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-«Bonne fin de semaine à toi (je ne te dis pas d'en profiter, suis certaine que tu le feras...)», m’écrivait l’Ange Aérien.
Mon amie ne se trompait pas. Tout ce que j’avais prévu, c’était d’aller emprunter des livres à la bibliothèque, passer l’aspirateur, laver les planchers et reporter aux calendes grecques l’époussetage pourtant nécessaire. Et pourtant…
Tout commença jeudi après-midi. Avant d’aller faire mon marché, j’arrêtai saluer Céline et l’inviter à monter au café pour en siroter un. Lorsque je pénétrai dans son atelier, elle sembla fort occupée à se débattre avec un amas de tissu qui prenait toute la place sur sa trop petite table. Elle m’apprit qu’une cliente lui avait demandé de lui confectionner une housse de couette. Cela me rappela que, moi aussi, j’avais projeté de remplacer la mienne, une vieille chose beige et terne qui datait de plusieurs années. Et que, fidèle à mes habitudes, je n’avais cessé de remettre la réalisation à plus tard.
Néanmoins, la petite graine était semée et, en revenant chez moi, je m’empressai de sortir le coton que j’avais acheté au cours du printemps et je me mis au travail. Le tissu était souple et fut facile à coudre si ce n’est des rayures qu’il me fallut faire coïncider entre elles. Comme les belles choses ne sont pas nécessairement les plus difficiles à réaliser, je choisis de faire une housse de type «sac à sandwichs». Outre le fait qu’il me fallut coudre deux bandes latérales à celle du milieu pour obtenir la largeur voulue, la réalisation ne me prit que quelques heures. J’étais assez fière ! Mais voilà… une jolie couette houssée de neuf ne pouvait quand même pas s’exhiber avec des taies défraîchies et dépareillées ! Et les oreillers, eux, n’avaient toujours pas d’enveloppe protectrice. Alors, je taillai quatre enveloppes blanches et quatre taies rayées avec bordures inversées. C’était presque parfait. Presque… En effet, malgré la jolie couette et de belles taies, il manquait encore un détail pour que mon lit ancien soit habillé comme il se devait : il lui fallait un jupon. Bah ! Ce sera facile, m’étais-je dit. Erreur. Pour avoir mal imaginé la conception, cela me prit beaucoup plus de temps que prévu. Finalement, comme il restait encore plusieurs mètres de tissus, je songeai qu’il serait du plus bel effet si des rideaux garnissaient ma penderie. L'inspiration était au rendez-vous.
En voyant les délicates rayures faire écho au bleu des murs et au blanc des plinthes et des tentures, je sus que désormais, je rêverais mieux…
-«Bonne fin de semaine à toi (je ne te dis pas d'en profiter, suis certaine que tu le feras...)», m’écrivait l’Ange Aérien.
Mon amie ne se trompait pas. Tout ce que j’avais prévu, c’était d’aller emprunter des livres à la bibliothèque, passer l’aspirateur, laver les planchers et reporter aux calendes grecques l’époussetage pourtant nécessaire. Et pourtant…
Tout commença jeudi après-midi. Avant d’aller faire mon marché, j’arrêtai saluer Céline et l’inviter à monter au café pour en siroter un. Lorsque je pénétrai dans son atelier, elle sembla fort occupée à se débattre avec un amas de tissu qui prenait toute la place sur sa trop petite table. Elle m’apprit qu’une cliente lui avait demandé de lui confectionner une housse de couette. Cela me rappela que, moi aussi, j’avais projeté de remplacer la mienne, une vieille chose beige et terne qui datait de plusieurs années. Et que, fidèle à mes habitudes, je n’avais cessé de remettre la réalisation à plus tard.
Néanmoins, la petite graine était semée et, en revenant chez moi, je m’empressai de sortir le coton que j’avais acheté au cours du printemps et je me mis au travail. Le tissu était souple et fut facile à coudre si ce n’est des rayures qu’il me fallut faire coïncider entre elles. Comme les belles choses ne sont pas nécessairement les plus difficiles à réaliser, je choisis de faire une housse de type «sac à sandwichs». Outre le fait qu’il me fallut coudre deux bandes latérales à celle du milieu pour obtenir la largeur voulue, la réalisation ne me prit que quelques heures. J’étais assez fière ! Mais voilà… une jolie couette houssée de neuf ne pouvait quand même pas s’exhiber avec des taies défraîchies et dépareillées ! Et les oreillers, eux, n’avaient toujours pas d’enveloppe protectrice. Alors, je taillai quatre enveloppes blanches et quatre taies rayées avec bordures inversées. C’était presque parfait. Presque… En effet, malgré la jolie couette et de belles taies, il manquait encore un détail pour que mon lit ancien soit habillé comme il se devait : il lui fallait un jupon. Bah ! Ce sera facile, m’étais-je dit. Erreur. Pour avoir mal imaginé la conception, cela me prit beaucoup plus de temps que prévu. Finalement, comme il restait encore plusieurs mètres de tissus, je songeai qu’il serait du plus bel effet si des rideaux garnissaient ma penderie. L'inspiration était au rendez-vous.
En voyant les délicates rayures faire écho au bleu des murs et au blanc des plinthes et des tentures, je sus que désormais, je rêverais mieux…
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3 commentaires:
Oh Wow!... Quelle "déprocrastination" tout à coup!... Ça valait le coup d'attendre... la réalisation de l'ensemble et... de ton billet!!!... Tiens,tu me donnes le goût de finaliser le "cache-nez-de-moteur" pour l'un de mes "bébés" amarré au quai...
Beau travail!!
J'ai hâte de te voir passer dans le coin..
Disons que j'ai du tissu, mais il me manque les talents d'une habile couturière...
@ Mon Ange:
Je sais, j'essaie de me soigner mais bon, c'est pas facile tous les jours, de ne rien faire!
@ Le Scarabée:
Merci! Et désolée d'avoir atteint ta grande pudeur en dévoilant ainsi les charmes ... de ma chambre. ;O)
Cool, si je comprends bien, tu peux faire apparaître comme ça une machine à coudre? Tu ne penses quand même pas que je vais te faire ta couture à la main?
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