lundi 19 janvier 2009

Yes I can…


Qui n'a pas un rêve à réaliser, une aventure à vivre ou un désir à combler? Comme celui de passer son permis de conduire? De sauter en parachute? Ou de visiter Saint-Pierre et Miquelon?

Quant à moi, parmi les innombrables choses qu'il me reste à faire ou que je désire apprendre avant de souffler les 104 bougies de mon gâteau d'anniversaire, deux tiennent le haut du pavé.

La première est de pouvoir parler, sans trop la massacrer, la langue de Shakespeare. Very easy? Et bien, pas pour moi. Ce n'est pas sans avoir tenté de l'apprendre, cette langue. Je me suis inscrite à un cours offert par la Ville de Sherbrooke en 1992 et je n'en ai rien retenu. Ce dont je me souviens par contre, c'est qu'il y avait 2 ou 3 grosses têtes qui parlaient continuellement, pendant que les autres, les cancres dont je faisais partie, se taisaient, ne saisissant pas un seul mot de leur charabia. Au début des années 2000, je récidivai; mais cette fois, je choisis un cours privé. Chaque semaine, j'allai donc m'asseoir devant une dame et tentai de répondre à ses questions. Zzzzzz… j'abandonnai à la cinquième leçon. Puis un jour, au grenier, je retrouvai le coffret "Yes I can", que je m'étais procuré jadis. Une fois dépoussiéré, il s'est vite retrouvé dans une boite destinée à la bibliothèque du village. Voilà pour mes tentatives…

Mais, le printemps dernier, je décidai de m'y prendre autrement. Parmi les nombreux bouquins que je dévore, j'en introduisis, ici et là, qui étaient écrits en anglais. Puis, pour "me faire l'oreille", le soir je me mis à syntoniser le 92.9 à la radio; les propos sont simples et j'arrive sans trop d'effort à comprendre les échanges de l'animatrice avec son auditoire.

Ainsi, lorsque la branche britannique de ma famille a séjourné chez-moi, j'ai mis de côté ma timidité et j'ai conversé avec Bôf Adoré. Évidemment mes phrases étaient bourrées d'erreurs et je n'arrivais pas à conjuguer les verbes correctement, mais il me comprenait. En guise d'encouragement (Hé! Hé!, tous les prétextes sont bons!!!), je me suis offert un cadeau: j'ai commandé un aguichant duo de Bescherelle: la grammaire anglaise et les verbes anglais. Je devrais les recevoir avant la fin de la semaine. Cool!

Quant à mon second désir, je crains que vous ne vous moquiez de moi. Ça vous semblera si banal, si ordinaire… Allez, je me mouille: j'aimerais apprendre à nager. Oui, je sais, tout le monde sait nager. Mais pas moi. Je ne sais pas comment bouger dans l'eau, faire la planche, ni quand il faut ou pas, respirer. Comment s'étonner de ma nullité sous-marine lorsqu'on apprend qu'il m'arrive de boire la tasse … sous la douche!

Si j'ai déjà songé à suivre un cours de natation? Hé oui! Ma première et unique leçon se déroula un soir d'automne, à Amos. Immédiatement, je détestai porter ce casque de bain ridicule mais obligatoire. Puis lorsqu'il me fallut apprendre à garder la tête sous l'eau, au milieu d'une vingtaine de personnes qui, toutes, savaient déjà nager en chien ou du moins flotter, ce fut pour moi le coup de grâce. Avec ce qui me restait de dignité, après avoir recraché l'eau chlorée qui, traîtreusement s'était infiltrée dans mes narines, je sortis de la piscine et, la tête haute sous mon affreux bonnet de caoutchouc, je disparus dans les vestiaires, mettant ainsi un terme à cet épisode aquatique.

M'inscrire à nouveau à un cours? Je n'en ai pas la moindre envie. J'attendrai qu'on veuille bien me le montrer, en privé. Peut-être que ce sera dans la piscine de Frérot? Ou mieux, dans l'étang de Mirande? Et ce jour là, je pourrai enfin clamer: Yes I really can!

1 commentaire:

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Moi le défi que je me suis lancée en 2009, c'est effectivement de sauter en parachute..Après avoir passé tant de temps en avion, serait temps pour moi de voir comment on se sent, d'y débarquer en plein vol...