Il y a de ces trucs à faire, de la catégorie des "il faudrait bien…" qu'on remet à plus tard et qui, semaine après semaine, continuent de nous agacer.
Et bien je ne voudrais pas vous enquiquiner avec ça, mais j'ai réglé un d'entre eux. Et pas le moindre. Un vétéran des "il faudrait bien…". Il s'agit de la restauration de l'escalier qui monte à l'étage. A l'origine, il devait avoir fière allure, cependant les anciens propriétaires l'avaient recouvert d'un tapis que nous enlevâmes en 1995, à l'achat de la maison. Il était miteux et poussiéreux. Une fois dénudé, l'escalier ne payait pas de mine: un bois usé, avec ça et là des résidus de colle, de caoutchouc et de vieux vernis. Nous nous étions alors dit qu'un jour "il faudrait bien…".
Il y a quelques mois, un spécialiste en plancher m'a laissé entendre qu'il m'en coûterait cher pour redonner à l'escalier un aspect neuf. Tant pis, j'allais donc le repeindre; les contremarches seraient en blanc et les marches, en noir. Avec un minimum d'efforts et un mini-budget, le résultat serait intéressant et le style, classique.
Plus tôt en semaine, je donnai donc une première couche de blanc sur les contremarches; immédiatement cela sembla illuminer la cage d'escalier. J'avais hâte au lendemain pour appliquer le noir et voir l'effet. Mais voilà que ce même soir, en montant au salon, j'eus une vision de ce que serait l'escalier si les marches étaient vernies au lieu d'être peintes. Encore plus joli. Vraiment joli.
J'avais acheté, au printemps dernier, une petite sableuse rotative que je n'avais pas encore essayée. C'était là l'occasion… Cela ne me prit que trois heures pour enlever le vernis, la colle et la plupart des taches sur les treize marches. Il ne demeura que quelques marques sombres et petites blessures dans le bois, comme autant de signatures de tous ceux qui ont défilé dans cette maison depuis 1945. Je les ai conservées.
Tout à l'heure j'ai appliqué la seconde couche de vernis. Le résultat? Wow! Il ne me restera qu'à donner deux couches de blanc sur les contremarches et j'aurai un escalier pour lequel, si je rougis, ce sera de fierté.
C'est de cette façon que j'ai décidé de tirer profit du temps maussade. Il me sert d'antidote à la procrastination. S'il avait fait beau j'aurais terminé "Harry Potter et les reliques de la mort" et le retapage de l'escalier aurait été relégué à la semaine des quatre jeudis!
Et bien je ne voudrais pas vous enquiquiner avec ça, mais j'ai réglé un d'entre eux. Et pas le moindre. Un vétéran des "il faudrait bien…". Il s'agit de la restauration de l'escalier qui monte à l'étage. A l'origine, il devait avoir fière allure, cependant les anciens propriétaires l'avaient recouvert d'un tapis que nous enlevâmes en 1995, à l'achat de la maison. Il était miteux et poussiéreux. Une fois dénudé, l'escalier ne payait pas de mine: un bois usé, avec ça et là des résidus de colle, de caoutchouc et de vieux vernis. Nous nous étions alors dit qu'un jour "il faudrait bien…".
Il y a quelques mois, un spécialiste en plancher m'a laissé entendre qu'il m'en coûterait cher pour redonner à l'escalier un aspect neuf. Tant pis, j'allais donc le repeindre; les contremarches seraient en blanc et les marches, en noir. Avec un minimum d'efforts et un mini-budget, le résultat serait intéressant et le style, classique.
Plus tôt en semaine, je donnai donc une première couche de blanc sur les contremarches; immédiatement cela sembla illuminer la cage d'escalier. J'avais hâte au lendemain pour appliquer le noir et voir l'effet. Mais voilà que ce même soir, en montant au salon, j'eus une vision de ce que serait l'escalier si les marches étaient vernies au lieu d'être peintes. Encore plus joli. Vraiment joli.
J'avais acheté, au printemps dernier, une petite sableuse rotative que je n'avais pas encore essayée. C'était là l'occasion… Cela ne me prit que trois heures pour enlever le vernis, la colle et la plupart des taches sur les treize marches. Il ne demeura que quelques marques sombres et petites blessures dans le bois, comme autant de signatures de tous ceux qui ont défilé dans cette maison depuis 1945. Je les ai conservées.
Tout à l'heure j'ai appliqué la seconde couche de vernis. Le résultat? Wow! Il ne me restera qu'à donner deux couches de blanc sur les contremarches et j'aurai un escalier pour lequel, si je rougis, ce sera de fierté.
C'est de cette façon que j'ai décidé de tirer profit du temps maussade. Il me sert d'antidote à la procrastination. S'il avait fait beau j'aurais terminé "Harry Potter et les reliques de la mort" et le retapage de l'escalier aurait été relégué à la semaine des quatre jeudis!
2 commentaires:
Et bien tu fais de grands travaux dans ta demeure
Les muscles de mon dos, de mes jambes ainsi que certaines articulations sont d'accord avec toi Justine.
Et... c'est pas fini!
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