dimanche 17 août 2008

Toucher du bois…


Malgré qu'il y ait une infinité de travaux, petits et gros, à faire dans la maison pour la rendre encore plus jolie qu'elle ne l'est déjà, je m'attaque à ceux qui feront la différence, qui auront un impact réel, à ce qui saute aux yeux. Les autres, ceux de moindre importance, comme l'aménagement final et la décoration, je les garde pour la fin, comme un dessert, une récompense. Mais sincèrement je préférerais être privée de dessert par un acheteur qui serait tombé amoureux fou de ma petite maison rouge!

Prochaine étape des travaux? Le plancher du salon. A l'origine, à l'étage il y avait trois chambres et une salle de bain. En 1995, lors de l'achat, le mur qui séparait deux des chambres fut démoli pour faire une grande pièce. Le hic, c'est que le plancher de bois franc, jadis, fut posé une fois les divisions intérieures érigées. Par conséquent, à l'emplacement de la cloison qui séparait les chambres, il n'y avait que le sous-plancher qu'on apercevait 1 cm plus bas. Comme il était impossible de "raccorder" les lattes d'une chambre à l'autre, celles-ci n'étant pas alignées, je choisis de faire poser des planches de bois transversalement, suivant le tracé des anciens murs. Les ouvriers que j'avais engagés l'année dernière pour régler une fois pour toute ce cas de "il faudrait bien…", étaient sceptiques mais je tins mordicus à mon idée. Une fois le travail terminé, ils durent reconnaître que le résultat était des plus jolis.

Bref, j'en suis à ce plancher. C'est-à-dire à la première moitié du salon délimitée par les planches transversales. Il semble que les lattes de bois des trois chambres de l'étage furent sablées il y a très longtemps, sans doute bien avant 1995. Au fil des ans, le bois nu accumula taches, cernes, saleté, gouttes de peinture et de plâtre. Un beau défi, quoi! Évidemment, j'aurais pu utiliser une sableuse. Le travail aurait été exécuté rapidement et j'aurais peut-être réussi à faire disparaître la majorité des marques. Mais je l'avoue, juste à imaginer la quantité de poussière de bois que ce procédé aurait occasionné, si j'en juge par celle qui a envahi la maison lorsque j'ai sablé les marches de l'escalier, recouvrant même les murs, cela me donna envie d'utiliser un procédé plus lent, plus zen et sans poussière. Car la poussière, je déteste. Vraiment beaucoup. J'abhorre l'époussetage. Donc, j'ai eu recours une fois de plus à la laine d'acier inoxydable, comme celles qu'on utilise dans la cuisine. A part l'exercice intense et les quelques courbatures dues à la position de Cendrillon (ou de Donalda…), cela ne fait aucun dégât et donne un résultat des plus satisfaisants. Cool, très très cool…

Pour éviter que le bois nu ne se salisse, j'ai déjà appliqué deux couches de vernis. Il me faudra maintenant boucher des trous dans lesquels passaient des tuyaux et des fils électriques et un autre, rectangulaire, vestige de l'ancien système de chauffage à air forcé. Ici les ciseaux à métal ne me seront d'aucun secours. J'utiliserai plutôt ma toute nouvelle et toute neuve scie sur table dont j'ai enfin terminé l'assemblage hier après-midi. Il me tarde de me servir de ce nouveau joujou! Oui, Grand Frère… je serai très prudente et je porterai des lunettes protectrices. Bien sûr Blanche-Neige, j'enfilerai mon gant de coupe en "cotte de mailles". Ah, ces mecs! Dès qu'une fille joue dans leur cour, ils imaginent les pires catastrophes. Quoique…

Le plancher avant qu'il ne soit nettoyé à la laine d'acier ...

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