Aujourd'hui mardi. Nous sommes le 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste. Donc c'est férié.
Ce matin, ne reculant devant rien, surtout pas devant mon agenda qui me rappelait en grosses lettres "Terminer coudre robe mariée Sonia T.", je décidai que malgré ce congé chômé, je travaillerais.
Je m'imaginais déjà assise devant la surjeteuse, assemblant la robe taillée dans un tissu satiné qui bouge, qui glisse, qu'il faut tenir fermement mais pas trop, au risque de devoir découdre et recommencer. Bref, c'était comme si j'y étais déjà. Cool!
Sauf que, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça s'est passé …
Tout commença par l'appel de "l'ex-père" de Taïka, ma canine coloc. Il téléphona en avant-midi pour me demander s'il pouvait passer voir sa "fille" après le dîner.
-"Mais oui, lui répondis-je. Je ne bouge pas de mon atelier de toute la journée."
Après d'émouvantes retrouvailles, ils partirent tous deux prendre une marche. J'en profitai pour me préparer une tasse de thé, histoire de me donner du courage (et une dose d'antioxydants) et j'ouvris les portes de l'atelier. Toutefois, la promenade fut de courte durée et lorsque je vis réapparaître l'homme et sa meilleure amie, j'allai refermer les portes de l'atelier pour éviter que Jules n'aille semer ses poils sur la robe de mariée bien étalée sur la table de coupe depuis quelques jours.
Avant qu'il ne reparte, l'ex-père de Taïka et moi avons passé un bon moment à philosopher, soit le temps que m'aurait pris l'assemblage des pièces dos à celles de devant de la robe, mais qui aurait été nettement moins intéressant.
Une fois l'ex de mes deux colocs parti, je réouvris les portes de l'atelier et fis réchauffer ma tasse de thé que je voulais boire sur la terrasse avant de commencer le boulot. Dringgggggg… C'était la copine Carmen dont j'eus du mal à reconnaître la voix à cause de son téléphone qui grichait et parce que ça devait bien faire quelques mois qu'elle ne s'était manifestée… Ha! l'amour! Bref, elle me disait qu'elle était en direction de chez-moi en compagnie de son chum et qu'ils passeraient me voir un petit instant dans un petit moment. Je refermai les portes de l'atelier.
Vers 15h00, les amoureux partis, je me dis que ça y était pour de vrai et je suis allée ouvrir à nouveau les portes de l'atelier. Mon thé avait refroidi et je le fis réchauffer. En attendant, je m'assis devant mon écran, oh, juste 77 secondes, soit le temps que le micro-ondes fasse ce pourquoi il avait été conçu. Enfin, c'est ce que je croyais. Mais ce fut une erreur, car entre mon clavier et moi, le courant passe bien… trop bien. Je ne peux déposer mes doigts sur ses touches sans qu'ils ne se mettent à taper plein de mots qui forment des phrases, qui se transforment en paragraphes. C'est à se demander s'il est ensorcelé!
Cette fois-ci ne fit pas exception et tout en tapant, je me dis que je tenais une bonne idée de billet. Je pourrais en effet justifier ma procrastination en mettant ça sur le dos de la visite. Déclarer que j'avais vraiment mais vraiment eu l'intention de coudre cette sapristi de robe aujourd'hui.
Mais il est déjà 15h23 et je suis à taper "taper". Donc, le temps d'écrire que j'attends la visite de ma cliente Susie en fin d'après-midi et que ça fera hurler le chihuahua qui l'a prise en grippe. Que pendant ce temps là, je ne serai toujours pas en train de coudre, ben, il sera l'heure de ladite visite. Ou l'heure de la marche quotidienne au parc.
Puis je passerai trop de temps à relire ce billet, à y apporter des modifications, des améliorations, à le relire encore et encore avant de le mettre en ligne. Surtout, je me dirai que je dois absolument le publier aujourd'hui, pas trop tard, au risque qu'il n'ait plus sa raison d'être et que j'aie tapé tout ça inutilement au lieu de coudre.
Misère … J'ai bien peur qu'il ne me reste qu'une chose à faire… décoller le post-it "Terminer coudre robe mariée Sonia T." et le placer dans mon agenda sur la page du 25 juin. J'irai ensuite fermer les portes de l'atelier et me verser une nouvelle tasse de thé avant d'aller au parc avec Pixel et Taïka.
