jeudi 18 décembre 2008

Le manque …


Il m’arrive de trouver étrange la structure de mon cœur. Il est pourtant tendre et il lui arrive plus souvent qu’à son tour d’être lourd face aux malheurs des autres, d’ici ou d’ailleurs. De se serrer lorsqu’il voit le sort que l’humain réserve aux animaux et à la nature. Le chagrin d’autrui, il le ressent et son empathie est grande.

Mais il est rare que les miens me manquent. Pourtant je les aime et j’ai toujours du plaisir à les revoir. Peut-être est-ce parce que leurs souvenirs m’habitent? Que malgré la distance, je les sens tout près? Serait-ce plutôt à cause de ce qu’on appelle résilience, cette capacité que nous avons de rebondir ? De s’adapter aux changements, à l’éloignement ? Ou une question de génétique ?

Néanmoins, présentement, je ressens un peu ce manque. Est-il dû à toute cette mer qui me sépare d’eux ? A décembre, déjà entamé qui nous rapproche de Noël et de ses festivités ? Ce sera le premier que je passe loin des miens. Outre leur présence, ce qui me manque le plus, c’est le son de leur voix. Les propos banals ou chaleureux, souvent drôles et parfois loufoques, des miens, parents et amis.

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