mercredi 17 décembre 2008

Rêver, la nuit …


En général, j’arrive à me souvenir des rêves que j’ai faits la nuit précédente. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette affirmation? C’est que ce n’est pas le cas de tout le monde. Mon ami insulaire, lui, les oublie.

En quelques jours, durant ces odyssées nocturnes, j’ai visité une maison qui avait des couvre-planchers très laids en plus d’avoir besoin de plusieurs rénovations. J’ai revu Pixel et la nouvelle flamme d’Ex, soudainement devenue rousse et qui croyait m’apprendre qu’une chevelure bouclée, comme la mienne, était gage d’un cheveu sec… Puis j’ai conduit une fourgonnette sur une rue défoncée où il me fallait aligner les roues sur une bande d’à peine 2 cm de large. J’ai aussi vu des maisons calcinées, construites sur pilotis au milieu d’un cours d’eau.

Mon ancienne coloc se serait ruée sur son dictionnaire des rêves mais moi je crois que mon cerveau a enregistré les images d’un reportage sur les changements climatiques, qu’il a pensé aux rénovations effectuées sur ma maison et au petit chien qui l’habitait. Les nids de poule et la conduite qu’il faut adopter pour les éviter ont dû m’être inspirés par ceux de l’île! Quant à la petite rousse, là, aucune idée…


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Étranges les choses auxquelles on rêve ! Les miens, tordus en général, feraient les délices d'un psy. Je rêve beaucoup, et m'en souviens aussi, quoique j'aimerais les oublier quand ce sont des cauchemars, ce qui m'arrive fréquemment ces temps-ci.

Les rêves sont paraît-il un moyen que le cerveau a trouvé pour évacuer les frustrations, faire le tri des événements de la journée précédente, d'événements récents.

Avant-hier moi aussi j'ai rêvé à une vieille maison, en très mauvais état , qui était un orphelinat et une religieuse(?)m'accueillait avec un grand sourire. Une autre fois j'errais dans une ville inconnue et ne savais plus qui j'étais; que j'étais dans une cave noire grouillante d'araignées; que je me regardais dans un miroir et que j'avais les cheveux et les yeux noirs; que j'étais mordue et griffée par un chat alors que je les adore. Je vole aussi comme un oiseau. Enfin, d'invraisemblables niaiseries ! Mais pour presque tout, j'ai trouvé une explication logique, comme tu l'as fait pour les tiens. Mais la petite rousse, là je n'ai aucune idée, ne l'ayant jamais rencontrée...

:-)

Zoreilles a dit…

Notre conscient fonctionne avec tellement de paramètres, innés et acquis, que notre inconscient, lui, complètement débridé, rebelle, anarchique, fantaisiste, mêle tout, le passé lointain, le passé plus proche, les peurs assumées, les désirs inavoués, les impressions et événements récents, même ceux qu'on a balayés sous le tapis, que dis-je, surtout ceux qu'on a balayés sous le tapis!

On peut bien être difficile à suivre... quand on rêve. Pour ma part, je m'explique aujourd'hui des rêves récurrents que j'ai faits lorsque j'étais plus jeune. Probablement que je me connais mieux?

Je serais bien embêtée de comprendre ce que cette rousse venait faire dans ton rêve!

Sally Fée a dit…

@ Lise et Zoreilles:

A bien y penser, c'est peut-être parce que j'aurais adoré être rousse?

Chose sûre, rien sous le tapis que je puisse désirer conjuguer à nouveau au présent, même conditionnel.

D'ailleurs, le fameux tapis, je l'ai envoyé finir ses jours dans un site d'enfouissement. Il avait fait son temps...