mercredi 24 juin 2009

Vols...


Hier soir, veille de la Fête Nationale, 21h passé.
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J'étais encore à l'atelier, crevée, affamée mais bien décidée à terminer le patron aux mesures de mon élève S.E. Car, le lendemain de la fête du Canada, à 10h00 tapant, elle voudra que je lui montre de quelle façon assembler les pièces qui deviendront une jupe à six laizes, avec fermeture à glissière sur la latérale et parementure à la taille.

J'avais presque terminé. Il ne me restait qu'à placer le tissu sur la table et à tailler la jupe, lorsque j'entendis un bruit étrange… Mon estomac? Non. Ça semblait plutôt venir du vestibule. Jules alors? Peut-être.

En sortant de l'atelier, par la porte française qui donne sur l'entrée arrière, je vis que celle qui mène à l'extérieur était restée grande ouverte. Il était temps de faire rentrer le chat et de fermer pour la nuit. Alors que je me dirigeais vers la porte, je faillis marcher sur quelque chose qui était tombé sur le plancher de l'entrée. Malgré ma peur répulsion des papillons de nuit, qui allaient sûrement se précipiter à l'intérieur et … sur moi, j'allumai la lumière et je vis ceci…

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… aussitôt, je compris qu'un voleur avait sans doute pénétré dans la maison, profitant du fait que mon ventre affamé n'avait pas d'oreille. Mais il me fallait une autre preuve et je savais où la trouver. Courageusement, je repoussai de la main les noctuelles qui me tournaient autour et allai tirer le rideau qui cache habilement le désordre de la penderie. Rien… j'eus beau regarder attentivement… plus rien. Le sac de graines pour oiseaux qui était là quelques heures auparavant, avait disparu. Il ne restait pas la moindre écaille, ni même un petit bout de sac de plastique. Rien…

Malgré l'absence d'indice, je reconnus le modus operandi de mon voleur. Nul besoin de faire une enquête; le coupable, c'était lui. Maintenant que je connais son audace, il ne me reprendra plus à oublier la porte de mon moulin grande ouverte le soir venu.

Comment? Vous vous demandez pourquoi diable j'étais encore à l'atelier en cette soirée de festivités, alors que Baladine m'avait invitée à aller la rejoindre pour écluser quelques bières? Et que je travaillais sur la jupe de S.E. alors qu'il restait plus d'une semaine avant son cours?

Voilà… c'est que demain je m'envolerai à destination d'Halifax. Ce que j'y ferai pendant sept jours? La grasse matinée, des balades sur le port et la découverte de jolis coins de la Nouvelle-Écosse. J'en profiterai aussi pour me délester de mes préoccupations et pour ne penser qu'au moment présent. Je ferai bombance: de bonne bouffe, d'air marin et de bonheur. Je m'en mettrai plein les yeux. Je m'en mettrai plein le cœur.

5 commentaires:

Michel a dit…

Maudit (cé la Saint-Jean, j'me permet un langage de chatié)
Cé un écureuil ou un raton laveur?
J'le saurai-tu vant que tu partes ou bedon à ton r'tour?

Sally Fée a dit…

Cher châtié,

Vous le saurez en pointant votre souris sur le mot "lui" du texte.

Quand même, je ne vais pas vous donner tout cuit dans le bec, enfin, dans la bouche!

Bonne Fête Nationale à vous zitou!

:O)

Michel a dit…

Marci de l'info, j'chu nouille en hyper lien. Mé j'me doutais ben que c'tait lui.

Anonyme a dit…

Joyeux Bonheur chère Fée, tu le mérite bien...

Je retourne bazarder...

Le Scarabée
xx

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

...Bonne vacance ma Bonne Fée... que du bonheur pour toi...