John est un homme de peu de mots, tout comme son père, dont la seule passion dans la vie était de collectionner de la monnaie ancienne. Sa mère? Elle les a quittés alors que John n’avait pas encore un an.
Depuis hier, John se confie à moi, il s’ouvre comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Malgré sa réserve, il se raconte et, dans ses mots, je sens la douceur des souvenirs, la nostalgie qu’ils éveillent et, peut-être, de la résignation.
«Dear John», écrit par Nicholas Sparks, est le cadeau de Noël que je me suis offert. Ma connaissance de la langue de Shakespeare est limitée, toutefois j’arrive sans peine à suivre le déroulement de l’histoire, à ressentir l’émotion qui s’en dégage et je parie qu’avant d’arriver au 11e chapitre, j’aurai versé quelques larmes.
J’ai renoncé à chercher dans le dictionnaire anglais-français chaque mot qui m’est inconnu, sinon j’en serais encore au prologue. Cependant, de temps à autre, j’ouvre mon Harrap’s et c’est ainsi que j’ai appris que «odd» signifie «bizarre» et que «nod» est un signe de tête ou un hochement. Bon, c’est un début…
Si au fil des pages il m’est agréable de découvrir des expressions et d’observer la structure des phrases, je ne crois pas réussir à saisir toutes les subtilités de la plume de Nicholas Sparks. Peu importe, ce roman me procure un réel plaisir et, même si le magazine Life assure qu’il me brisera le cœur, j’irai jusqu’au bout. Mais ça, vous le saviez déjà…
1 commentaire:
Tes aventures littéraires me laissent sans voix (et sans mots)... J'ai compris l'origine du mot "odd"... Une chose est certaine: tu sembles dévorer les romans à une vitesse "fée-noménale"... xoxo
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