Ce soir, j'ai suivi le chemin qu'emprunte Baladine chaque semaine. Le soleil descendait sur l'horizon lorsque je traversai la ville, me dirigeant vers le nord. À peine quelques kilomètres plus loin, la verte campagne s'étira paresseusement sous les derniers rayons, exhalant ses suaves parfums d'herbe fraîchement coupée. Des oiseaux sautillaient dans les champs à la recherche d'insectes et malgré les tièdes 15 degrés au thermomètre, on aurait cru que l'été venait de se poser sur le paysage vallonné.
J'avais, à mon tour, rendez-vous avec le seigneur des nuits de Baladine. Toutefois ma quête à moi n'était pas celle de l'extase et des plaisirs épidermiques, ravissements qui parfois jettent de la poudre aux cœurs.
Ce que je cherchais, c'était la lumière. Une belle, une puissante. Pas de celle qui éclaire l'extrémité du tunnel, mais le tunnel tout entier. Je n'en pouvais plus de ce voile qui cachait l'essentiel. J'en avais assez de ne pas voir plus loin que le bout de mon nez…
Ce que je désirais, le seigneur me l'offrit sur un plateau d'argent. Ce soir, après avoir emprunté la route qui mène Baladine au 7e ciel, les ténèbres des jours passés firent place à l'illumination. La lumière jaillit devant moi, éclaboussant l'obscurité.
Et la lumière fut… deux fois plutôt qu'une…
Merci S. d'avoir si gentiment remplacé les phares de ma fourgonnette qui étaient atteints de cataracte héréditaire, la rendant presque aveugle et moi, un véritable danger public!
3 commentaires:
Et la lumière fut, elle devint ainsi un phare pour elle meme, ainsi elle ne s'égarait plus.
@ Un gars...
Les phares étaient surtout pour ma vieille Venture 1999. Quant à ne plus m'égarer, il ne faut pas rêver... j'arrive à me tromper de sortie lorsque je reviens de chez ma couturière. Mais bon, ça me permet d'explorer la région!
:O/
... vraiment, quelle verve!... Simplement bravo!... tu m'as bien eu, encore une...fois...
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