samedi 20 février 2010

Baladine se relâche ...


«HÉ!!!! SALUUUT MA SALLY-FÉÉÉÉE!!!», entendis-je dans mon combiné après avoir répondu à la sonnerie par un très zen « Oui, bonjour… ».

Je reconnus immédiatement la voix enjouée et retentissante de ma Baladine. Oh, mais c’est qu’elle était en pleine forme la Sherbrookoise! Imaginez-vous qu’elle s’est offert un petit congé, histoire de souffler un peu avant le blitz final qui l’amènera aux vacances estivales. Il faut dire que depuis l’automne dernier elle avait beaucoup travaillé, accumulant de longues journées qui souvent se prolongeaient jusqu’à 21h. Sans parler de toutes ces nuits où la chair chère dû se dévouer corps et euh… corps. Bref, elle ne l’a pas volé…

Bien sûr, elle aurait pu décider d’aller s’étendre sous un parasol quelque part dans le Sud, s’exiler à New York, à Vancouver ou pourquoi pas, faire une virée à Saint-Sauveur-des-Monts. Eh non, la belle a préféré s’offrir la totale; une longue session de farniente chez elle. Au programme : se coucher tôt, faire la grasse matinée, ne pas toucher au ménage, ni à la vaisselle et pas davantage aux repas. La vie de princesse, quoi!

Je l’imagine, étendue sur sa couche, la tête haute, agitant une clochette afin que l’une de ses filles, transformée en Cendrillon, lui apporte une tasse d’eau chaude, un verre d’eau froide ou une pointe de pizza. Dame Baladine, paraît-il, a même exigé qu’on lui fasse la lecture des courriels qu’elle avait reçus, prétextant qu’elle ne devait pas fatiguer ses beaux yeux.

Courage les filles! Votre esclavage tire à sa fin : votre mère retournera au boulot le 1er mars.

2 commentaires:

Sandy P. a dit…

Existe-t-il un programme équivalent pour les humains dotés d'une congénitale masculinité?

Je jouerai bien à la princesse , moi itou.

Sally Fée a dit…

@ Samuel:

Rien de plus facile: premièrement, vous devrez trouver un ou deux esclaves consentants (du sexe qu'il vous plaira). Puis, pour être crédible, il vous faudra coiffer un diadème ou une couronne. Il ne vous restera plus qu'à donner libre cours à votre imagination... de ce côté là, je n'ai aucune, mais alors là, aucune crainte.

:O)