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En début de soirée, quand je perçus un tintement de clochettes, je ne fus pas étonnée. Sur ma rue, particulièrement les fins de semaine et pendant les vacances d’hiver, on peut en entendre plusieurs fois par jour.
Toutefois, c’est lorsque je jetai un coup d’œil par la fenêtre du salon que j’eus une belle et grosse surprise. Ce furent les soudains et nettement plus retentissants trépignements provenant d’en haut qui confirmèrent ce que j’avais déduit.
Bientôt, une porte claqua, on dévala un long escalier et des cris de joie retentirent. C’était mon amie HabsfanDan, accompagnée de son époux, de leur fille, du mari de cette dernière et de leurs trois petites tornades qui s’apprêtaient à faire une balade en carriole à la veille de leur retour en Saskatchewan après une semaine de vacances laurentiennes.
«Tu viens avec nous?», me cria-t-on. «Non, merci, mais je vais prendre des photos!» répondis-je en brandissant mon appareil.
En début de soirée, quand je perçus un tintement de clochettes, je ne fus pas étonnée. Sur ma rue, particulièrement les fins de semaine et pendant les vacances d’hiver, on peut en entendre plusieurs fois par jour.
Toutefois, c’est lorsque je jetai un coup d’œil par la fenêtre du salon que j’eus une belle et grosse surprise. Ce furent les soudains et nettement plus retentissants trépignements provenant d’en haut qui confirmèrent ce que j’avais déduit.
Bientôt, une porte claqua, on dévala un long escalier et des cris de joie retentirent. C’était mon amie HabsfanDan, accompagnée de son époux, de leur fille, du mari de cette dernière et de leurs trois petites tornades qui s’apprêtaient à faire une balade en carriole à la veille de leur retour en Saskatchewan après une semaine de vacances laurentiennes.
«Tu viens avec nous?», me cria-t-on. «Non, merci, mais je vais prendre des photos!» répondis-je en brandissant mon appareil.
Ce n’est qu’une fois le convoi disparu au bout de ma rue que j’eus des remords. Mais il était trop tard pour revenir en arrière. Pourquoi diable étais-je restée plantée là sur le seuil de ma porte sans réagir?
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Plutôt que de faire la sourde oreille, j’aurais dû m’écouter … et prêter mes bouchons au pauvre cheval.
5 commentaires:
Wow! Ça fait vraiment "Canada" de guide touristique tes photos! De quoi inspirer M. Sobieraj à venir faire un tour!!!...
@Fitzsou: faudrait vraiment pas que vous vous imaginiez qu'on voit ça souvent. Moi, c'est la première fois. Ah, peut-être une autre fois, sur des photos de... 1930 dans les ruelles de Montréal!
@Fée: je suis pareille: mon premier réflexe dire non, mais je dis tellement souvent oui et je regrette aussi.
À la première photo, je me disais «pourquoi des bouchons à un cheval sans tête!!!» À la deuxième photo, je compris l'astuce du cheval, il fait comme les cygnes quand ceux-ci en ont assez d'entendre une voisine criarde, il place sa tête sous son aile... Parlant de cygne, il me vient les bernaches (outardes) et la façon de nommer la formation adoptée en vole migratoire. Dira-t-on de leur formation caractéristique en vol migratoire s'appelle: une volée de bernaches ou un voilier d'outardes»?
Personnellement, je préfère la poésie d'un voilier (évocation des grands voyages de bâteaux à voile de jadis), plutôt qu'une volée qui ne suggère qu'un attroupement de volatiles en vol. Je l'ai entendu à la radio pour vouloir, semble-t-il, rectifier l'usage du terme propre de 'volée'.
Pour le cheval de la cariole, je conçois que celui-ci ne rejoindra jamais Pégase (symbole mythique de l'inspiration poétique)dans le firmament, à moins de lui souhaiter un malheur, et de véritablement perdre la tête ':(
Crépuscule, pour aimer écrire... et ne pas s'offrir à la guillotine.
@ Mon Ange:
Tiens, ce serait une bonne idée ça que monsieur Sobieraj vienne découvrir le "Québec". Tu pourrais même lui offrir un séjour dans ta "petite cabane au Canada". Bon, c'est certain que dans le P'tit Nord, y a pas de calèche mais y a des beaux gros maringouins!
:O)
@ ClaudeL:
Vraiment? J'ai de la chance alors! Lorsque je vivais à North Hatley, j'en voyais chaque jour l'été, lorsque mon ami et propriétaire du centre équestre Jacques Robidas passait sur ma rue avec, à bord de sa calèche, des nouveaux mariés ou des touristes.
Puis sur ma nouvelle rue, dans ma nouvelle ville, la fougueuse et fort jolie Plaisance fait tinter ses grelots le jour comme le soir au grand plaisir des touristes (et des gens du quartier).
@ Crépuscule:
J'ai aussi entendu l'expression "voilier". Je demeurerai sur ma position et continuerai d'employer "volée". Surtout qu'intérieurement, jadis, je me moquais un peu de ceux qui utilisaient indûment le synonyme de bateau.
Bonjour !
Une escapade au Canada ? Il y a déjà quelque temps que j'ai laissé tomber les destinations lointaines. Aujourd'hui, à mon grand âge, lorsque je veux voyager, je dois me contenter de passer quelques jours en Espagne toute proche, ou à la rigueur en Italie. Mais qui sait ?
D'autant plus que j'ai gardé de si bons souvenirs de "copines" canadiennes connues au cours de mes pérégrinations (je n'étais pas marié alors, j'avais donc le droit...).
Par ailleurs, le bourrin à crinière claire attelé à la roulotte illustrant votre message est le sosie d'un cheval que j'avais il y a une dizaine d'années, une brave jument nommée Pomme d'Api. Je vais chercher sa photo dans mes archives et la mettrai un jour sur mon blog pour vous la présenter.
Meilleurs sentiments à vous et à votre amie Fitzou, en ce jour de Printemps.
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