J’ai un système immunitaire blindé. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à jeudi dernier. D’avoir été en contact avec le monde extérieur, ne serait-ce que quelques heures, a suffi à ce qu’un vilain rhume se jette sur moi comme une puce affamée sur un chat. Une heure tout au plus dans un magasin de tissu et disons deux heures dans un pub (la bière, ça immunise pas?). A moins que ce soit mon ami Blanche-Neige qui m’aurait refilé ça en douce?
Un rhume, c’est pas la fin du monde, me direz-vous. Non, ce qui est moche c’est qu’il m’est tombé dessus la veille d’un petit séjour à Québec. En effet, la semaine dernière j’ai reçu une invitation pour assister au spectacle intitulé Glace Humaine de l’École de danse Christiane Bélanger (http://www.christianebelanger-danse.com/fr/nouvelles.html) Je me confesse … je n’y connais rien en danse et encore moins en ballet (sauf une courte période où j’ai suivi un cours de ballet-jazz mais ça, c’est une autre histoire …). De nature curieuse, j’étais emballée d’avoir cette opportunité d’en apprendre d’avantage tant sur la technique (pointe) que sur la chorégraphe.
J’ai été complètement séduite. Vraiment. Les danseurs nous en ont mis plein la vue et plein le cœur. Parce que ces jeunes artistes ne font pas que danser. Même déjà là, c’était impressionnant : cinquante minutes d’un rythme soutenu, d’enchaînements. Mais ce qui m’a le plus touchée, c’est leur jeu. Il était question de chaos, de rejet, de solitude, de glace. La gravité dans leurs mouvements, dans leurs regards. On la sentait, on la vivait avec eux. Puis lorsque l’amour et la compassion ont triomphé, ils se sont métamorphosés. La joie illuminait les visages, les corps nous semblaient plus souples, les gestes plus doux. C’était magnifique. Particulièrement le jeu de la plus jeune des danseuses, qui n’a que 14 ans. Elle était époustouflante. Après la prestation, nous avons eu la joie et le privilège d’échanger avec les danseurs et danseuses ainsi qu’avec la chorégraphe, Madame Christiane qui, par sa générosité, nous a fait partager sa passion, ses rêves et aussi ses espoirs.
Nous voilà lundi et mon rhume tient bon. Il se rit des aspirines aux 4 heures et des 3 litres d’eau qui m’irriguent. Il me cause de très désagréables pressions sous le crane, du côté gauche. Du genre signe précurseur d’une méchante migraine. Ajoutez à cela tensions dans le cou, brume cérébrale généralisée, petits frissons, gorge sèche… A tchou…
Néanmoins l’Halloween c’est mercredi. Après-demain. Puis y a Blanche-Neige qui compte sur moi pour que sa jolie robe soit prête à temps. White Snow must go on… Donc, hier soir, à mon retour de Québec, j’ai pris mon courage par la peau du cou et l’ai poussé dans l’atelier. Décousage, correction, taillage, ajustement, montage, re-décousage (grrrrrr) pour finalement, à minuit, refermer la porte, satisfaite et complètement à plat.
C’est ce midi que Mario, sous mes yeux ébahis, rouges et larmoyants, se transformera en Blanche-Neige. Et je me souhaite dont qu’il n’y ait que de toutes petites retouches de rien du tout. Parce que mon plan du jour est : lecture, sieste, bain chaud, sieste, lecture, sieste, manger, sieste et si j’ai le temps : une autre petite sieste.
A mes souhaits …
Un rhume, c’est pas la fin du monde, me direz-vous. Non, ce qui est moche c’est qu’il m’est tombé dessus la veille d’un petit séjour à Québec. En effet, la semaine dernière j’ai reçu une invitation pour assister au spectacle intitulé Glace Humaine de l’École de danse Christiane Bélanger (http://www.christianebelanger-danse.com/fr/nouvelles.html) Je me confesse … je n’y connais rien en danse et encore moins en ballet (sauf une courte période où j’ai suivi un cours de ballet-jazz mais ça, c’est une autre histoire …). De nature curieuse, j’étais emballée d’avoir cette opportunité d’en apprendre d’avantage tant sur la technique (pointe) que sur la chorégraphe.
J’ai été complètement séduite. Vraiment. Les danseurs nous en ont mis plein la vue et plein le cœur. Parce que ces jeunes artistes ne font pas que danser. Même déjà là, c’était impressionnant : cinquante minutes d’un rythme soutenu, d’enchaînements. Mais ce qui m’a le plus touchée, c’est leur jeu. Il était question de chaos, de rejet, de solitude, de glace. La gravité dans leurs mouvements, dans leurs regards. On la sentait, on la vivait avec eux. Puis lorsque l’amour et la compassion ont triomphé, ils se sont métamorphosés. La joie illuminait les visages, les corps nous semblaient plus souples, les gestes plus doux. C’était magnifique. Particulièrement le jeu de la plus jeune des danseuses, qui n’a que 14 ans. Elle était époustouflante. Après la prestation, nous avons eu la joie et le privilège d’échanger avec les danseurs et danseuses ainsi qu’avec la chorégraphe, Madame Christiane qui, par sa générosité, nous a fait partager sa passion, ses rêves et aussi ses espoirs.
Nous voilà lundi et mon rhume tient bon. Il se rit des aspirines aux 4 heures et des 3 litres d’eau qui m’irriguent. Il me cause de très désagréables pressions sous le crane, du côté gauche. Du genre signe précurseur d’une méchante migraine. Ajoutez à cela tensions dans le cou, brume cérébrale généralisée, petits frissons, gorge sèche… A tchou…
Néanmoins l’Halloween c’est mercredi. Après-demain. Puis y a Blanche-Neige qui compte sur moi pour que sa jolie robe soit prête à temps. White Snow must go on… Donc, hier soir, à mon retour de Québec, j’ai pris mon courage par la peau du cou et l’ai poussé dans l’atelier. Décousage, correction, taillage, ajustement, montage, re-décousage (grrrrrr) pour finalement, à minuit, refermer la porte, satisfaite et complètement à plat.
C’est ce midi que Mario, sous mes yeux ébahis, rouges et larmoyants, se transformera en Blanche-Neige. Et je me souhaite dont qu’il n’y ait que de toutes petites retouches de rien du tout. Parce que mon plan du jour est : lecture, sieste, bain chaud, sieste, lecture, sieste, manger, sieste et si j’ai le temps : une autre petite sieste.
A mes souhaits …
1 commentaire:
BON DEPART
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