mardi 24 novembre 2009

Jeu d'enfant ...


Dans un mois précisément, ce sera la veille de Noël. Chez Frérot, les filles doivent déjà tenter de deviner ce qu’elles recevront en cadeau, et leurs parents se demander ce qu’ils pourront bien leur offrir qu’elles n’ont pas déjà.

Si leur sapin n’est pas encore installé, Lady Dy m’apprenait qu’elle et Frérot avaient commencé à préparer leurs desserts des Fêtes et ce sont huit douzaines de beignes qu’ils ont fait cuire aujourd’hui. J’étais bigrement impressionnée! Alors j’eus une idée qui allait m’éviter de rallonger ma liste de trucs à faire avant Noël: je dis à ma belle-sœur que je ne savais pas comment faire des beignes et que je n’en avais pas mangé depuis plus de vingt ans. Résultat? Elle promit de m’en apporter au Jour de l’An! Je sais, je suis drôlement futée!

Ainsi, pendant qu’à Amos une odeur de friture s’imprégnait dans chaque recoin de la maison de Frérot et de Lady Dy, la mienne se remplissait d’un doux parfum qui me rappelait les balades en forêt que nous faisions, enfants. En effet, ce matin je me suis levée avec une envie de m’amuser. Comme ma liste de tâches à faire ne comprend que des trucs barbants et que le plus excitant est de repeindre ma table de cuisine, je décidai de l’ignorer pour me consacrer à quelque chose de vraiment divertissant. Et j’y passai de délicieuses et longues heures.

Je commençai par regrouper les matières premières que mon généreux jardin m’avait procurées. J’eus besoin d’une pince coupante, d’une autre pointue et, faute de trouver mon sécateur, j’utilisai le ciseau à métal. Il me fallut ensuite plusieurs longueurs de fil de laiton et autant de celui à pêche. Comme base, j’avais trouvé tout ce qu’il me fallait dans le placard de l’entrée. Si j’avais une vague idée de la façon de commencer, pour la suite j’allais devoir improviser. En cours de route, je fis quelques essais plus ou moins convaincants et finalement, je décidai de m’en tenir strictement à ce qui était naturel.
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Pendant que je m’amusais comme une enfant, bien au chaud dans mon atelier, Monsieur-fait-tout était grimpé dans son échelle pour hisser dans le pignon du devant, l’imposante décoration de Noël que Madame Lafleur a laissée dans la remise.

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N’est-ce pas là une journée couronnée de succès?

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4 commentaires:

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Wow! Bravo! J'en veux une pareille...xoxo

Sally Fée a dit…

Pas de problème mon Ange! Je t'envoie ça par avion ou par balai magique?

:O)

Anonyme a dit…

J'ai bien hâte d'être jeune comme toi!!!...

Il y a longtemps que je n'ai pas pris le temps de bricoler...

À Bientôt!
xxx

Sally Fée a dit…

Ouf, j'ai pas hâte d'avoir ton âge, mon viel ami le Scarabée!

;O)