Petit dimanche; rien de particulier si ce n’est que j’ai ressenti un manque persistant. Et c’est plutôt inhabituel. Je dirais même que ce n’est pas dans ma nature.
Alors j’ai signalé le numéro de mon vieux chum Dan, à Amos. Il n’a pas son pareil pour me changer les idées, pour me faire rire. Ça marche à tout coup.
Nous nous sommes connus à l’âge de 11-12 ans et depuis, à part quelques brèves périodes de silence, nous avons fait partie de nos paysages respectifs. C’est mon meilleur ami ; celui à qui je peux raconter mes états d’âme, mes erreurs, mes peurs et mes désirs, aussi.
Même si je lui avais parlé plus tôt en semaine, j’ai eu envie de l’avoir au bout du fil aujourd’hui encore. Mais la sonnerie a retenti une bonne dizaine de fois, en vain. Il m’a finalement rappelée vers la fin de l’après-midi.
Comme d’habitude, nous avons commencé par comparer les températures estriennes et abitibiennes. Puis la conversation a glissé sur l’importance des amis, sur les défis à relever, les leçons que nous avons à apprendre. Il m’a écouté lui dire que je trouvais le ciel moins bleu, le soleil plus terne et que je me sentais seule sans toutefois avoir envie de voir qui que ce soit. Que j’en avais un peu marre de cette morosité qui me colle aux basquets depuis mon retour de vacances. Alors, il m’a rassurée. Il m’a dit que c’était normal. Que ça lui arrivait aussi que ses «blues passent pu dans porte». Et comme à chaque fois, nous avons passé quelques minutes à déconner un peu.
Nous n’avons pu parler bien longtemps car Dan devait se préparer pour son quart de travail de soir. Néanmoins cette pause-amitié m’a fait du bien et il m’a semblé que ça se dégageait un peu dans mon ciel…
Alors j’ai signalé le numéro de mon vieux chum Dan, à Amos. Il n’a pas son pareil pour me changer les idées, pour me faire rire. Ça marche à tout coup.
Nous nous sommes connus à l’âge de 11-12 ans et depuis, à part quelques brèves périodes de silence, nous avons fait partie de nos paysages respectifs. C’est mon meilleur ami ; celui à qui je peux raconter mes états d’âme, mes erreurs, mes peurs et mes désirs, aussi.
Même si je lui avais parlé plus tôt en semaine, j’ai eu envie de l’avoir au bout du fil aujourd’hui encore. Mais la sonnerie a retenti une bonne dizaine de fois, en vain. Il m’a finalement rappelée vers la fin de l’après-midi.
Comme d’habitude, nous avons commencé par comparer les températures estriennes et abitibiennes. Puis la conversation a glissé sur l’importance des amis, sur les défis à relever, les leçons que nous avons à apprendre. Il m’a écouté lui dire que je trouvais le ciel moins bleu, le soleil plus terne et que je me sentais seule sans toutefois avoir envie de voir qui que ce soit. Que j’en avais un peu marre de cette morosité qui me colle aux basquets depuis mon retour de vacances. Alors, il m’a rassurée. Il m’a dit que c’était normal. Que ça lui arrivait aussi que ses «blues passent pu dans porte». Et comme à chaque fois, nous avons passé quelques minutes à déconner un peu.
Nous n’avons pu parler bien longtemps car Dan devait se préparer pour son quart de travail de soir. Néanmoins cette pause-amitié m’a fait du bien et il m’a semblé que ça se dégageait un peu dans mon ciel…
2 commentaires:
Chère Sally,
Fameuse grisaille quand tu me tiens...
Je crois simplement que tu n'a pas réussit complètement ton ''transplanage'' de St-Pierre.... Il arrive souvent que le coeur ne voyage pas aussi vite que la tête... et parfois c'est très bien comme ça...
Amicalement
Ton ami Le Scarabée
Cher Scarabée,
On ne peut rien te cacher...
Ton amie la Fée
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