mercredi 9 décembre 2009

Le monde à l'envers ...


Lorsque le temps me le permet ou que la fatigue me tombe dessus à bras-raccourcis, je m’offre le luxe d’une sieste. Si certains choisissent leur chambre, je préfère de loin le salon. Jules, dès qu’il entend gémir les ressorts de ma causeuse, abandonne sa chaise préférée et vient se blottir contre moi en ronronnant.

Sous le jeté de laine que Céline et Claudine m’ont offert avant que je quitte North Hatley, je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil léger, mais réparateur. Avec un peu de chance, le téléphone demeure muet et rien ne vient perturber le repos de la guerrière et de son écuyer.

Quarante-cinq minutes, parfois soixante-quinze, suffisent à recharger mes batteries et à chasser mon atonie passagère. Baignée par la lumière du jour qui entre à pleine fenêtre, j’ouvre lentement les yeux et chaque fois je l’aperçois. Il est là, entouré de ses amis, fidèle à notre rendez-vous.

Le voici, tel qu’il m'apparaît, dans toute sa splendeur.

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5 commentaires:

crocomickey a dit…

Vive les siestes. Je m'en tape deux par jour. C'est l'âge et la santé qui m'y forcent.

:-(

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Siestes = mon camp, crépitement d'un feu de bois, chaleur, silence... je te comprends...

Sally Fée a dit…

@ Crocomickey:

Moi aussi, c'est pour rester jeune et en santé que je fais un p'tit roupillon l'après-midi ;O)

C'est encore meilleur les jours de tempête!

@ Mon Ange:

Juste d'imaginer une sieste dans ton camp, loin-loin dans'l bois... ça me donne envie de me taper 6 heures de route.

:O)

Zoreilles a dit…

Une sieste... Quel plaisir coupable... dont je me paie le luxe, seulement au campe!

Toujours accidentelle, la sieste, pour moi. Jamais planifiée. C'est meilleur! Une bûche dans le poêle, un bouquin, je me couche sur le gros sac de couchage le temps que la chaleur soit parfaite et puis je sombre, le livre dans la face... Je serais due pour aller au campe, je pense!

Sally Fée a dit…

@ Zoreilles:

C'est vrai que la sieste est un luxe; peu d'entre nous ont la possibilité et le temps d'en faire.

D'ailleurs, en ce beau dimanche où je viens de terminer un dîner tardif et un peu copieux, je m'en vais de ce pas m'étendre sur ma causeuse. C'est Jules qui sera content!

:O)