mardi 18 novembre 2008

Non-préméditation…


Tout a commencé par une visite chez ma chiropraticienne, cet avant-midi; sa clinique est à Magog, à trente minutes de chez-moi. Je vais rarement dans cette ville car c'est à Sherbrooke que se trouvent ma coiffeuse, mon magasin d'aliments naturels, mon cordonnier et la poignée de boutiques qu'il m'arrive de fréquenter.

Mon traitement terminé, je décidai de passer par le centre ville, sachant qu'une succursale de Desjardins s'y trouvait. J'avais un petit dépôt à faire mais pas du tout envie de rouler 40 km supplémentaires pour aller à ma Caisse habituelle. C'est donc en toute innocence que j'empruntai la rue Principale, sans d'autre but que d'aller glisser mon enveloppe dans la fente du guichet automatique. Et c'est là que tout à coup, une enseigne au nom évocateur apparut dans mon champ de vision. En grosses lettres elle annonçait ma perte, car dès que je mets les pieds à cet endroit, ma volonté s'affaiblit, se ramollit, s'évanouit…

Ce magasin figurait néanmoins sur ma liste de boutiques à visiter avant mon départ pour l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon. Le Père Noël m'avait laissé entendre que c'était un endroit qui recelait une foule d'idées cadeaux pour les 0 à 99 ans, particulièrement pour les petits hommes de 8 ans. Il avait raison; après plusieurs minutes de réflexion et d'hésitation devant des rayons débordants, je trouvai ce que je cherchais.

Restait le plus difficile; marcher jusqu'à la caisse sans regarder les étalages, que dis-je les pyramides, de romans, de dictionnaires, de livres de recettes et de psychologie, ceux sur les techniques de dessin, d'acrylique et de tricot, les bandes dessinées, et pire, les bien-nommés beaux-livres… J'ai essayé de résister, enfin, un peu. Mais j'ai flanché; c'était trop me demander. Alors je me suis adressée à l'enfant qui sommeillait en moi et d'un ton que je voulus ferme et inflexible, je me suis prévenue (dans ma tête, évidemment…): "OK, un livre, un seul! Tu m'as bien comprise?" (et pour ne laisser aucune place à l'ambiguïté, intérieurement je me suis fait les gros yeux!). C'est ainsi que, sagement, je choisis juste un bouquin. Sans protester, ni rechigner, ni rien. Wow…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très sage. Je vous souligne que vous avez fait une économie avec la baisse du prix de l'essence. Donc, ces argents brulants le fond de vos poches, pardon, le fond de votre saccoche devaient être investis sagement.
D'ailleurs, je vous mentionne que le salon du livre ouvre aujourd'hui et d'autres investissements pourraient se faire.
Je compte m'y rendre afin de tout vérifier, ainsi que les auteurs qui captent mon imagination. Une en particulier!
Bonne lecture.
Dodos = ?

Zoreilles a dit…

Et quel est le titre, le nom de l'auteur, le genre littéraire de... l'heureux élu?

;o)

J'ai beau être si peu consommatrice, dans les librairies, les Salons du livre, je perds tous mes repères, mes principes, ma raison...

Sally Fée a dit…

@ la suite:

Dodos = 13, mais 12 dans 50 minutes et des poussières!

@ Zoreilles:

Un petit bouquin sans prétention, parfait pour me mettre dans l'ambiance des Fêtes. "Bouillon de poulet pour l'âme de Noël" (histoires inspirantes pour célébrer l'esprit de Noël).