Couchée hier à une heure normale, mais levée ce matin à celle avancée, j’eus l’impression d’avoir commencé ma journée en retard.
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Ce sentiment ne sembla pas affecter l’ami Crépuscule qui, étudiant comme moi en création littéraire, me téléphona dès 8h00 pour critiquer discuter de l’amorce de l’histoire que j’avais à présenter à l’examen 4, me conseillant l’emploi d’expressions qui fourniraient des indices sur l’identité de mon personnage. Après avoir réussi à placer deux mots lui faire comprendre que mon récit en était un à chute et que, justement, je voulais attendre au dernier paragraphe pour dévoiler le punch, il fut convenu que je ferais à ma tête, mais qu’il pourrait, s’il le désirait, me prodiguer ses recommandations.
Fouettée par cet échange littéraire qui avait réussi à me réveiller complètement, j’eus envie d’aller me fondre à la clientèle du café-bistro du Faubourg, laquelle en ce terne dimanche, allait sans doute être nombreuse à chercher la compagnie de ses semblables. Ce ne fut pas le cas. À mon arrivée, quatre clients seulement occupaient l’espace qui semblait bien vaste et nu.
Heureusement, j’y fis la connaissance de Julia et de Noah. Ils m’invitèrent à les rejoindre sur l’île Big Sawyer quelque part près des côtes du Maine où j’assistai, impuissante, au naufrage de l’Amelia Celeste. À petites gorgées, je dégustai mon latte, découvrant la vraie personnalité de Julia, que sa famille tyrannique avait étiquetée comme quelqu’un de loyal et d’obéissant et celle de Noah, pêcheur de homards divorcé au caractère introverti. Avec Kim, jeune femme devenue aphone suite à l’accident, Julia et Noah furent les seuls survivants du naufrage. Au fil des pages, il devint clair qu’il se passait quelque chose d’étrange et que cet accident cachait peut-être … un meurtre.
Insensible à ce qui se passait autour de moi, ce n’est que vers 15h00 que je remballai le roman de Barbara Delinsky «L’été de toutes les audaces» et remis dans mon cabas le cahier de notes qui ne servit pas à faire avancer mon travail en création littéraire. En ce dimanche un peu moche où la pluie crachota interminablement, déversant sa grisaille sur le paysage blafard, l’envie de lire l’emporta sur celle d’écrire.
Fouettée par cet échange littéraire qui avait réussi à me réveiller complètement, j’eus envie d’aller me fondre à la clientèle du café-bistro du Faubourg, laquelle en ce terne dimanche, allait sans doute être nombreuse à chercher la compagnie de ses semblables. Ce ne fut pas le cas. À mon arrivée, quatre clients seulement occupaient l’espace qui semblait bien vaste et nu.
Heureusement, j’y fis la connaissance de Julia et de Noah. Ils m’invitèrent à les rejoindre sur l’île Big Sawyer quelque part près des côtes du Maine où j’assistai, impuissante, au naufrage de l’Amelia Celeste. À petites gorgées, je dégustai mon latte, découvrant la vraie personnalité de Julia, que sa famille tyrannique avait étiquetée comme quelqu’un de loyal et d’obéissant et celle de Noah, pêcheur de homards divorcé au caractère introverti. Avec Kim, jeune femme devenue aphone suite à l’accident, Julia et Noah furent les seuls survivants du naufrage. Au fil des pages, il devint clair qu’il se passait quelque chose d’étrange et que cet accident cachait peut-être … un meurtre.
Insensible à ce qui se passait autour de moi, ce n’est que vers 15h00 que je remballai le roman de Barbara Delinsky «L’été de toutes les audaces» et remis dans mon cabas le cahier de notes qui ne servit pas à faire avancer mon travail en création littéraire. En ce dimanche un peu moche où la pluie crachota interminablement, déversant sa grisaille sur le paysage blafard, l’envie de lire l’emporta sur celle d’écrire.
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Il en fut de même pour les écureuils qui dédaignèrent les arachides que j’avais déposées sur la terrasse, préférant rester bien au sec au fond de leur nid, jugeant sans doute que ce n’était pas un temps à mettre un sciuridé dehors.
7 commentaires:
... j'avais cru comprendre que tu ne te sentais pas inspirée... j'ai dû mal interpréter...
Merci de m'avoir fait connaitre le mot "sciuridés"... Jusqu'à présent, je me contentais d'appeler bêtement nos petits copains à pelage roux et queue touffue des écureuils.
Et j'ai ainsi appris que la marmotte faisait partie de la famille.
Bien à vous.
@ Mon Ange:
C'est le cas. Outre le pâté chinois cuisiné plus tôt, la pluie et euh... la pluie et le pâté chinois, je n'avais pas grand chose à raconter. Par chance, le phénomène Crépuscule vint à la rescousse. Reste à espérer que je n'aurai pas froissé son égo.
@ François:
Hier matin, moi non plus je ne connaissais pas ce terme, ni d'ailleurs que la jolie marmotte était parente avec nos sciuridés. Ce qui m'amena à ces découvertes, fut mon souci d'éviter les répétitions d'un mot dans un court paragraphe.
Toutefois, écureuil est plus mignon.
Voici que je récidive, chère amie écrivaine, pour vous inonder de mes suggestions: «l'oeil enjoué prend soudain une inquiétude, un clignotement apparait sur son tableau de bord, un voyant rouge averti de la situation urgente. Le pilote s'interdit un instant, ses belles couleurs s'estompent légèrement, une main gantée agrippe le microphone nerveusement puis une voix sombre annonce:«HHuston, nous avons un problème». Puis, reprenant un ton calme:« Ferdinand, ça clignote rouge sur mon tableau; par mon bonnet, veux-tu me dire ce qui se passe?» Quelques bruits de grelots marquent une fête derrière la voie de Ferdinand qui répond...
Qu'en penses-tu ?
Crépuscule, pour aimer écrire... et ne pas vexer si facilement.
@ Crépuscule:
C'est TROP gentil, vraiment!
Votre ténacité n'a d'égale que ma détermination ... à demeurer fidèle à ma plume.
Merci quand même pour ce déluge de suggestions!
;O)
Comme quoi, on apprend à tout âge. Et lorsque j'ai voulu vérifier le mot "sciuridés" dans mon dico (qui dit confiance n'exclut pas contrôle...) j'ai également découvert le "polatouche", grâce à vous.
Encore merci !
Que ne pourrait faire une fée sans un crépuscule de critiques constructives sur ses textes... m'enfin, tu te débrouillais bien avant mon passage avec des 100% et un rare 75% très contestable ':). Ce que j'en dis de la perfection, c'est qu'elle ne rencontre pas l'accord de tous; tous étant de l'imparfait.
Crépuscule de chagrin ':(
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