J’ai écourté d’une journée mon séjour chez un ami. J’avais songé y passer le week-end, mais l’annonce d’importantes chutes de neige, combinée à un emploi du temps pour le moins bien rempli de cet ami, ont fait que je me suis retrouvée au terminus de Montréal un jour plus tôt que prévu.
Deux heures plus tard, le temps de passer à la garderie récupérer le chihuahua extrêmement heureux de revoir sa maîtresse, je prenais la route vers la maison. Une petite demi-heure de trajet dans un véhicule glacial qui s’est réchauffé une fois rendu à destination.
J’eu cependant une très agréable surprise à mon arrivée. La personne qui s’occupe de déneiger le chemin mitoyen qui mène à la maison de ma voisine derrière chez-moi, avait gentiment passé la gratte sur presque la moitié de mon stationnement. Wow… surtout que le contrat qui nous lie à ce déneigeur, ma voisine et moi, ne comprend que le déblaiement du chemin, rien de plus.
Récemment, je disais justement à un ami qui habite « la grande ville » combien j’appréciais vivre dans un tout petit village. Les gens se connaissent de vue. Se font confiance. Cherchent à se rendre service.
Je lui racontais que lorsque je prenais rendez-vous avec mon garagiste pour la mise au point de mon véhicule, je n’avais qu’à laisser les clés sur le contact et mon voisin mécanicien venait chercher ma voiture dans mon stationnement.
Je lui disais aussi qu’un soir, voulant allumer un feu dans mon poêle et ayant épuisé ma réserve de bois d’allumage, j’avais traversé chez mon autre voisin, quincaillier, pris un sac de bois dans la pile laissée dehors et n’avais eu qu’à griffonner un petit mot sur le calepin qui est fixé à côté de la porte pour qu’il ajoute cet achat sur mon compte.
Que l’hiver dernier, après la grosse tempête de neige, une amie et moi étions à déneiger mon entrée devant la maison lorsque le conducteur d’un gros tracteur qui passait dans la rue, et qui se rendait ouvrir une cour plus loin, ralentit, recula et d’un coup de sa gratte gigantesque, enleva plus de la moitié de la neige qui bloquait mon entrée!
J’adore ce petit patelin. Au fil des ans je m’y suis fait une place. On me reconnaît. J’aime revoir ces visages devenus familiers, sur lesquels je peux la plupart du temps mettre un prénom. Que ce soit la maître de poste, Wendy. La propriétaire de cette galerie d’art, Jeannine, celle de cette magnifique boutique et du café, au-dessus, Madeleine. De Charlène, Daniel, Céline, Peter, Ron. Ceux à qui on s’adresse rarement mais qu’on salue à chaque fois. La «madame aux chiens», le «gars de la Ville», le «p’tit mécano d’à côté», la «petite souris d’en face». Tous me font sentir chez-moi. En sécurité. Entourée.
Deux heures plus tard, le temps de passer à la garderie récupérer le chihuahua extrêmement heureux de revoir sa maîtresse, je prenais la route vers la maison. Une petite demi-heure de trajet dans un véhicule glacial qui s’est réchauffé une fois rendu à destination.
J’eu cependant une très agréable surprise à mon arrivée. La personne qui s’occupe de déneiger le chemin mitoyen qui mène à la maison de ma voisine derrière chez-moi, avait gentiment passé la gratte sur presque la moitié de mon stationnement. Wow… surtout que le contrat qui nous lie à ce déneigeur, ma voisine et moi, ne comprend que le déblaiement du chemin, rien de plus.
Récemment, je disais justement à un ami qui habite « la grande ville » combien j’appréciais vivre dans un tout petit village. Les gens se connaissent de vue. Se font confiance. Cherchent à se rendre service.
Je lui racontais que lorsque je prenais rendez-vous avec mon garagiste pour la mise au point de mon véhicule, je n’avais qu’à laisser les clés sur le contact et mon voisin mécanicien venait chercher ma voiture dans mon stationnement.
Je lui disais aussi qu’un soir, voulant allumer un feu dans mon poêle et ayant épuisé ma réserve de bois d’allumage, j’avais traversé chez mon autre voisin, quincaillier, pris un sac de bois dans la pile laissée dehors et n’avais eu qu’à griffonner un petit mot sur le calepin qui est fixé à côté de la porte pour qu’il ajoute cet achat sur mon compte.
Que l’hiver dernier, après la grosse tempête de neige, une amie et moi étions à déneiger mon entrée devant la maison lorsque le conducteur d’un gros tracteur qui passait dans la rue, et qui se rendait ouvrir une cour plus loin, ralentit, recula et d’un coup de sa gratte gigantesque, enleva plus de la moitié de la neige qui bloquait mon entrée!
J’adore ce petit patelin. Au fil des ans je m’y suis fait une place. On me reconnaît. J’aime revoir ces visages devenus familiers, sur lesquels je peux la plupart du temps mettre un prénom. Que ce soit la maître de poste, Wendy. La propriétaire de cette galerie d’art, Jeannine, celle de cette magnifique boutique et du café, au-dessus, Madeleine. De Charlène, Daniel, Céline, Peter, Ron. Ceux à qui on s’adresse rarement mais qu’on salue à chaque fois. La «madame aux chiens», le «gars de la Ville», le «p’tit mécano d’à côté», la «petite souris d’en face». Tous me font sentir chez-moi. En sécurité. Entourée.
La neige peut continuer de neiger…
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