Quel contraste avec les locaux que mon entreprise a occupés durant les sept dernières années, dans lesquels il y avait peu ou pas de fenêtre. Combien de jours, submergée par trop de travail, je n’eus aucune idée de la température qu’il faisait à l’extérieur, jusqu’à ce que je sorte, à la fin de ma journée?
Dans mon atelier actuel, malgré son manque d’espace, la lumière elle, y entre à profusion. A l’est, à l’ouest et au nord, j’aperçois des fleurs, des arbres, des carrés de pelouse bien verte et les montagnes qui entourent mon village. Toute cette luminosité crée une ambiance particulière, propice à la création.
Il m’arrive fréquemment de lever les yeux de mon travail pour jeter un coup d’œil par une des six fenêtres ; je vois des oiseaux, la couleur du ciel et le temps qu’il fait. Ma nature contemplative se réjouit et je réalise ma chance d’avoir un environnement comme le mien au lieu de celui aveugle, poussiéreux et bruyant qui, trop souvent hélas, est le lot des travailleurs du textile.
Pour mon plus grand bonheur, mon atelier a ses fenêtres sur la nature…
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