lundi 9 février 2009

Département des plinthes…


Samedi vers 15h00, je ne sais trop quelle mouche m'a piquée. Avais-je besoin de me défouler? Était-ce la caféine qui me coulait dans les veines? Peut-être les deux? Il n'en reste pas moins que je passai l'après-midi dans la cave. Je commençai par réorganiser le coin menuiserie, plaçant la scie-sur-table devant le mur ouest pour éviter que la poussière de MDF ne se répande sur le calorifère comme c'était le cas auparavant. Puis j'installai le chevalet à gauche du banc-de-scie, avant d'y déposer une retaille d'aggloméré qui la transforma en une table qui allait supporter les planches en cours de coupe.

Comme je n'aime pas, que dis-je, comme je déteste faire du ménage inutilement (parce que c'est utile parfois?), je fixai des sacs à ordure préalablement découpés, tout le tour de la table de la scie, un peu comme une jupe. Ainsi le plus gros de la sciure resterait prisonnière en dessous au lieu d'aller se déposer partout. Puis je collai un autre sac ouvert sur le mur juste derrière la scie (on ne sait jamais …). Finalement je clouai un vieux rideau de douche en vinyle sur une poutre, pour empêcher la poussière d'envahir le côté sud de la cave qui sert de salle de lavage, de maison de repos pour les géraniums et de petit coin pipi pour Jules.

Ce ne fut pas une mince tâche de mettre au niveau le banc-de-scie et le chevalet-table. Il me fallut empiler des petits bouts de bois et d'aggloméré de différentes épaisseurs sous leurs pattes pour qu'ils soient à la même hauteur sans boiter. Le plancher de ciment de la cave est inégal et, à certains endroits, on dirait qu'il a été sculpté, formant des dénivellations de quelques centimètres. Rustique mais pas pratique.

Plutôt satisfaite de ma nouvelle installation, il me tardait de la mettre à l'essai. J'attachai donc sur mes hanches, le sac multi-pochettes dont je me sers pour la coupe de vêtements, y glissai un crayon, une feuille de papier et le seul gallon, sur les quatre que j'avais trouvé lors d'un de mes nombreux ménages, qui en plus des pouces, indique les centimètres. Ainsi armée, je me mis à relever les mesures du bas des murs de l'entrée arrière, de ma chambre et du salon. Ma maison, malgré ses 63 ans bien sonnés, travaille encore et n'est plus toute droite. Lorsque je pris les mesures, il me fallut le faire à la hauteur du plancher et 15 centimètres plus haut car, à cause de l'inégalité du plancher et de celle des murs, j'avais parfois plus d'un demi-centimètre d'écart.

Ce sont vingt-neuf sections que j'eus à couper en autant de dimensions. Je passai plus d'une heure à mesurer et marquer les planches, à les scier en ordre de longueurs décroissantes et en jumelant des mesures pour éviter les pertes.

Dimanche, après avoir regroupé autour de moi mon nouveau capteur de montant, la perceuse, le marteau et le chasse-clou, je pus enfin commencer la pose des plinthes dans l'entrée arrière. Finalement, cet après-midi, au retour d'un traitement chez ma chiropraticienne, je terminai de clouer celles du salon et de ma chambre.

C'est Bôf Adoré qui sera fier de sa Sister-in-Saw!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour ces travaux! Quelle détermination...