour elle, lui a donné des contrats pour tout l'été. Il faut bien qu'elle gagne son pain et elle ne pouvait attendre indéfiniment après moi…
Par conséquent, si je recevais les commandes d'automne tôt, que mon fournisseur avait les tissus en inventaire et que le tailleur pouvait faire mes coupes, je n'aurais d'autre choix que d'utiliser le service de confection de mon sous-traitant, en présumant que ses couturières soient encore disponibles à ce moment. Tout serait pour le mieux alors? Presque … car depuis le printemps dernier, le prix du service de confection, comme celui de la coupe, a plus que doublé… Il fallait s'y attendre …
Tout à l'heure mon ami le Magicien à qui je racontais mes déboires, m'a fait la remarque suivante: "-on dirait que la vie essaie de t'empêcher de poursuivre dans ce domaine…". Perspicace ce Scarabée!
Qu'à cela ne tienne! Cet intermède, qui me permettra de découvrir une partie de la Vallée d'Annapolis et de retrouver un ami très cher, tombe à point. Je n'attendrai pas pour profiter de ces quelques jours de félicité, ni pour apprécier le moment présent en laissant derrière mes problèmes d'approvisionnement et de production qui vont croissant depuis l'automne dernier.
Le bonheur lui, n'attend pas…
J'ai attendu une commande printanière qui n'est jamais arrivée; il semble que depuis plusieurs mois l'économie ne soit pas particulièrement favorable aux détaillants de vêtements spécialisés. Les boutiques ont débuté l'année avec un surplus d'inventaire. Pas de ventes, pas de commande…
Par la suite, un de mes clients, propriétaire de huit magasins, a manifesté son intérêt pour un modèle de robe d'été qui fait partie de mes classiques. Après des recherches pour trouver un tissu non froissant, original, à prix abordable, disponible maintenant et dans des teintes spécifiques, j'attends toujours que mes fournisseurs le dénichent… Est-ce que l'été attendra, lui?
Pendant ce temps, j'avais vérifié avec mon sous-traitant la disponibilité de son tailleur et on m'avait appris que ce dernier s'était brisé des côtes et qu'il ne pourrait travailler avant plusieurs semaines. On tentait bien de lui trouver un remplaçant mais depuis quelques années, il est pratiquement impossible d'en recruter; les nombreuses fermetures d'usines ont eu raison du métier. Il me faudrait attendre…
Comme sa responsable des achats me l'avait suggéré, j'ai rappelé à mon plus gros client que ce serait une bonne idée, pour une fois, qu'il me fasse parvenir sa commande d'automne pour les modèles réguliers, avant la fin de juillet. De cette façon, j'aurais un peu plus de temps pour faire la planification et la mise en production. Au début de cet après-midi, j'apprenais que le tailleur était revenu à son poste mais …qu'il me faudrait attendre après les vacances estivales si je voulais faire coudre les vêtements de cette commande par ma couturière. Mon sous-traitant, voyant que je n'avais pas de travail pour elle, lui a donné des contrats pour tout l'été. Il faut bien qu'elle gagne son pain et elle ne pouvait attendre indéfiniment après moi…
Par conséquent, si je recevais les commandes d'automne tôt, que mon fournisseur avait les tissus en inventaire et que le tailleur pouvait faire mes coupes, je n'aurais d'autre choix que d'utiliser le service de confection de mon sous-traitant, en présumant que ses couturières soient encore disponibles à ce moment. Tout serait pour le mieux alors? Presque … car depuis le printemps dernier, le prix du service de confection, comme celui de la coupe, a plus que doublé… Il fallait s'y attendre …
Tout à l'heure mon ami le Magicien à qui je racontais mes déboires, m'a fait la remarque suivante: "-on dirait que la vie essaie de t'empêcher de poursuivre dans ce domaine…". Perspicace ce Scarabée!
Qu'à cela ne tienne! Cet intermède, qui me permettra de découvrir une partie de la Vallée d'Annapolis et de retrouver un ami très cher, tombe à point. Je n'attendrai pas pour profiter de ces quelques jours de félicité, ni pour apprécier le moment présent en laissant derrière mes problèmes d'approvisionnement et de production qui vont croissant depuis l'automne dernier.
Le bonheur lui, n'attend pas…
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Je serai de retour le 17 juillet prochain!
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