Lorsque je me glissai entre mes draps, hier soir, un désagréable petit gratouillage dans la gorge m'annonça que j'avais probablement attrapé un rhume.
Ce n'est qu'après avoir tourné, tourné et encore tourné, que je finis par m'endormir. Oh, pas longtemps; ma gorge brûlante et sèche me tira de mon sommeil et je passai la nuit à boire, à changer de position, à me lever, à me recoucher et à tenter de compter les moutons qui jouaient à cache-cache sous le lit.
Peu après minuit, mon pouls s'accéléra; malgré la couette et les deux courtepointes qui me recouvraient, j'eus l'impression que la température de la chambre avait chuté de plusieurs degrés.
Ce fut vers 3h30 du matin qu'il se passa quelque chose d'étrange. De longues et étroites bandelettes de papier se mirent à flotter dans la pièce. Comme si ma chambre était un moulin, René Angélil y pénétra et me demanda de composer un hommage pour chacun des quatorze académiciens. Il fallait que mes textes soient touchants et qu'ils fassent découvrir au public, qui se cachait derrière le masque parfois trompeur, de ces jeunes artistes. L'époux de Céline me fit miroiter ce que serait ma vie si je me joignais à la grande équipe de la star mondiale. Wow! Quand même …
Lorsque, incommodée par un urgent besoin d'aller au petit coin, je me redressai dans mon lit, je compris que j'étais fiévreuse. Quant aux moutons et aux languettes de papier, ils avaient disparus.
Ce qui resta de ma nuit, fut pour ainsi dire "copié-collé" sur l'épisode précédent, si ce n'est que les longues bandes virevoltantes furent remplacées par des carrés blancs et que Céline se joignit à nous pour un "brain storming".
Message pour René et Céline: J'accepte votre proposition!
.
.
2 commentaires:
La fièvre nous emmène parfois dans des délires pas possible !!
N'empêche... ç'aurait été cool comme travail!
Moi qui me cherche justement un boulot sympa...
;O)
Enregistrer un commentaire