mardi 20 mai 2008

A pleine vapeur …


Alors que des nuages hors saison saupoudraient quelques flocons de neige sur la région qui m’a vu naître, au grand dam des abitibiens qui en ont plus qu’assez de cette température "printaumnale", je travaillais bien au chaud dans mon atelier en me réjouissant des belles éclaircies de soleil dans le ciel de mon Estrie d’adoption.

Quel temps parfait pour travailler à l’intérieur ! Un tout petit 14C acoquiné à un ciel menaçant dont le soleil avait peine à percer les nuages tout gris. Rien qui donne envie de mettre le nez dehors au lieu de bosser. Du sur mesure pour moi en ce début de semaine.

Une fois le fer installé, puisqu’il avait séjourné chez ma couturière Sylvie durant mes vacances, je me suis attaquée au repassage de deux douzaines de corsages pour une petite boutique de ma région, à East Angus. Rien de trop ardu pour un retour au travail après un arrêt de trois semaines. Cool...

Alors que la vapeur s’élançait à l’assaut des plis et des coutures, j’ai réalisé ma chance d’avoir un atelier si bien équipé. Particulièrement mon fer industriel qui rend jaloux mon sous-traitant (oui, oui…). Mon entreprise avait fait cet investissement au début de 2000 alors que les commandes justifiaient l’embauche de 2 presseuses à plein temps. Outre le fer ultra léger qui est suspendu à la pôle transversale de la table de pressage, évitant d’avoir à le déposer entre chaque étape, son débit de vapeur ajustable permet également de l’utiliser comme défroisseur. Un petit bijou qui me fait presque aimer le repassage !

Si rien ne vient me distraire ce soir, je devrais être en mesure de mettre en boite les vêtements puisqu’il ne me reste que le laçage à faire et à préparer le bon de livraison. Soit encore une heure ou deux, tout au plus.

Ainsi dès demain, je pourrai me consacrer au développement des produits que m’a demandé mon ami le magicien. J’avoue qu’il me tarde de m’y mettre. Ce travail sera à mi-chemin entre la confection et le bricolage. J’ai peu de contraintes contrairement à la création de vêtements. N’empêche que mon défi sera de réaliser des articles qui existent déjà sur le marché mais en leur ajoutant un petit "je ne sais quoi", une petite touche qui les différenciera de ceux qui inondent le marché et qui sont fabriqués pour même pas une bouchée de riz en Asie.

Alors sans lui faire de promesse que je ne saurais tenir (jamais je n’oserais !!!) il est fort possible qu’il puisse recevoir ces échantillons au courant de la semaine prochaine.

Hum, peut-être qu’un petit coup de baguette magique serait utile ?

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