J’étais encore sous la couette lorsque le téléphone sonna; mon réveil m'indiqua qu'il n'était que 7h30. Au bout du fil, un homme m’apprit que celui dont j’espérais la visite à 10h30, allait être chez moi deux heures plus tôt. Je n’avais pas une minute à perdre! Je m’habillai en vitesse, escamotai mes exercices d’étirement et tentai de faire disparaître les faux plis que la nuit avait laissés sur mon visage. À 8h30 pile, un tout jeune homme, ma foi assez charmant, sonna à ma porte.
J’essaie de ne pas me fier qu’aux apparences, mais je l’avoue, en l’apercevant, je l’ai tout de suite soupçonné d’être inexpérimenté et j’ai craint qu’il ne soit à la hauteur de mes attentes. Malgré sa manifeste timidité, il ne se fit pas prier pour me suivre et je le guidai jusqu’à la chambre de Jules.
Le reste alla très vite. J’ouvris une trappe dissimulée sous un tapis et, l’un après l’autre, nous nous faufilâmes dans l’ouverture. Puis accroupis, il nous fallut parcourir une distance d’une vingtaine de pieds qui nous amena jusqu’au milieu de la maison. Dans la pénombre qu’éclairait faiblement une ampoule nue, l’atmosphère devint soudainement saturée… d’humidité.
Et là, quoiqu’il s’y attendait un peu, je lui fis part du désir qui me tenaillait depuis de trop nombreuses heures… qu’il répare sans tarder la rupture de la conduite d’eau chaude qui, la veille, m’avait valu, une douche froide. Vraiment très froide.
PS : À Marie-Clodine : je suis inscrite au cours de création littéraire de l’IFP. Vous trouverez, dans mon profil, mon adresse courriel. Au plaisir d’échanger!
2 commentaires:
C'est toujours un plaisir de suivre tes aventures!!!
xx
Ah! oui? Tu trouves que c'est ça "l'aventure"? Bon, t'es pas difficile...mais si ça te fait plaisir!
;O)
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