Voilà un peu plus de huit mois, Maman déménageait dans sa nouvelle demeure, celle que Grande Sœur a mise à sa disposition pour qu'elle ait une meilleure qualité de vie.
Après une période d'adaptation, car on ne vit pas vingt-cinq ans au même endroit sans éprouver un peu de nostalgie en le quittant, Maman apprécie maintenant son nouvel environnement. Jadis contrainte de demander à Frérot de la véhiculer pour tous ses déplacements puisqu'elle habitait à plusieurs kilomètres de la ville, elle peut maintenant se rendre toute seule à la pharmacie, au marché d'alimentation, au bureau de poste. Maman a retrouvé son autonomie et surtout son indépendance. Par ses fenêtres, elle voit des gens passer, des voisins s'affairer au lieu des camions de livraison et du garage de réparation de courroies de caoutchouc qui était son panorama.
Il y a un an, Maman avait à peine l'énergie pour se rendre à sa boite aux lettres qui était plantée à environ trente pieds de sa porte. Elle était affaiblie et comptait les minutes, les heures et les jours qui passaient tristement.
La semaine dernière, manquant d'espace sur son terrain, Frérot alla porter du bois de chauffage sur celui de Maman. Il avait prévu aller l'empiler en cordes quelques jours plus tard puisqu'il devait y retourner pour couper le gazon. C'est une surprise qui l'attendait lorsqu'il est arrivé avec sa tondeuse! Il vit non seulement tout son bois cordé, mais Maman penchée en train de déraciner les pissenlits qui poussaient sur la pelouse.
A plus de 81 ans, Maman reprend des forces et surtout, le goût à la vie. Ce travail physique dû lui rappeler le temps où elle avait sa ferme ou encore les longues heures de cueillette de bleuets qu'elle effectuait il y a 5 ou 6 ans à peine, alors que sa santé semblait de fer. Et connaissant ma mère, je suis certaine qu'elle devait être fière d'avoir pu donner un coup de main à Frérot qui ne ménage pas ses efforts pour prendre soin d'elle.
Lorsque je demandai à Maman si elle avait eu "mal aux muscles" le lendemain de sa corvée de bois, elle me répondit en riant: -"Même pas!"
Sans la générosité de Grande Sœur et de Bôf Adoré, nous n'en serions pas là. Voilà un véritable pied de nez à la maladie et à la mort qui rôdent dans les parages.
Après une période d'adaptation, car on ne vit pas vingt-cinq ans au même endroit sans éprouver un peu de nostalgie en le quittant, Maman apprécie maintenant son nouvel environnement. Jadis contrainte de demander à Frérot de la véhiculer pour tous ses déplacements puisqu'elle habitait à plusieurs kilomètres de la ville, elle peut maintenant se rendre toute seule à la pharmacie, au marché d'alimentation, au bureau de poste. Maman a retrouvé son autonomie et surtout son indépendance. Par ses fenêtres, elle voit des gens passer, des voisins s'affairer au lieu des camions de livraison et du garage de réparation de courroies de caoutchouc qui était son panorama.
Il y a un an, Maman avait à peine l'énergie pour se rendre à sa boite aux lettres qui était plantée à environ trente pieds de sa porte. Elle était affaiblie et comptait les minutes, les heures et les jours qui passaient tristement.
La semaine dernière, manquant d'espace sur son terrain, Frérot alla porter du bois de chauffage sur celui de Maman. Il avait prévu aller l'empiler en cordes quelques jours plus tard puisqu'il devait y retourner pour couper le gazon. C'est une surprise qui l'attendait lorsqu'il est arrivé avec sa tondeuse! Il vit non seulement tout son bois cordé, mais Maman penchée en train de déraciner les pissenlits qui poussaient sur la pelouse.
A plus de 81 ans, Maman reprend des forces et surtout, le goût à la vie. Ce travail physique dû lui rappeler le temps où elle avait sa ferme ou encore les longues heures de cueillette de bleuets qu'elle effectuait il y a 5 ou 6 ans à peine, alors que sa santé semblait de fer. Et connaissant ma mère, je suis certaine qu'elle devait être fière d'avoir pu donner un coup de main à Frérot qui ne ménage pas ses efforts pour prendre soin d'elle.
Lorsque je demandai à Maman si elle avait eu "mal aux muscles" le lendemain de sa corvée de bois, elle me répondit en riant: -"Même pas!"
Sans la générosité de Grande Sœur et de Bôf Adoré, nous n'en serions pas là. Voilà un véritable pied de nez à la maladie et à la mort qui rôdent dans les parages.
1 commentaire:
En tout cas cela fait plaisir de savoir que ta maman va mieux.
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