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- Parlez-moi de vous.
C’est toujours par cette phrase qu’il m’accueille lorsque nous nous retrouvons. Ses yeux rivés aux miens, il écoute attentivement pendant que je me raconte.
Nous nous sommes rencontrés le mois dernier. On m’avait parlé de lui, de sa gentillesse et de sa grande douceur. Au téléphone, lorsque j’entendis sa voix pour la première fois, je fus conquise par la bonté qui en émanait.
Dès notre premier rendez-vous, j’ai su que le courant passerait entre nous et que nous allions faire un bout de route ensemble. Ce qui m’a séduit chez lui, c’est son calme et la passion qui l’habite. Jamais il n’est brusque et malgré tout, il craint toujours de me blesser.
De tous ceux que j’ai rencontrés, il est le seul qui ait voulu m’aider à y voir plus clair afin que je ne refasse pas les mêmes erreurs. Sans me bousculer ni vouloir me contrôler, il m’a conseillée sur ce que je devais faire, sur ce qu’il valait mieux que j’abandonne et sur ce que je devais éviter à tout prix.
Toutefois, comme je le pressentais et, à vrai dire l’espérais, nous mettrons bientôt fin à ces rencontres. Ce n’est qu’une question de semaines, peut-être même de jours. C’est moi qui, la première, abordai le sujet ce matin:
- Je vous aime beaucoup et c’est un plaisir de passer du temps avec vous, mais puis-je espérer qu’à Noël nous ne nous verrons plus?
Avec un sourire très gentil, mon bon docteur en chiropratique, un jeune homme de 72 ans, m’a annoncé que tout portait à croire qu’après deux autres traitements, il aurait fait tout ce qu’il pouvait pour remettre en place ce que, l’an passé, le sablage de trois planchers de bois avait détraqué.
Avant que je ne quitte son bureau, le docteur Bois a ajouté très doucement que c’était à moi de décider si nous allions nous revoir souvent ou seulement au besoin. Si j’allais terminer le raclage du terrain et déneiger moi-même le stationnement une fois l’hiver venu, ou choisir de laisser là les aiguilles de pin et faire appel à un déneigeur.
Il faut l’admettre, ce cher docteur sait faire flèche de tout bois…
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- Parlez-moi de vous.
C’est toujours par cette phrase qu’il m’accueille lorsque nous nous retrouvons. Ses yeux rivés aux miens, il écoute attentivement pendant que je me raconte.
Nous nous sommes rencontrés le mois dernier. On m’avait parlé de lui, de sa gentillesse et de sa grande douceur. Au téléphone, lorsque j’entendis sa voix pour la première fois, je fus conquise par la bonté qui en émanait.
Dès notre premier rendez-vous, j’ai su que le courant passerait entre nous et que nous allions faire un bout de route ensemble. Ce qui m’a séduit chez lui, c’est son calme et la passion qui l’habite. Jamais il n’est brusque et malgré tout, il craint toujours de me blesser.
De tous ceux que j’ai rencontrés, il est le seul qui ait voulu m’aider à y voir plus clair afin que je ne refasse pas les mêmes erreurs. Sans me bousculer ni vouloir me contrôler, il m’a conseillée sur ce que je devais faire, sur ce qu’il valait mieux que j’abandonne et sur ce que je devais éviter à tout prix.
Toutefois, comme je le pressentais et, à vrai dire l’espérais, nous mettrons bientôt fin à ces rencontres. Ce n’est qu’une question de semaines, peut-être même de jours. C’est moi qui, la première, abordai le sujet ce matin:
- Je vous aime beaucoup et c’est un plaisir de passer du temps avec vous, mais puis-je espérer qu’à Noël nous ne nous verrons plus?
Avec un sourire très gentil, mon bon docteur en chiropratique, un jeune homme de 72 ans, m’a annoncé que tout portait à croire qu’après deux autres traitements, il aurait fait tout ce qu’il pouvait pour remettre en place ce que, l’an passé, le sablage de trois planchers de bois avait détraqué.
Avant que je ne quitte son bureau, le docteur Bois a ajouté très doucement que c’était à moi de décider si nous allions nous revoir souvent ou seulement au besoin. Si j’allais terminer le raclage du terrain et déneiger moi-même le stationnement une fois l’hiver venu, ou choisir de laisser là les aiguilles de pin et faire appel à un déneigeur.
Il faut l’admettre, ce cher docteur sait faire flèche de tout bois…
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3 commentaires:
Très belle composition...
Si tu ajoutes ton fameux Élixir à ce Prince Chirocharmant, je doute bien que tu ne le reverra point... lol!
Le Scarabée
xxx
Et si en plusse un voisin désoeuvré et cherchant une B.A. à faire venait terminer le raclage du terrain, alors là...
Dis, ce serait pas long comme route de Rouyn à St-So... tu adorerais mon joli râteau moldu. Il est d'un beau vert et son manche est très zergonomique.
:O)
Et bien...
Moi qui pensait t'avoir enseigné l'Art de manier la Baguette!...
La Zergonomie m'a toujours enseignée à bien relaxer près de la piscine lorsque je suis en vacance, faudrait voir si Râteau d'Été craint la manoeuvre d'un magicien...
:-)
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