mardi 28 octobre 2008

Bouquinomanie…


Après avoir retourné à la bibliothèque le premier tome de Lili Klondike joliment écrit par l'auteure originaire de Sherbrooke, Mylène Gilbert-Dumas, je suis revenue chez-moi avec un autre bouquin. Je ne connaissais pas l'auteur, n'avais lu aucune critique du roman, ni aperçu le titre dans les librairies que je tente d'ailleurs de ne pas trop fréquenter.

Pourquoi j'ai choisi ce livre plutôt qu'un autre? A cause d'un mot sur lequel mes yeux ont trébuché. Quatre syllabes ensorcelantes. Treize lettres qui, lorsqu'elles se suivent, forment un adjectif au pouvoir incontestable… Ce mot? Machiavélique.

L'histoire est celle d'un homme; un américain. Il se retrouve à Paris, en cavale. Que fuit-il? Sa vie conjugale qui a éclaté et son boulot de professeur qu'il a perdu. Pourquoi Paris? Parce qu'il rêve d'écrire un roman.

Au fil des pages, on lève le voile sur les problèmes qu'a connus notre héros, Harry Ricks, et on comprend mieux pourquoi il s'est taillé. Par habitude, on tente d'anticiper ce qui arrivera au personnage; on émet des hypothèses. Rien de ce qu'on a pensé ne se produit. Puis le rythme s'accélère; il se passe des trucs moches. On ressent de l'empathie pour ce pauvre Harry qui ne l'a pas facile. On se perd en conjectures et on tente de trouver la clé d'une multitude d'énigmes pour le moins ... énigmatiques. Peine perdue…

Soudain, tout devient bizarre mais probable. Les embrouilles se multiplient, en demeurant plausibles. On n'a qu'une envie… poursuivre la lecture, coûte que coûte. Malgré la vaisselle qui s'accumule, la paperasse qu'il faut préparer pour le comptable qui viendra jeudi et l'horloge qui ne cesse d'indiquer qu'il est temps d'aller au lit…

Il me reste 59 pages à lire. Et je n'ai aucune idée du dénouement. Mon cerveau échafaude des hypothèses sur le comment du pourquoi et… à chaque page qui se tourne, mes théories s'écroulent, se dégonflent et me laissent ahurie, médusée, confondue-due-due. Après avoir lu les 319 premières pages, je n'ai qu'un mot à ajouter, un seul: ENCORE!

Le titre?
La femme du Ve. L'auteur? Douglas Kennedy.

PS: Ok, j'ai un peu exagéré, je l'avoue. Oui, j'ai terminé toutes les réparations de vêtements que m'avait confiées l'amie Céline. Et, oui j'ai vidé de son contenu le vestibule en vue des travaux d'isolation qui débuteront demain matin. La vaisselle? Euh, ça? En fait, j'avais prévu la laver mais pas ce soir. Pourquoi? Pour 59 excellentes raisons…

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