mercredi 10 octobre 2007

J'attends encore

Pas de nouvelle… bonne nouvelle? Je déteste attendre. Après une commande, un chèque, un appel, un courriel. J’haïs vraiment ça. Moi, quand je veux quelque chose c’est tout de suite. Là … maintenant … right now. Sapristi.

Mais je crois aussi à « Tout arrive à point à qui sait attendre ». Savoir attendre. Ça s’apprend? Vite un cours pour que j’apprenne à ne pas stresser, à imaginer des scénarios pires les uns que les autres. Qu'on me donne des trucs pour que j’arrête de vérifier si j’ai des nouveaux courriels à toutes les 5 minutes (minimum). Mais pour l’instant, j’attends quand même.

C’est sûr que je pourrais téléphoner et innocemment demander : "-Dis-donc, t’as bien reçu mes échantillons (des fois qu’ils se seraient perdus en route)?" Mais ça aussi j’haïs ça. Donc j’attends.

Entre temps je vaque à d’autres occupations qui n’arrivent pas à me faire oublier que j’attends. J’ai réalisé un petit contrat de développement de patron pour Ex qui, je vous l’ai peut-être dit, est mon nouveau sous-traitant depuis quelques mois. Je me suis aussi décidée à travailler sur les modifications d’un patron de robe de mariée pour une cliente qui convolera l’été prochain. Elle voulait une robe de ma collection… elle a réservé 2 ans d’avance. Et ça doit faire au moins 6 mois que Outlook me rappelle quotidiennement : « Corriger le patron de Sonia T. » et 6 mois que je clique sur « Répéter ».

Une autre chose que j’aime pas … des dossiers qui traînent, qui sont pas réglés, qui me turlupinent. Donc, comme j’attendais de toute façon, je me suis décidée à « Corriger le patron de Sonia T. ». J’ai pas choisi le bon moment. Mon atelier n'est pas fonctionnel depuis dimanche. Pour permettre aux ouvriers d’avoir accès au plafond qui nous laisse croire qu’il est mal isolé, j’ai dû déplacer plein de racks, mannequins et des sacs de retailles de tissu que je conserve en cas (mffffff…), des rouleaux de carton, papier à patron, sacs de contracteur et j’en oublie. Où j’ai mis tout ça? Sur la table de coupe. Les 16 pieds sont occupés, d’un bout à l’autre. Je dois me rabattre sur ma petite table de cuisine en attendant que les travaux soient terminés. Vraiment pas pratique. Non, vraiment pas. Décidément, je déteste attendre.

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