Bonne fête nationale!
Ce matin, ne reculant devant rien, surtout pas devant mon agenda qui me rappelait en grosses lettres "Terminer coudre robe mariée Sonia T.", je décidai que malgré ce congé chômé, je travaillerais.
Je m'imaginais déjà assise devant la surjeteuse, assemblant la robe taillée dans un tissu satiné qui bouge, qui glisse, qu'il faut tenir fermement mais pas trop, au risque de devoir découdre et recommencer. Bref, c'était comme si j'y étais déjà. Cool!
Sauf que, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça s'est passé …
Tout commença par l'appel de "l'ex-père" de Taïka, ma canine coloc. Il téléphona en avant-midi pour me demander s'il pouvait passer voir sa "fille" après le dîner.
-"Mais oui, lui répondis-je. Je ne bouge pas de mon atelier de toute la journée."
Après d'émouvantes retrouvailles, ils partirent tous deux prendre une marche. J'en profitai pour me préparer une tasse de thé, histoire de me donner du courage (et une dose d'antioxydants) et j'ouvris les portes de l'atelier. Toutefois, la promenade fut de courte durée et lorsque je vis réapparaître l'homme et sa meilleure amie, j'allai refermer les portes de l'atelier pour éviter que Jules n'aille semer ses poils sur la robe de mariée bien étalée sur la table de coupe depuis quelques jours.
Avant qu'il ne reparte, l'ex-père de Taïka et moi avons passé un bon moment à philosopher, soit le temps que m'aurait pris l'assemblage des pièces dos à celles de devant de la robe, mais qui aurait été nettement moins intéressant.
Une fois l'ex de mes deux colocs parti, je réouvris les portes de l'atelier et fis réchauffer ma tasse de thé que je voulais boire sur la terrasse avant de commencer le boulot. Dringgggggg… C'était la copine Carmen dont j'eus du mal à reconnaître la voix à cause de son téléphone qui grichait et parce que ça devait bien faire quelques mois qu'elle ne s'était manifestée… Ha! l'amour! Bref, elle me disait qu'elle était en direction de chez-moi en compagnie de son chum et qu'ils passeraient me voir un petit instant dans un petit moment. Je refermai les portes de l'atelier.
Vers 15h00, les amoureux partis, je me dis que ça y était pour de vrai et je suis allée ouvrir à nouveau les portes de l'atelier. Mon thé avait refroidi et je le fis réchauffer. En attendant, je m'assis devant mon écran, oh, juste 77 secondes, soit le temps que le micro-ondes fasse ce pourquoi il avait été conçu. Enfin, c'est ce que je croyais. Mais ce fut une erreur, car entre mon clavier et moi, le courant passe bien… trop bien. Je ne peux déposer mes doigts sur ses touches sans qu'ils ne se mettent à taper plein de mots qui forment des phrases, qui se transforment en paragraphes. C'est à se demander s'il est ensorcelé!
Cette fois-ci ne fit pas exception et tout en tapant, je me dis que je tenais une bonne idée de billet. Je pourrais en effet justifier ma procrastination en mettant ça sur le dos de la visite. Déclarer que j'avais vraiment mais vraiment eu l'intention de coudre cette sapristi de robe aujourd'hui.
Mais il est déjà 15h23 et je suis à taper "taper". Donc, le temps d'écrire que j'attends la visite de ma cliente Susie en fin d'après-midi et que ça fera hurler le chihuahua qui l'a prise en grippe. Que pendant ce temps là, je ne serai toujours pas en train de coudre, ben, il sera l'heure de ladite visite. Ou l'heure de la marche quotidienne au parc.
Puis je passerai trop de temps à relire ce billet, à y apporter des modifications, des améliorations, à le relire encore et encore avant de le mettre en ligne. Surtout, je me dirai que je dois absolument le publier aujourd'hui, pas trop tard, au risque qu'il n'ait plus sa raison d'être et que j'aie tapé tout ça inutilement au lieu de coudre.
Misère … J'ai bien peur qu'il ne me reste qu'une chose à faire… décoller le post-it "Terminer coudre robe mariée Sonia T." et le placer dans mon agenda sur la page du 25 juin. J'irai ensuite fermer les portes de l'atelier et me verser une nouvelle tasse de thé avant d'aller au parc avec Pixel et Taïka.
Bonne fête nationale!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire