J’ai profité de cette journée magnifique et toute printanière pour faire quelques petits travaux dans le jardin. Le terrain avait grand besoin d’être raclé et ce qui, à tort, est nommé « pelouse » au devant de ma maison, avait poussé de façon chaotique et a dû être égalisé à l’aide de ma super tondeuse.Écologique, évidemment.
Par le fait même, je n’ai eu d’autre choix que de sacrifier la bande de pissenlits qui cachait de si jolie façon les méfaits de l’hiver dernier sur mon gazon. Mais bon, comme j’ai des voisins qui prennent soin de leur terrain comme si leur réputation était en jeu, n’hésitant pas à tondre leur pelouse deux fois par semaine, je me suis dit qu’ils n’apprécieraient peut-être pas mon amour pour ces fleurs jaunes et indigènes.
Par chance seul le terrain au devant de la maison nécessitait un petit coup de tondeuse. A l’arrière, les nombreux arbres jettent un ombrage suffisant pour ralentir la pousse des quelques brins d’herbe qui résistent à l’envahissement d’une spongieuse et verte mousse. Ainsi j’ai pu prendre de longues pauses-lecture entre chaque petite séance de travaux. J’aime …
Tout au long de la journée j’ai ressenti quelques désirs vite endigués, comme celui de rempoter les plans de géraniums rouges que j’ai achetés chez mon voisin le quincaillier. J’ai même sorti d’en dessous de la galerie, un sac de terre noire et un autre de compost. Mais il ne fallait pas sous estimer ma capacité à ne pas céder à mes désirs. Faisant preuve d’une détermination Fée-noménale, j’ai détourné les yeux des boites à fleurs vides qui n’attendaient que mon bon vouloir et j’ai vite ouvert mon bouquin. J’ai de la volonté, moi …
Cette chaleur printanière, l’odeur de la terre et de l’herbe coupée, le chant des oiseaux, tout ça a réveillé en moi de vieux rêves. Comme celui de vivre à la campagne, la vraie. D’avoir plusieurs acres de terre pour y aménager des sentiers à travers la forêt. D’installer une serre qui verrait pousser des tomates juteuses, des concombres croquants et qui donnerait aux légumes cette saveur si particulière. Ma foi, presque une envie d’un retour à la terre… mais pas jusqu’à me laisser pousser les poils sous les bras et sur les jambes, quand même. D’ailleurs ça me fait penser qu’il me faudrait prendre un rendez-vous chez mon esthéticienne…
Par le fait même, je n’ai eu d’autre choix que de sacrifier la bande de pissenlits qui cachait de si jolie façon les méfaits de l’hiver dernier sur mon gazon. Mais bon, comme j’ai des voisins qui prennent soin de leur terrain comme si leur réputation était en jeu, n’hésitant pas à tondre leur pelouse deux fois par semaine, je me suis dit qu’ils n’apprécieraient peut-être pas mon amour pour ces fleurs jaunes et indigènes.
Par chance seul le terrain au devant de la maison nécessitait un petit coup de tondeuse. A l’arrière, les nombreux arbres jettent un ombrage suffisant pour ralentir la pousse des quelques brins d’herbe qui résistent à l’envahissement d’une spongieuse et verte mousse. Ainsi j’ai pu prendre de longues pauses-lecture entre chaque petite séance de travaux. J’aime …
Tout au long de la journée j’ai ressenti quelques désirs vite endigués, comme celui de rempoter les plans de géraniums rouges que j’ai achetés chez mon voisin le quincaillier. J’ai même sorti d’en dessous de la galerie, un sac de terre noire et un autre de compost. Mais il ne fallait pas sous estimer ma capacité à ne pas céder à mes désirs. Faisant preuve d’une détermination Fée-noménale, j’ai détourné les yeux des boites à fleurs vides qui n’attendaient que mon bon vouloir et j’ai vite ouvert mon bouquin. J’ai de la volonté, moi …
Cette chaleur printanière, l’odeur de la terre et de l’herbe coupée, le chant des oiseaux, tout ça a réveillé en moi de vieux rêves. Comme celui de vivre à la campagne, la vraie. D’avoir plusieurs acres de terre pour y aménager des sentiers à travers la forêt. D’installer une serre qui verrait pousser des tomates juteuses, des concombres croquants et qui donnerait aux légumes cette saveur si particulière. Ma foi, presque une envie d’un retour à la terre… mais pas jusqu’à me laisser pousser les poils sous les bras et sur les jambes, quand même. D’ailleurs ça me fait penser qu’il me faudrait prendre un rendez-vous chez mon esthéticienne…
Ce fut vraiment une belle journée. Travailler dehors, y prendre mes repas, lire, admirer les arbres, le vert de l’herbe et le bleu du ciel. M’émerveiller de voir renaître les arbustes, éclore les fleurs. M’emplir les oreilles du chant des oiseaux qui viennent visiter mes mangeoires, et rêver. Rêver...
2 commentaires:
Sally,
moi aussi j'aime les pissenlits ( quel horrible nom pour de si jolies fleurs ) qui sont comme de petits soleils après la grisaille hivernale, même si comme moi on aime l'hiver. Et la tondeuse à gazon, écologique à le très grand mérite d'être silencieuse. Décidément j'aime beaucoup, et de plus en plus lire vos textes. On respire bien chez-vous !
J'en ai fait des sentiers dans le bois, mais je n'y arrive plus. J'ai laissé tomber , je ne faisait pas ca pour moi. Et personne pour passer dans mes sentiers sauf moi quand je coupait l'herbe, à la course.
L'envie me reprend pourtant à chaque printemps.
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